Portrait de la forêt d’enseignement et de recherche Mailhot. CERFO. Technote 2014-01.

De par son appartenance à l’École forestière de la Tuque et sa proximité avec le centre-ville de la Tuque, la Forêt d’enseignement et de recherche Mailhot dispose d’un potentiel élevé pour accueillir de multiples activités toute l’année. Les gestionnaires de la FER Mailhot souhaitent exploiter ce haut potentiel dans une perspective de développement cohérent et optimal et de pérennité des ressources et des activités qui sont réalisées. C’est dans ce contexte qu’un portrait de la FER Mailhot est présenté, dans le but de guider l’exercice de planification stratégique qui débute.

Note : Technote en meilleure résolution disponible sur demande seulement.

Propositions de critères et indicateurs fauniques pour le territoire de la Ville de Rouyn et portrait initial des indicateurs. CERFO. Rapport 2011-08. 144 p.

La Table GIRT de la ville de Rouyn a défini, au début des années 2000, plusieurs préoccupations et besoins relatifs au milieu forestier. Pour chaque préoccupation, des objectifs ont été déterminés, ainsi que des moyens ou des modalités qui pourraient être appliqués pour y répondre. L’ensemble de ce processus représente le cœur de l’entente signée en 2004 par les membres de la Table GIRT. Afin de vérifier l’atteinte des objectifs, l’élaboration d’un système de critères et indicateurs a été initié à cette époque. Toutefois, il demeure très incomplet.

Afin de poursuivre le développement de son système de suivi, la Ville de Rouyn a confié le mandat au CERFO, en 2010, de procéder à l’identification des critères, indicateurs et cibles liés aux aspects fauniques de l’entente GIRT et d’en identifier les méthodes de mesure. Le mandat vise donc à compléter la liste des indicateurs à suivre, en mettant l’accent sur des paramètres pertinents et facilement mesurables, ou pour lesquels l’information existerait déjà.

Pour répondre à cet objectif, le CERFO a procédé dans un premier temps à la documentation des 14 préoccupations qui figuraient dans l’entente. Une fiche a été produite pour chacune, qui présente, en plus des propositions d’indicateurs, d’autres éléments pertinents (importance écologique, liens entre l’altération de l’écosystème et les pratiques forestières, exemples d’espèces associées, résultats des suivis antérieurs réalisés par la Table GIRT). L’utilisateur retrouvera également une fiche descriptive pour chaque indicateur proposé. On y retrouve l’information nécessaire pour le calcul de l’indicateur (données, méthode), la périodicité et les historiques des évaluations (incluant le portrait réalisé en 2010 dans la plupart des cas), les cibles proposées ainsi que les écarts admissibles. Une section de mise en garde est présentée dans les deux types de fiches, qui décrit les limites des choix proposés. Finalement, 25 indicateurs sont proposés. L’analyse des ces indicateurs doit être effectuée de manière intégrée, en tenant compte des interrelations pouvant exister entre eux. Ainsi, pour favoriser une analyse intégrée du territoire, il importe, lors du choix final des indicateurs, de s’assurer que ceux qui sont réellement suivis sont complémentaires et permettent d’assurer la représentativité des différents écosystèmes présents sur le territoire, afin d’éviter de générer de nouveaux enjeux, faute d’avoir sous-estimé certains aspects. À ce titre, certains indicateurs apparaissent incontournables, en particulier celui de la présence des vieilles forêts, qui représente la portion la plus sensible du spectre actuel des stades de développement des peuplements.

Portrait de la forêt préindustrielle de la région de Portneuf. CERFO et SHFQ. Rapport 2009-27. 100 p. + 6 annexes.

Comme dans toutes les régions du Québec, la Conférence régionale des Élus de la Capitale-Nationale a le mandat de documenter les principaux enjeux de biodiversité que l’on retrouve dans sa région. Dans le cadre de ce processus, la CRÉ a donné le mandat au CERFO et à la SHFQ de réaliser ensemble le portrait de la forêt préindustrielle de la région de Portneuf, comprise dans les sous-domaines de la sapinière à bouleau jaune de l’ouest et de l’érablière à bouleau jaune de l’est.

