Développement des stratégies d’aménagement et des scénarios sylvicoles (Phase 1) – Projet TEMBEC-Témiscamingue

Ce projet vise à aider Tembec dans sa recherche de rentabilité, en réduisant ses coûts d’approvisionnement sur terres publiques afin de remettre en production l’usine de Béarn et de consolider à l’échelle économique le complexe des usines de transformation au Témiscamingue. Les scénarios développés doivent permettre à Tembec de réduire de 10 $/m3 le coût de ses approvisionnements à court, moyen et long terme et de présenter des alternatives forestières et les arguments nécessaires pour l’appuyer dans sa négociation avec le MRNF. L’étude a pour objectif de développer des scénarios d’approvisionnement appuyés sur une planification rigoureuse pour les 10 à 15 prochaines années.

La phase 1 du projet vise essentiellement à développer de nouvelles stratégies d’aménagement et des scénarios sylvicoles dans un contexte de gestion de la forêt par chantier. Cette notion est très importante pour développer les différents scénarios d’aménagement forestier et a été développée avec l’accord et la participation du MRNF, région 08.

Le présent rapport commence par une synthèse des objectifs et stratégies d’aménagement des UAF 081-51 et 081-52 ainsi que par une synthèse de l’information écologique régionale (potentiel relatif, contraintes de traficabilité et fragilité). Les grands types de scénarios d’aménagement retenus sont ensuite décrits, scénarios constitués pour générer des options pour l’optimisation. L’une des principales innovations de ce projet, un type particulier de logigramme décisionnel pour les choix de régimes sylvicoles et de traitements, basé sur les appellations est ensuite décrit en détails. Le choix et le design de chantiers pour les simulations suit, comprenant notamment une discussion sur l’aggrégation de polygones dans un chantier. Enfin une discussion contenant une série de recommandations est proposée.

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Identification des enjeux de production de bois et des solutions possibles pour les pourvoiries Essipit . Rapport 2017-12

La Première Nation des Innus Essipit (PNIE) vise à obtenir la pleine propriété des territoires occupés présentement par quatre des six Pourvoiries Essipit. Ce territoire, que l’on appellera Innu
assi, couvre une superficie de plus de 325 km² qui fait présentement partie de l’unité d’aménagement forestier 097-51.). Elle vise également à obtenir la gestion de l’aménagement forestier sur le territoire de deux autres Pourvoiries Essipit.

Les attributs fauniques et culturels de ce territoire ont été bien documentés par la Première nation au cours des dernières années, mais peu d’information existe actuellement sur le potentiel et les enjeux de production de bois sur ce territoire

Pourtant, il est nécessaire de bien connaître les enjeux de production afin de réaliser un aménagement optimal non seulement pour la conservation et la mise en valeur de la forêt mais qui pourra répondre aussi aux attentes fauniques et culturelles sur le territoire. Le territoire principal pour l’aménagement forestier se divise en deux blocs : 1) le bloc du Nord, résineux et mélangés à résineux, 2) le bloc du Sud, feuillus et mélangés feuillus. Le bloc sud contraste avec les productions traditionnelles de sapin et épinette noire du reste de la Côte Nord. Il présente des essences différentes comme le pin blanc, le bouleau jaune, le thuya et l’érable rouge, mais aussi potentiellement de l’érable à sucre et du frêne noir. À la limite de leur aire de distribution, la valorisation de ces espèces pourrait s’inscrire comme mesure d’adaptation aux changements climatiques prévoyant un réchauffement du futur territoire Innu assi. Certaines de ces essences, potentiellement très intéressantes au plan économique, sont aussi des essences longévives en raréfaction dans le territoire et représentent donc également un enjeu de biodiversité. La restauration de la naturalité de la composition forestière a d’ailleurs été identifiée de manière explicite comme exemple de situation mutuellement bénéfique à favoriser dans une aire protégée polyvalente (APP), en raison de la synergie entre les enjeux économiques et écologiques (CCAPP
2016).

Suivi du bois sur pied dans une CPE effectuée en 2002 – Dispositif expérimental de Duchesnay. Rapport 2016-03. 52 pages + 1 annexe.

