Dispositif du Lascar – Suivi après 5 ans de la régénération en pin blanc. Rapport 2018-09. 48 p. + 1 annexe.

Dans la région de l’Outaouais, comme dans d’autres régions au Québec, la régénération du PIB s’avère difficile, en lien avec la disparition des feux de forêt et les difficultés de reboisement du pin blanc dû à la présence de la rouille vésiculeuse. Or, la région a entrepris un virage dans sa nouvelle stratégie régionale de production de bois, également pour des fins de restauration de la biodiversité. Selon un récent projet (Lessard et al., 2018), l’un des principaux axes de la stratégie d’aménagement pour l’augmentation de la résistance des forêts aux changements climatiques devrait être l’instauration d’une succession assistée du pin blanc.

Dans ce contexte à la fois de raréfaction, de baisses de possibilités du pin blanc et de difficultés sylvicoles à le régénérer, un projet de recherche a été initié en 2004 en Outaouais, près de Fort-Coulonge (Secteur Alexandre). Le présent projet réalisé dans le secteur Lascar près de Maniwaki en 2009 vise la poursuite du développement d’une stratégie alternative permettant de pallier la problématique de régénération du pin blanc. Dans un peuplement de 100 ans dominé par le pin blanc et évoluant actuellement vers des essences tolérantes de faible valeur (sous-couvert), un dispositif expérimental compare trois traitements sylvicoles soit : la coupe progressive uniforme (CPU), l’éclaircie commerciale de feuillus et de pins (ECF) et l’éclaircie commerciale de feuillus et de pins modifiée (ECFm).

Inspirée des travaux réalisés en Ontario, la CPU maintient un couvert d’espèces dominantes bien espacées avec l’intention de créer une abondante régénération de pin blanc sur toute la superficie. L’ECF, traitement habituellement prescrit au Québec pour ce type de situation, a pour objectif d’accélérer la croissance du diamètre des arbres résiduels; elle peut avoir comme effet accessoire d’installer la régénération en essences désirées. Enfin, l’ECFm découle d’une mauvaise transmission des consignes qui a fait en sorte de conserver uniquement les tiges martelées positivement, bien espacées. Ainsi transformée, cette intervention peut, en principe, être assimilée à un procédé de régénération par coupes progressives, mais avec un couvert résiduel un peu plus élevé et des tiges d’avenir mieux espacées.

Un suivi de la régénération réalisé 5 ans après la coupe (2014) permet de tirer certaines conclusions. L’éclaircie commerciale feuillue modifiée (ECFm), qui est en réalité devenue une variante des coupes progressives, est ressortie comme le traitement le plus performant parmi les trois comparés, contrairement aux hypothèses qui favorisaient initialement la CPU. Il faut se rappeler qu’il n’a pas été possible pour le MRNF de scarifier le sol dans le chantier, à cause de contraintes logistiques et financières, et ce malgré les nombreuses recommandations à cet égard dans la littérature: ceci expliquerait en partie les faibles distributions et densités de régénération tout de même obtenues dans la CPU.

En se rappelant qu’il s’agit d’un seul dispositif, on en retire les enseignements suivants ; la coupe doit être assez forte pour favoriser la lumière au sol (en n’oubliant pas l’obstruction des perches et du petit bois); des modalités d’espacement en mètre entre les tiges du peuplement résiduel permettent un meilleur contrôle de la distribution du couvert semencier protecteur; le scarifiage fait partie des conditions de réussites, lorsqu’il est synchronisé avec une bonne année semencières. Il est important également de faire un suivi phytosanitaire. Le projet démontre également la possibilité, moyennant les modifications proposées, d’établir une futaie biétagée dont la maturité technique (pour l’étage supérieur) est prévue à 150 ans. Un cas d’éclaircie commerciale a également été installé et les suivis de croissance par arbre et à l’hectare permettront de documenter ce scénario équienne à structure régulière comparativement aux autres.

Des recommandations ont été proposées pour augmenter la performance du scénario actuel et la poursuite des recherches : elles concernent un dégagement à l’européenne à réaliser le plus tôt possible. Il y aurait aussi des interactions entre la présence de scarifiage, la densité des semenciers de pin blanc, la densité de couvert et le milieu (combinaison texture/épaisseur/drainage), mais elles demeurent à valider, puisque le dispositif n’a pas permis de les documenter avec précision à ce stade-ci. Finalement, l’axe d’aménagement de succession assistée pour le pin blanc doit maintenant être déployé.

