Mesures d’harmonisation dans les secteurs de forêt habitée à l’ouest du Lac La Boule. CERFO. Rapport 2004-09. 49 p. + 5 annexes.

Actuellement, certains secteurs de l’aire commune 09-30 font l’objet d’ententes spécifiques avec d’autres utilisateurs du milieu. Ces ententes prévoient des modalités particulières d’intervention en fonction des besoins de ces utilisateurs comme la préservation du paysage et le maintien d’une diversité de stades ainsi que l’amélioration de peuplements.

Les peuplements dominants qui composent ces secteurs sont les peuplements mixtes à bouleau blanc ou les peuplements mixtes à peuplier. Ces peuplements ont subi des catastrophes naturelles, comme la tordeuse des bourgeons de l’épinette et des chablis et leur structure est souvent irrégulière et morcelée. Des espèces à longévité différente cohabitent. La forêt primitive serait la sapinière à bouleau jaune. Le territoire présente une problématique de fertilité et de fragilité en raison de l’abondance des affleurements rocheux.

Dans ces peuplements mixtes à résineux et feuillus intolérants, les modèles traditionnels de récolte présentent plusieurs difficultés. L’application des CPRS sur des grandes superficies ne permet pas toujours d’assurer adéquatement la régénération désirée, notamment en épinettes, ne répond pas aux besoins des peuplements et n’est pas socialement acceptable.

Dans un tel contexte de diversité forestière et d’intérêts, il y a lieu d’abord de mieux définir la composition, la structure et la régénération des peuplements en présence ainsi que l’habituelle cartographie forestière avec ses superficies minimales. Les problématiques et les besoins sylvicoles seront définis plus précisément. Les prescriptions sylvicoles pourront mieux coller aux besoins.

Parmi les outils disponibles pour traiter les peuplements, les coupes partielles, les procédés par coupes progressives, par semenciers et les petites coupes à blanc comme des parquets, des blocs ou des bandes sont à explorer. Des procédés comme le jardinage par bouquets ou par trouées ou encore la coupe progressive irrégulière (comprenant la CPPTM) pourraient également être étudiés puisqu’ils permettent de poursuivre différents objectifs et d’étaler la période de régénération, tout en conservant un couvert. À l’occasion, ces procédés permettent de combiner dans une seule prescription sylvicole, la réponse à plusieurs besoins. Plusieurs auteurs traitent de ces traitements spécifiques aux forêts inéquiennes ou irrégulières résineuses (Frank, 1973; Solomon et Frank, 1983; Schütz, 1989). D’un point de vue faunique, la réponse aux interventions varie selon l’espèce.

Le projet vise à améliorer les peuplements d’un secteur de 127,7 hectares par l’expérimentation de procédés de récolte assurant : le maintien de la productivité des sites, l’installation de la régénération désirée et le respect des besoins des autres utilisateurs. Ce rapport rappelle d’abord les objectifs, puis présentera la méthodologie retenue. Un portrait détaillé présente le secteur suite à l’analyse et à la synthèse des données de photo-interprétation fine et de sondage. Des prescriptions sylvicoles avec leurs argumentations sont proposées ainsi que quelques recommandations.

Établissement des mesures d’harmonisation dans les secteurs d’intervention à vocations particulières. CERFO. Rapport 2003-16 volet 1 / 43-12-09.

Actuellement, certains secteurs de l’aire commune 43-20 font l’objet d’ententes spécifiques avec d’autres utilisateurs du milieu. Ces ententes prévoient des modalités particulières d’intervention (préservation du paysage, maintien d’une diversité de stades et de peuplements, maintien d’un pourcentage de couverture) en fonction des besoins de ces utilisateurs.

Les peuplements dominants qui composent ces secteurs sont les peuplements à pin gris (PGPG, PGE), les peuplements feuillus (BBPE, PEBB), les peuplements mixtes à bouleau blanc ou les peuplements mixtes à peuplier. Ces peuplements ont subi des catastrophes naturelles, comme la tordeuse des bourgeons de l’épinette, des chablis ou des feux et leur structure est souvent irrégulière. Des espèces à longévité différente cohabitent.

Dans ces peuplements mixtes à résineux et feuillus intolérants, les modèles traditionnels de récolte présentent plusieurs difficultés. L’application des CPRS ne permet pas toujours d’assurer adéquatement la régénération désirée, notamment en épinettes, et crée des ouvertures trop grandes qui ne répondent pas aux besoins des peuplements et ne sont pas socialement acceptables.

Dans un tel contexte de diversité forestière et d’intérêts, il y a lieu de mieux définir la composition, la structure et la régénération des peuplements en présence que l’habituelle cartographie forestière avec ses superficies minimales. Les problématiques et les besoins sylvicoles seront définis plus précisément. Les prescriptions sylvicoles pourront mieux coller aux besoins.

Parmi les outils disponibles, les coupes partielles, les procédés par coupes progressives, par semenciers et les petites coupes à blanc comme des parquets, des blocs ou des bandes sont à explorer. Des procédés comme le jardinage par bouquets ou par trouées ou encore la coupe progressive irrégulière (comprenant la CPPTM) pourraient également être étudiés puisqu’ils permettent de poursuivre différents objectifs et d’étaler la période de régénération, tout en conservant un couvert. À l’occasion, ces procédés permettent de combiner dans une seule prescription sylvicole, la réponse à plusieurs besoins. Plusieurs auteurs traitent de ces traitements spécifiques aux forêts inéquiennes ou irrégulières résineuses (Frank, 1973; Solomon et Frank, 1983; Schütz, 1989).

D’un point de vue faunique, la réponse aux interventions varie selon l’espèce, bien qu’en général les grandes coupes à blanc soient défavorables. Par exemple, alors que le cerf de Virginie affectionne les coupes progressives, la fauvette à gorge orangée préfère la futaie jardinée avec très courte rotation (5 à 10 ans).

Le projet vise à développer la mise en application de procédés de récolte assurant : le maintien de la productivité des sites, l’installation de la régénération désirée, un faible niveau de pertes engendrées par le chablis et le respect des besoins des autres utilisateurs. L’aire d’étude pour cette expérimentation couvre une superficie 298,8 hectares et est répartie en 4 secteurs. Ce rapport rappelle d’abord les objectifs, puis présentera la méthodologie retenue. Un portrait détaillé présente le secteur suite à l’analyse et à la synthèse des données de photo-interprétation fine et de sondage. Des prescriptions sylvicoles avec leurs argumentations sont proposées ainsi que quelques recommandations.