À la station écotouristique de Duchesnay, un régime de coupes à blanc par bande a été amorcé au début des années 80 dans des peuplements dégradés. Comme la régénération des bandes résiduelles pouvaient présenter certains risques d’être mal régénérées et étant donné l’importance de la fonction paysage pour l’écotourisme, l’option de coupes progressives (CPE) est envisagée, permettant de maintenir un couvert qui sert alors de sources de semences et d’abris pour la régénération. Un dispositif de CPE a été installé en 2002 dans des bandes résiduelles étudiant à la fois les prélèvements et la préparation de terrain. En 2010, un dégagement à l’européenne (nettoiement) a été effectué sur la moitié de toutes les unités expérimentales afin d’évaluer l’effet de ce traitement sur la régénération en essences désirées. Jusqu’ici, trois suivis de la régénération ont été réalisés : en 2003 (un an après intervention), en 2008 (6 ans après intervention) et en 2010 (8 ans après intervention).

Une fois l’étape de l’établissement de la régénération accomplie, trois scénarios sont possibles dans le traitement de CPE : effectuer une ou des coupes secondaires (augmenter l’apport en lumière tout en conservant un couvert), effectuer la coupe finale (libérer complètement la régénération) ou laisser le peuplement résiduel en place s’il ne nuit pas à la régénération.

En 2013-2014, afin d’étudier l’évolution du peuplement résiduel et choisir l’option la plus pertinente, un inventaire du bois sur pied a permis de mesurer :

-l’accroissement moyen par classe de DHP;  l’évolution de la vigueur moyenne;

-la rentabilité de la récolte; –

l’intérêt faunique potentiel du peuplement.

Selon l’état actuel des peuplements et les prévisions qui ont été faites, la coupe finale du procédé de régénération par coupes progressives est proposée pour être réalisée prochainement afin de libérer la régénération établie. Parmi les arguments retenus, on retrouve :

– Valeur sur pied à l’hectare en décroissance;

– 30 à 40 % du volume est classé M, prêt à récolter;

– Volume de récolte intéressant, de qualité et de valeur;

– Libérer la régénération désirée en bouleau jaune installée qui :

o ne nécessite plus la protection de couvert, nécessaire au stade d’installation;

o vient d’être dégagée de la compétition de HEG et d’ERP;

o risque à nouveau d’être entravée si elle continue de pousser sous couvert;

Centre d’enseignement et de recherche en foresterie de Sainte-Foy inc. (CERFO)

Définition des objectifs de production et scénarios sylvicoles pour les principales productions des forêts privées de l’Abitibi. CERFO. Rapport 2011-17. 63 p. + 2 annexes.

Ce projet s’inscrit dans le cadre des activités de l’Agence de mise en valeur des forêts privées de l’Abitibi dont les orientations, pour l’horizon 2010-2014, visent notamment à y intensifier l’aménagement forestier (orientation No 1) et améliorer la planification des travaux sylvicoles (orientation No 2).

Les buts spécifiques étaient de définir des objectifs de production et élaborer les scénarios sylvicoles intégrant la prise en compte de la qualité des bois produits, à partir d’une revue de littérature portant sur l’effet des pratiques sylvicoles sur les propriétés du bois. Il s’agissait notamment de mieux documenter l’incidence de la densité des plantations sur les caractéristiques du bois.

Les scénarios sylvicoles élaborés permettront de doter les conseillers forestiers oeuvrant dans les forêts privées de l’Abitibi d’outils visant à faciliter et orienter leur prise de décision en forêt.

Intensification de la pratique sylvicole – Concepts, scénarios et propositions pour l’Outaouais – Rapport

Dans le contexte actuel où l’on doit chercher à augmenter les rendements en qualité et en valeur, la Commission régionale sur les ressources naturelles et le territoire public de l’Outaouais (CRRNTO) se penche sur la possibilité et les effets potentiels de l’intensification des pratiques sylvicoles. Elle a mandaté le CERFO et son partenaire OptiVert pour effectuer une revue de littérature et une consultation sur le sujet afin d’établir des propositions de scénarios intensifs avec leurs rendements.