Suivi 12 ans après l’application de deux traitements d’éclaircie commerciale dans les peuplements mixtes à dominance de bouleau à papier. CERFO. Rapport 2012-14. 88 pages + 1 annexe.

Les éclaircies commerciales peuvent constituer une alternative intéressante pour accélérer la croissance des tiges présentant de faibles diamètres. En 1999, le Manuel d’aménagement proposait deux types d’éclaircies pour les peuplements destinés à la production prioritaire de bouleau à papier : l’éclaircie commerciale (EC) et l’éclaircie commerciale d’étalement (ECE).

Afin de comparer l’effet de ces deux interventions sylvicoles, un dispositif expérimental a été établi en 1999 dans une bétulaie blanche à sapin à dominance feuillue de 62 ans au Lac Picard en Mauricie. En 2011, le projet avait pour objectif de réaliser un troisième suivi de ce dispositif qui comprend 6 blocs et 6 répétitions de trois traitements : une éclaircie commerciale par détourage de cimes de tiges d’avenir régulièrement espacées (EC), une éclaircie commerciale d’étalement (ECE) ayant récolté les tiges défectueuses (anciennes classes de vigueur III et IV, correspondant partiellement aux classes M et S) et un témoin. Ce dispositif visait à déterminer, 12 ans après ces interventions, l’effet du mode de prélèvement sur le développement et la croissance du bouleau à papier (BOP). Environ le tiers des tiges est récolté dans les deux traitements, mais la faible dimension limitait la rentabilité.

Jusqu’ici, trois mesurages ont été effectués (1999, 2006 et 2011). Les résultats de 1999 révèlaient que la densité et la surface terrière moyennes totales et celles en BOP étaient assez similaires dans l’EC et l’ECE après traitement. Par contre, certaines différences significatives existaient entre les éclaircies et le témoin qui présentait des valeurs plus élevées pour ces paramètres. De plus, entre 1999 et 2006, la densité en tiges de BOP recrutées a été significativement supérieure dans l’ECE (23 ti/ha) comparativement au témoin (9 ti/ha). Par contre, il n’existait pas de différence significative de recrutement entre les deux types d’éclaircie (EC=19 ti/ha et ECE= 23ti/ha). Entre 2006 et 2011, le nombre de tiges recrutées (EC= 6ti/ha; ECE= 5ti/ha et Témoin = 4 ti/ha) et mortes (EC=17 ti/ha; ECE= 29 ti/ha; Témoin= 24 ti/ha) a diminué dans tous les traitements et il n’existe pas de différences significatives entre les traitements. En 2006, la densité avait diminué dans tous les traitements par rapport à 1999. Par contre, en 2011, le nombre de tiges dans les éclaircies a légèrement augmenté alors que dans le témoin, la densité a continué de diminuer. Entre 2006 et 2011, la mortalité consécutive aux traitements semble donc s’être stabilisée.

L’accroissement en diamètre du BOP est supérieur dans les éclaircies comparativement au témoin. Avant les traitements d’éclaircies, l’accroissement annuel périodique radial était inférieur comparativement à celui mesuré après les interventions. À la suite des interventions d’éclaircies effectuées en 1999, l’accroissement radial annuel périodique a augmenté dans l’éclaircie commerciale et l’éclaircie commerciale d’étalement. Par contre, dans le témoin, l’accroissement annuel périodique a continué de diminuer. De plus, la largeur des cimes est plus importante sur les tiges éclaircies. L’ouverture du couvert a donc été favorable à la croissance en diamètre du bouleau à papier. Si l’accroissement se maintient et que les tiges d’avenir conservent leur vigueur et demeurent détourée, vingt ans après les éclaircies, la surface terrière du peuplement pourra atteindre 21-22m3 /ha.

En général, les résultats démontrent que les tiges vigoureuses dominent dans tous les traitements et pour toutes les années de mesures. Ils indiquent que la densité et la surface terrière en BOP en tiges vigoureuses sont semblables en fonction des traitements pour une même année. Entre 2006 et 2011, il y a une très légère diminution de la proportion de tiges vigoureuses. La faible perte de vigueur graduelle est probablement davantage associée au vieillissement des peuplements, qui dépassent actuellement 70 ans, qu’aux traitements effectués. Ceci restera à confirmer lors des prochains suivis.

