Wood ash application in sugar maple stands rapidly improves nutritional status and growth at various developmental stage. Forest Ecology and Management. 489 (2021) 119062

Pour y accéder: https://www.mdpi.com/1999-4907/12/3/273

Wood ash as soil amendment is increasingly being used globally to counter forest soil acidity, increase base cation availability, especially Ca, and correct foliar nutritional deficiencies/imbalances. Knowledge remains limited regarding the effects of wood ash in temperate hardwood forests dominated by sugar maple and supported by acidic soils with low availability of base cations. The main objective of this study was to determine short-term effects of wood ash application on the soil’s acid base-status and nutrient availability, foliar nutrition, and growth of seedlings and mature sugar maple trees. A first experiment was established in 15 stands across southeastern Quebec, which included an unamended control and a 20 Mg ha? 1 treatment. A layer of naturally regenerated sugar maple seedlings was present in these stands. A second experiment was conducted on four other sites, which included an unamended control and three ash treatments (5 Mg ha? 1, 10 Mg ha? 1, 20 Mg ha? 1); sugar maple seedlings were then planted at high density (50 × 50 cm). In Experiment 1, ash application resulted in increased pH and concentrations of P, Ca and Mg in the forest floor after 3 years. Only marginal treatment effect was detected in the upper mineral soil, where pH and Ca and Mg concentrations tended to be higher under the ash treatment. Nutritional diagnoses using the DRIS approach revealed that the different ash treatments were associated with a decrease in Ca deficiency and N excess in sugar maple (seedlings and mature trees). Using dendrochronological data from 288 trees, we measured a positive effect of the 20 Mg ha? 1 ash treatment on the basal area increment (BAI) of mature sugar maple from the first year after application. Within 3 years following ash application, mean annual BAI of sugar maple in the ash treatment was 20% higher (+1.9 cm2 y? 1) than that of the control. The ash treatments exerted no effect on sugar maple seedling growth. Varying wood ash doses had weak effects on seedling nutrition in Experiment 2. Our results indicate that ash application may exert positive short-term effects on the soil acid-base status, foliar nutrition, and diameter growth of mature sugar maple trees.

Plantation de cerisiers tardifs dans un contexte d’aménagement intensif. CERFO. Rapport 2012-18. 27 p. + 4 annexes.

Dans le rapport pour la CRÉ-O sur l’intensification des pratiques sylvicoles de l’Outaouais, le CERFO avait notamment proposé l’exploration de la plantation de feuillus nobles, dont le cerisier tardif, qui présente l’une des plus hautes valeurs sur les marchés. Ainsi, conformément à la volonté régionale d’intensifier la pratique sylvicole, un dispositif expérimental a été mis sur pied, dans le secteur du Lac Pinto, afin de déterminer la densité optimale à utiliser pour la plantation de cerisier tardif, dans la perspective d’un éventuel déploiement à plus grande échelle. Le but est de déterminer la densité permettant d’optimiser la croissance et la production de bois d’œuvre de qualité, tout en minimisant les investissements des 20 premières années en appliquant une gestion du risque basée sur une forte densité, afin de contrer les effets des pertes par le broutage et la compétition interspécifique. Le choix de tester les plantations à haute densité à cet effet a été effectué en accord avec le MRN.

Les plants de cerisier tardif ont été mis en terre au printemps 2012 et le mesurage initial du dispositif expérimental a été réalisé au début de l’été 2012. Les densités initiales visées étaient de 3 333, 4 444 et 6 666 tiges/ha. Les densités ayant effectivement été reboisées entre les andains et les sentiers de VTT correspondent à des densités globales de 3 267, 4 292 et 6 144 tiges/ha pour l’ensemble de la superficie désignée comme étant une plantation.

Le portrait initial du dispositif a été dressé et des considérations pertinentes pour les suivis futurs ont été mises en évidence.

Plantation de cerisiers tardifs dans un contexte de sylviculture intensive – Revue de littérature. CERFO. Rapport 2011-13. 28 p.

Cette revue de littérature traite de l’habitat naturel, des caractéristiques biologiques du cerisier tardif, de même que des éléments à considérer lors de l’établissement d’une plantation. Elle aborde brièvement les traitements sylvicoles qui seront probablement nécessaires pour mener avec succès la plantation à un stade futaie. Une attention particulière a été portée aux informations disponibles au Québec.

L’établissement de plantations de cerisier tardif répond à la fois à des objectifs économiques (bois de grande valeur) et à des objectifs écologiques (restauration, faune). Le site choisi pour l’établissement de telles plantations devra être protégé du vent, avoir un sol de texture moyenne et un bon drainage (classe 2 ou 3). Il est recommandé également de choisir un site qui se réchauffe hâtivement au printemps. La densité de plantation devra être suffisamment élevée pour éviter la formation de branches adventives. Il est préférable de détruire les arbres atteints du nodulier noir du cerisier sur le site. Il est aussi recommandé d’installer un système de protection contre les herbivores. La plantation en friche arbustive ou en friche forestière, de même que l’enrichissement ou la plantation en ambiance forestière nous semblent de bonnes options pour l’établissement de plantations de cerisier tardif.

Pour que les investissements soient rentables, un suivi attentif et régulier, tout comme l’application de divers traitements sylvicoles permettant de produire des arbres de grande valeur, apparaissent nécessaires. À moyen terme, il est souhaitable qu’un dispositif de recherche sur les plantations de cerisier tardif permette d’établir les conséquences sur les aspects environnementaux et fauniques, de même que de recommander une densité optimale de plantation en fonction de la qualité des tiges et de leur croissance. À long terme, un tel dispositif permettrait de combler les lacunes quant aux rendements qu’il est possible d’anticiper avec cette essence.