L’intensification des pratiques sylvicoles est le niveau d’investissement (capital, travail, expertise) qui est appliqué pour accroître le flux de bénéfices issus d’un peuplement forestier. Elle est établie en fonction d’objectifs et de seuils de rendement déterminés dans la stratégie d’aménagement. On peut intensifier pour différents produits, par exemple : une culture de taillis pour la production de biomasse, une ligniculture de peupliers hybrides (PEH) pour de la pâte ou du déroulage, de très courtes rotations de jardinage ou un régime d’éclaircies pour la production de plusieurs billes de déroulage par tige. Les principaux paramètres sur lesquels le sylviculteur intervient au besoin sont la croissance, la composition et l’augmentation de qualité. La question de l’intensification nécessite cependant l’intégration des considérations économiques (optimisation des investissements, efforts nécessaires), sociales (acceptabilité) et environnementales (impacts sur la diversité de la flore et de la faune, sur les sols, l’eau et les paysages).

Quatre niveaux d’intensification de la pratique sylvicole sont proposés : extensif, de base, intensif et super-intensif. Dans ce dernier niveau, il faut distinguer particulièrement la sylviculture destinée à la production de bois de haute valeur versus la ligniculture, particulièrement sensible des points de vue social et environnemental. Les niveaux doivent être adaptés aux différents types de produits désirés. Ils ne sont pas nécessairement corrélés avec une augmentation des efforts et des investissements ou une perte de naturalité. Une synergie peut être réalisée à l’occasion entre les pratiques sylvicoles intensives et écosystémiques.

Une stratégie d’intensification de la pratique sylvicole axée sur l’augmentation de la qualité s’exerce habituellement sur les milieux les plus fertiles, à proximité des marchés et de la maind’œuvre. Cependant, une stratégie axée sur l’augmentation des volumes pourrait ne pas être exclusive aux zones les plus fertiles.

L’intensification de la pratique sylvicole se situe dans une démarche d’intensification de l’aménagement. Les enjeux et les objectifs locaux sont d’abord déterminés et les différentes stratégies possibles sont ensuite analysées. L’identification des zones d’aménagement intensif et de zones de production ligneuse super-intensive (élite) devrait plutôt être effectuée a posteriori de l’analyse comme c’est le cas dans l’exercice récent de planification stratégique de la Réserve faunique des Laurentides.

Contacter le chargé de projet pour plus de détails.

Dispositif expérimental de régénération du pin blanc par coupes progressives – Bilan des activités 2004 à 2006. CERFO. Rapport 2007-14. 50 p.

Au cours du XXe siècle, les développements technologiques (transport, récolte, etc.) ont facilité l’accessibilité aux massifs forestiers tant pour la protection contre les feux que pour les interventions sylvicoles (Bouillon, 2003). Ces développements ont affecté la dynamique naturelle des pinèdes blanches. En effet, les suivis de la régénération dans les travaux effectués au cours des dernières années confirment l’absence quasi-totale de régénération de pins blanc et rouge dans les strates à production prioritaire de pin et ces observations ont suscité un questionnement quant à la stratégie à adopter afin de préserver la vocation de ces superficies.

C’est dans ce contexte que la compagnie Commonwealth Plywood Ltée et le ministère des Ressources naturelles et de la Faune, en collaboration avec le CERFO, ont mis en place un important dispositif de comparaison de traitements depuis 2004. Ce dispositif a pour objectif de comparer et d’identifier les procédés de récolte et de régénération favorables aux pins blanc et rouge.

Le dispositif situé dans le secteur Alexandre au nord de Fort-Coulonge comprend 96 ha traités par coupe progressive uniforme (CPU) ontarienne, 12 ha par coupe progressive d’ensemencement du Québec (CPF), 20 ha en éclaircie commerciale de feuillus et de pins (ECF) du Québec et 17 ha en superficie témoin (TEM) non traitée, pour un grand total de 145 ha.