En 2006 et en 2011, la majeure partie des arbres-études ne présente pas de défoliation. En 2006, la proportion totale de tiges sans défoliation variait entre 83% (ECE) et 95% (EC), alors qu’en 2011, elle varie entre 65% (ECE) et 83% (témoin). La proportion totale de tiges sans défoliation a donc diminué dans tous les traitements et on constate en 2011, une plus faible proportion d’arbres études sans défoliation dans l’ECE comparativement au témoin.

Les interventions n’ont pas permis d’obtenir une meilleure composition en essences désirées puisque la proportion de bouleau à papier est approximativement la même en fonction des traitements (densité en 2011 : EC=46%; ECE=44%; témoin=49%; Surface terrière en 2011 : EC=50%; ECE=48%; témoin=46%). Ceci s’explique en partie par le fait que ces peuplements issus d’un feu survenu en 1922 comprenaient au départ une forte proportion de BOP. De plus, la hauteur de la base de la cime n’est pas significativement différente en fonction des traitements tout comme la hauteur totale de l’arbre. Également un certain recrutement en sapin a été observé.

On constate qu’il y a très peu de différence entre les deux types d’éclaircies. Ceci s’expliquerait en grande partie par le fait qu’il y avait une très forte proportion de BOP vigoureux avant les interventions et immédiatement après, faisant en sorte que les différentes instructions de récolte n’ont pas généré de différences entre les traitements d’éclaircie sur le terrain. De plus, la forte vigueur des tiges et le faible diamètre quadratique moyen des BOP (19,6 cm dans l’EC) suggèrent que l’âge d’exploitabilité n’est pas encore atteint en 2011. L’âge d’exploitabilité absolu est de 60 ans pour un IQS de 18m à 50, mais l’âge d’exploitabilité pourrait être repoussé à 80-85 ans. Un suivi permettra de vérifier si la vigueur des tiges se maintient.

L’application de différents traitements d’éclaircie commerciale dans les peuplements mixtes à dominance de bouleau à papier – Suivi après 7 ans. CERFO. Rapport 2007-11. 72 p.

Dans le domaine de la sapinière à bouleau jaune, plusieurs peuplements à dominance de bouleau à papier présentent une structure équienne où la majorité des tiges de vigueur I est comprise dans les petits et moyens diamètres, ce qui pose un certain questionnement quant à la façon de les traiter. Dans ces peuplements, les éclaircies commerciales peuvent constituer une alternative intéressante pour accélérer la croissance des tiges présentant de faibles diamètres.

Le Manuel d’aménagement propose deux types d’éclaircie commerciale pour les peuplements destinés à la production prioritaire de bouleau à papier : l’éclaircie commerciale et l’éclaircie commerciale d’étalement. Le présent projet vise à comparer l’effet de ces deux types d’éclaircies sur la croissance des tiges résiduelles et à déterminer le type de prélèvement qui minimise le dépérissement des tiges laissées sur le parterre de coupe. Pour ce, un dispositif a été instauré en 1999 dans une bétulaie blanche à sapin à dominance feuillue de 70 ans et a fait l’objet d’un nouveau mesurage en 2006. L’analyse des résultats de la première mesure avait permis de vérifier que les deux types d’intervention, tout en ayant un taux de prélèvement semblable, avaient engendré peu de différences quant aux proportions de tiges vigoureuses et non vigoureuses présentes immédiatement après la coupe.

Les éclaircies commerciales pratiquées en 1999 dans les peuplements mixtes à dominance de bouleau à papier démontrent qu’il existe très peu de différences entre les résultats obtenus selon le type d’intervention pratiquée et le témoin sans intervention.

Bien qu’aucune différence significative n’ait été détectée quant aux accroissements bruts ou nets au niveau du peuplement 7 ans après la réalisation des interventions, nos résultats montrent que les éclaircies commerciales ont favorisé la croissance diamétrale des bouleaux résiduels, mais que les accroissements obtenus sont modestes, probablement en raison de l’âge avancé du peuplement. Ainsi, la période de temps qui serait nécessaire à l’obtention d’une croissance diamétrale de 2 cm des tiges résiduelles de bouleau à papier serait de 13 ans dans les aires éclaircies contre 17 ans dans les aires non traitées.