Ce portrait repose sur l’utilisation de plusieurs sources de données distinctes, soit : le plan de l’unité d’aménagement de la Batiscan-Sainte-Anne produit en 1959 par la Consolidated Paper Corporation Limited, certaines références scientifiques décrivant des territoires qui présentent des caractéristiques écologiques semblables à la région de Portneuf et des documents historiques traitant de l’usage et de la récolte des produits forestiers au 19e siècle (dont des données de recensements industriels décennaux du Canada). Cette complémentarité des sources a permis de mettre en perspective certaines conclusions, leur donnant alors une portée plus solide.

Le portrait de la forêt jugée naturelle de la région de Portneuf permet de mettre en évidence certaines hypothèses de travail intéressantes, concernant la détermination des enjeux de biodiversité. Ainsi, l’épinette rouge, la pruche et le bouleau jaune semblaient occuper une place bien plus importante dans la forêt jugée naturelle que dans la situation actuelle. La forêt dite naturelle était également caractérisée par de grands massifs où les peuplements mûrs et surannés dominaient largement le paysage. La présence de cette matrice de vieux peuplements qui traversait généralement la totalité d’un massif forestier favorisait la connectivité entre différents peuplements d’une même classe et un niveau de fragmentation plutôt faible du paysage.

Par contre, il est important de mentionner que le mandat qui a été donné au CERFO et à la SHFQ comprenait des limites liées au cadre budgétaire et temporel du projet et certains aspects du portrait de la forêt préindustrielle de Portneuf n’ont pu alors être approfondis. Ainsi, il est fortement recommandé d’utiliser des indices de paysage pour d’approfondir certaines caractéristiques spatiales de la mosaïque forestière, en réalisant une analyse objective et quantitative. Il existe également d’autres sources d’information qui n’ont pas été consultées dans le cadre du présent mandat. Une recherche dans les archives disponibles (autres plans d’aménagement, relevés d’arpentage, rapports de coupe des concessions forestières, etc.) permettrait vraisemblablement de compléter certains aspects du portrait.

Portrait socio-économique de la région de la Capitale-Nationale. AFQM et CERFO. 59 p.

La forêt, qui couvre 87 % de la superficie de la région de la Capitale-Nationale, est utilisée par diverses organisations et usagers. On y retrouve évidemment l’industrie forestière, mais aussi les entreprises exploitant des produits forestiers non ligneux, les entreprises en récréotourisme, plusieurs centres de recherche et développement et d’enseignement, les associations liées à la foresterie, ou encore les nombreux services gouvernementaux.

Toutes ces organisations travaillent à la gestion, à la mise en valeur et à une meilleure connaissance de ce vaste territoire forestier. Dans les sections suivantes, vous découvrirez les différents visages de la forêt régionale et vous réaliserez l’importance économique de cette ressource renouvelable pour la région.

Portrait de la régénération en pin blanc après coupe de régénération dans les strates de la production PIN sur les aires communes 071-01 et 071-21. CERFO. Rapport 2006-07. 133 p. + 8 annexes.

Le maintien et la restauration des pinèdes blanches en Outaouais nécessitent une intensification des efforts d’aménagement visant notamment à en améliorer la régénération. La méthode en vigueur à cet effet depuis une quinzaine d’années, consiste à procéder par coupe progressive, parfois accompagnée d’une préparation de terrain par poquets. La présente étude a permis de dresser le portrait de la régénération en pins installée à la suite de coupes progressives, avec ou sans poquets, sur les aires communes 071-01 et 071-21. Il ressort que la préparation par poquets a permis l’installation de davantage de semis de pins. Toutefois, nous faisons face à un constat général d’envahissement des parterres de coupe par la compétition. Cette végétation empêche le développement de la régénération de pins qui est généralement de petite taille et qui dans certains cas, commence à disparaître. La situation observée indique qu’il est urgent d’agir pour sauver ce qui peut encore l’être. D’autre part, elle suscite de sérieuses inquiétudes quant à la présence d’une composante dominante en pin blanc dans les peuplements de retour.