Suite aux interventions de récolte réalisées en 2005, il est possible de constater que le prélèvement toutes essences confondues est plus élevé dans la CPU que dans la CPF et la ECF. Cette différence est principalement due au prélèvement plus intense des petites tiges (10-22 cm DHP) dans la CPU par rapport aux autres traitements, ces classes de diamètres étant composées en majeure partie d’érables rouges et de sapins. Dans tous les cas, on produit des conditions de luminosité au sol permettant une bonne régénération du PIB, et ce de façon encore plus marquée dans la CPU que dans les autres traitements.

Des travaux de préparations de terrain et de reboisement lors d’une mauvaise année semencière ont été réalisés au printemps 2006 alors que des travaux de préparation de terrain en vue de l’ensemencement naturel lors d’une bonne année semencière ont été réalisés à l’été 2007. C’est le suivi de ces travaux au cours des prochaines années qui permettra de documenter des scénarios sylvicoles adaptés et applicables aux peuplements de pin blanc et rouge de l’Outaouais.

Pour augmenter la valeur du bois feuillu – L’éclaircie commerciale est une avenue intéressante

Dans un contexte d’augmentation de la valeur des terres, un scénario d’éclaircies commerciales peut être une avenue intéressante pour les propriétaires de boisés feuillus. En effet, il est possible d’améliorer la valeur du bois sur pied en augmentant la dimension et le volume de qualité sciage ou déroulage du bois feuillu, tout en générant un revenu intermédiaire avant la coupe finale.

Article paru dans le Monde forestier du mois d’octobre 2006

Résultats d’éclaircies commerciales dans l’érablière – Suivi après 8 ans. CERFO. Rapport 2005-10. 32 p. + 5 annexes.

De façon avant-gardiste, Produits forestiers Turpin (maintenant Lauzon Ressources Forestières) en collaboration avec le Centre collégial de transfert de technologie en foresterie (CERFO) installèrent en 1995 d’importants dispositifs expérimentaux visant à développer des scénarios sylvicoles performants pour la production de bois d’œuvre et mieux adaptés aux érablières de l’Outaouais dans le sous-domaine bioclimatique de l’érablière à bouleau jaune de l’ouest. Un de ces dispositifs, établi en 1995 sur le type écologique FE22, visait à comparer 2 méthodes de mise en application de l’éclaircie commerciale dans une érablière à feuillus tolérants de 70 ans et un témoin sans intervention. L’intervention traditionnelle d’assainissement (enlèvement prioritaire des arbres de faible vigueur) fut comparée à l’éclaircie sélective telle que définie par Schütz (1990) (identification des arbres d’avenir qui formeront le peuplement final et enlèvement des tiges gênantes au développement de leur cime). Le dispositif a été établi selon un plan en blocs complets aléatoires avec 3 répétitions (blocs).

Huit ans après coupes, l’accroissement radial des arbres d’avenir survivants a augmenté par rapport à la période précédente. L’ampleur de cet effet a été le même pour les deux types d’intervention pour toutes les classes de diamètre entre 12 et 46 cm, soit un gain de 0,45 mm/an par rapport aux parcelles témoins. Ce gain a été corroboré par d’autres observations dans la littérature. Néanmoins, davantage d’arbres d’avenir ont connu un fort gain d’accroissement suite à l’éclaircie sélective par rapport à la coupe d’assainissement.

L’accroissement net dans la coupe d’assainissement a été significativement supérieur (0,69 m²/ha/an) à celui de l’éclaircie sélective (0,04 m²/ha/an) et du témoin (0,23 m²/ha/an). Néanmoins, les taux d’accroissements en surface terrière des arbres d’avenir ont été semblables entre la coupe d’assainissement (0,19 m²/ha/an, 2,1 %), l’éclaircie sélective (0,11 m²/ha/an, 1,7 %) et le témoin (0,20 m²/ha/an, 1,6 %). Les différences d’accroissement net entre les traitements ont été attribuées à des différences de surface terrière et de vigueur résiduelles. En effet, après coupe d’assainissement, le peuplement était moins dense (17,7 m²/ha) et plus vigoureux (8,8 m²/ha) que dans la coupe d’éclaircie sélective (21,8 m²/ha et 7,3 m²/ha, respectivement) et l’accroissement a été significativement plus élevé.