Quant aux différences entre les 2 types d’éclaircies, nos résultats ont permis de constater qu’il y avait une tendance à y avoir eu davantage de descente de cime dans l’éclaircie commerciale conventionnelle. De plus, l’éclaircie commerciale d’étalement a fait mourir une plus grande proportion d’arbres vigoureux, alors que l’éclaircie commerciale conventionnelle a provoqué la mort d’une plus grande proportion d’arbres faibles. Il n’y a cependant pas de différences au niveau de la mortalité globale entre les deux traitements ainsi qu’avec le témoin. Il n’y a pas non plus de différences de croissance entre les deux traitements d’éclaircie, ni au niveau du peuplement, pas plus qu’au niveau des bouleaux à papier éclaircis.

Les traitements d’éclaircie commerciale réalisés dans les peuplements mixtes à dominance de bouleau à papier âgés de 70 ans dans la région de La Tuque ont un accroissement net équivalent au témoin (accroissement similaire réparti sur un plus petit nombre de tiges) et un taux de mortalité également comparable. Il est donc possible de considérer que les traitements d’éclaircie commerciale dans ces conditions sont très intéressants dans l’optique où l’on désirerait conserver un couvert résiduel en vue de préserver certains attributs fauniques, de paysage, ou de vieilles forêts. La pratique de traitements d’éclaircie commerciale est également intéressante en terme d’aménagement forestier car elle permet d’avancer la période de récolte qui pourrait servir à combler l’approvisionnement en période de rupture de stock, et ce, tout en permettant de maintenir et même d’améliorer le rendement global à long terme des peuplements.

Il sera nécessaire de poursuivre les suivis pour savoir si l’évolution future permettra de constater des différences pour l’ensemble du peuplement, alors que la mortalité consécutive à l’intervention se sera stabilisée.

Pour augmenter la valeur du bois feuillu – L’éclaircie commerciale est une avenue intéressante

Dans un contexte d’augmentation de la valeur des terres, un scénario d’éclaircies commerciales peut être une avenue intéressante pour les propriétaires de boisés feuillus. En effet, il est possible d’améliorer la valeur du bois sur pied en augmentant la dimension et le volume de qualité sciage ou déroulage du bois feuillu, tout en générant un revenu intermédiaire avant la coupe finale.

Article paru dans le Monde forestier du mois d’octobre 2006

Résultats d’éclaircies commerciales dans l’érablière – Suivi après 8 ans. CERFO. Rapport 2005-10. 32 p. + 5 annexes.

De façon avant-gardiste, Produits forestiers Turpin (maintenant Lauzon Ressources Forestières) en collaboration avec le Centre collégial de transfert de technologie en foresterie (CERFO) installèrent en 1995 d’importants dispositifs expérimentaux visant à développer des scénarios sylvicoles performants pour la production de bois d’œuvre et mieux adaptés aux érablières de l’Outaouais dans le sous-domaine bioclimatique de l’érablière à bouleau jaune de l’ouest. Un de ces dispositifs, établi en 1995 sur le type écologique FE22, visait à comparer 2 méthodes de mise en application de l’éclaircie commerciale dans une érablière à feuillus tolérants de 70 ans et un témoin sans intervention. L’intervention traditionnelle d’assainissement (enlèvement prioritaire des arbres de faible vigueur) fut comparée à l’éclaircie sélective telle que définie par Schütz (1990) (identification des arbres d’avenir qui formeront le peuplement final et enlèvement des tiges gênantes au développement de leur cime). Le dispositif a été établi selon un plan en blocs complets aléatoires avec 3 répétitions (blocs).

Huit ans après coupes, l’accroissement radial des arbres d’avenir survivants a augmenté par rapport à la période précédente. L’ampleur de cet effet a été le même pour les deux types d’intervention pour toutes les classes de diamètre entre 12 et 46 cm, soit un gain de 0,45 mm/an par rapport aux parcelles témoins. Ce gain a été corroboré par d’autres observations dans la littérature. Néanmoins, davantage d’arbres d’avenir ont connu un fort gain d’accroissement suite à l’éclaircie sélective par rapport à la coupe d’assainissement.

L’accroissement net dans la coupe d’assainissement a été significativement supérieur (0,69 m²/ha/an) à celui de l’éclaircie sélective (0,04 m²/ha/an) et du témoin (0,23 m²/ha/an). Néanmoins, les taux d’accroissements en surface terrière des arbres d’avenir ont été semblables entre la coupe d’assainissement (0,19 m²/ha/an, 2,1 %), l’éclaircie sélective (0,11 m²/ha/an, 1,7 %) et le témoin (0,20 m²/ha/an, 1,6 %). Les différences d’accroissement net entre les traitements ont été attribuées à des différences de surface terrière et de vigueur résiduelles. En effet, après coupe d’assainissement, le peuplement était moins dense (17,7 m²/ha) et plus vigoureux (8,8 m²/ha) que dans la coupe d’éclaircie sélective (21,8 m²/ha et 7,3 m²/ha, respectivement) et l’accroissement a été significativement plus élevé.