Dans l’ensemble, les résultats, comparés à ceux de la littérature, suggèrent que dans des peuplements de feuillus durs (surtout des érablières à bouleau jaune) dont la vulnérabilité au chablis est faible (essences, position, épaisseur du dépôt), la maximisation de l’accroissement annuel net en surface terrière passe d’abord par :

-la diminution de la surface terrière pour atteindre un optimum entre 11 et 16 m²/ha;

-le maintien de la plus grande quantité possible de tiges vigoureuses (≥ 7,5 m²/ha);

-et la réduction des tiges susceptibles de mourir (faible vigueur ou susceptibilité aux perturbations naturelles ou auto-éclaircie dans une portion trop dense).

Finalement, il est recommandé d’effectuer le choix entre une éclaircie sélective, une éclaircie d’assainissement, ou une combinaison des deux, en fonction des objectifs de production :

− Modifier la composition du peuplement : éclaircie sélective ou d’assainissement;

− Augmenter le rendement total en récoltant la mortalité : coupe d’assainissement;

− Augmenter le rendement des arbres d’avenir : éclaircie sélective.

Modélisation des retours après feu, préparation de courbes de production et scénarios sylvicoles. CERFO. Rapport 2003-10. 37 p.

Les feux de forêt, survenus durant la dernière décennie dans la région 04, posent des difficultés de planification de l’aménagement forestier à long terme dans ce secteur, étant donné la difficulté à former des hypothèses d’évolution forestière crédibles. Une étude réalisée par CERFO à la demande de Kruger inc. – Scierie Parent (Boulfroy et al. 2001) a permis de développer, à partir de données d’inventaire, un modèle de prédiction de la régénération forestière naturelle 5 ans après feu pour le territoire du feu de Parent. Des hypothèses d’évolution de la composition forestière sur une cinquantaine d’années avaient ensuite été construites à partir des prédictions sur 5 ans. Kruger inc. – Scierie Parent avait ensuite mandaté CERFO pour la préparation de courbes de production en découlant, et la réalisation d’un nouveau calcul de possibilité incluant les nouvelles hypothèses d’évolution.

Guide sylvicole Aire commune 41-02 – Projet pilote. CERFO. Rapport 2000-15.

Les plans d’aménagement forestier doivent tenir compte des caractéristiques biophysiques (écologiques) pour la protection du territoire, dans les choix d’aménagement ou dans la formulation des divers scénarios sylvicoles. Le besoin se présente alors de rassembler dans un document, une synthèse des stations forestières avec leurs caractéristiques, leurs potentiels et leurs contraintes. De plus, pour faciliter le transfert des connaissances entre la pratique sylvicole et les plans d’aménagement forestier (et vice-versa), l’information disponibles sur les suivis sylvicoles doit être rassemblée par station et compilée.

Par conséquent, un guide sylvicole est élaboré en coordination avec le ministère des Ressources naturelles du Québec (MRNQ) et les bénéficiaires de l’aire commune 41-02 en Mauricie. Il s’adresse aux sylviculteurs, aux aménagistes ainsi qu’au personnel de terrain oeuvrant dans le secteur. Il contient une sère physiographique synthétisant les principales stations forestières. Pour chaque station apparaît une description du milieu, une description végétale, la caractérisation des potentiels et contraintes, les choix de production possible (fonctions prioritaires) et quelques notes sur la sylviculture. Dans une section subséquente apparaît une proposition de séquence de traitements des divers scénarios sylvicoles pour chacune des fonctions prioritaires. Une version sous forme de guide terrain a également été préparée.

Il s’agit d’une première approximation qui doit s’inscrire dans un processus évolutif. Des questions demeurent sur la dynamique naturelle, les effets des divers traitements sylvicoles et sur les scénarios à privilégier dans le contexte de la forêt irrégulière. Dans ce contexte, il apparaît essentiel d’intensifier et d’améliorer les suivis des effets des traitements sylvicoles et de la dynamique végétale et de les concevoir en accord avec les stations forestières. La participation de tous les intervenants est nécessaire pour l’implantation de ce système de rétroaction entre la pratique et la planification.