Dans l’ensemble, les résultats, comparés à ceux de la littérature, suggèrent que dans des peuplements de feuillus durs (surtout des érablières à bouleau jaune) dont la vulnérabilité au chablis est faible (essences, position, épaisseur du dépôt), la maximisation de l’accroissement annuel net en surface terrière passe d’abord par :

-la diminution de la surface terrière pour atteindre un optimum entre 11 et 16 m²/ha;

-le maintien de la plus grande quantité possible de tiges vigoureuses (≥ 7,5 m²/ha);

-et la réduction des tiges susceptibles de mourir (faible vigueur ou susceptibilité aux perturbations naturelles ou auto-éclaircie dans une portion trop dense).

Finalement, il est recommandé d’effectuer le choix entre une éclaircie sélective, une éclaircie d’assainissement, ou une combinaison des deux, en fonction des objectifs de production :

− Modifier la composition du peuplement : éclaircie sélective ou d’assainissement;

− Augmenter le rendement total en récoltant la mortalité : coupe d’assainissement;

− Augmenter le rendement des arbres d’avenir : éclaircie sélective.

L’application de différents traitements d’éclaircie commerciale dans les peuplements mixtes à dominance de bouleau à papier. CERFO. Rapport 2000-10. 76 p.

Dans le domaine de la sapinière à bouleau jaune, plusieurs peuplements à dominance de bouleau à papier présentent une structure équienne où la majorité des tiges de vigueur I est comprise dans les petits et moyens diamètres, ce qui pose un certain questionnement quant à la façon de les traiter. Dans ces peuplements, les éclaircies commerciales peuvent constituer une alternative intéressante pour accélérer la croissance des tiges présentant de faibles diamètres.

Le Manuel d’aménagement propose deux types d’éclaircie commerciale pour les peuplements destinés à la production prioritaire de bouleau à papier : l’éclaircie commerciale et l’éclaircie commerciale d’étalement. Le présent projet vise à comparer l’effet de ces deux types d’éclaircies sur la croissance des tiges résiduelles et à déterminer le type de prélèvement qui minimise le dépérissement des tiges laissées sur le parterre de coupe. Pour ce, un dispositif a été instauré en 1999 dans une bétulaie blanche à sapin à dominance feuillue. Les résultats obtenus démontrent que les deux types d’intervention, tout en ayant un taux de prélèvement semblable, ont engendré peu de différences quant aux proportions de tiges vigoureuses et non vigoureuses présentes après la coupe. L’éclaircie commerciale d’étalement semble toutefois avoir entraîné une plus forte diminution de la proportion de tiges de bouleau à papier de vigueur I.

L’application de différents traitements d’éclaircie commerciale dans les peuplements mixtes à dominance de bouleau à papier – RAPPORT FINAL – VOLET 1

Dans le domaine de la sapinière à bouleau jaune, plusieurs peuplements à dominance de bouleau à papier présentent une structure équienne où la majorité des tiges de vigueur I est comprise dans les petits et moyens diamètres, ce qui pose un certain questionnement quant à la façon de les traiter. Dans ces peuplements, les éclaircies commerciales peuvent constituer une alternative intéressante pour accélérer la croissance des tiges présentant de faibles diamètres.

Le Manuel d’aménagement propose deux types d’éclaircie commerciale pour les peuplements destinés à la production prioritaire de bouleau à papier : l’éclaircie commerciale et l’éclaircie commerciale d’étalement. Le présent projet vise à comparer l’effet de ces deux types d’éclaircies sur la croissance des tiges résiduelles et à déterminer le type de prélèvement qui minimise le dépérissement des tiges laissées sur le parterre de coupe. Pour ce, un dispositif a été instauré en 1999 dans une bétulaie blanche à sapin à dominance feuillue. Les résultats obtenus démontrent que les deux types d’intervention, tout en ayant un taux de prélèvement semblable, ont engendré peu de différences quant aux proportions de tiges vigoureuses et non vigoureuses présentes après la coupe. L’éclaircie commerciale d’étalement semble toutefois avoir entraîné une plus forte diminution de la proportion de tiges de bouleau à papier de vigueur I.