Évaluation de l’efficacité de la coupe progressive irrégulière à répondre aux enjeux de biodiversité dans l’UAF 82-51. Rapport 2014-11.

L’UAF 82-51 fait face à des enjeux écologiques importants qui nécessitent des solutions sylvicoles adaptées. Ainsi, l’évaluation des écarts entre la forêt préindustrielle et la forêt actuelle fait ressortir une réduction de la proportion d’épinettes dans les peuplements résineux et mélangés et une augmentation de la proportion de feuillus intolérants. Un écart est également observé entre la proportion préindustrielle et actuelle du stade mûr irrégulier à l’échelle de l’UAF. L’OPMV consacré au maintien de vieilles forêts et l’application de la stratégie d’aménagement durable du MFFP devraient contribuer à réduire un tel écart. Cependant, les intervenants disposent de très peu d’outils pour (1) choisir les pratiques sylvicoles adaptées permettant de répondre aux objectifs de maintien de certaines caractéristiques des forêts mûres et surannées, et (2) cibler les peuplements présentant le meilleur potentiel pour l’implantation de ces pratiques sylvicoles adaptées. Ce manque de ressources s’illustre d’ailleurs par un retard dans la réalisation des pratiques sylvicoles adaptées dans l’UAF. Les objectifs du présent projet étaient de déterminer les caractéristiques des peuplements qui présentaient le meilleur potentiel pour l’implantation de pratiques sylvicoles adaptées et d’évaluer si la Coupe progressive à régénération lente (CPIRL) pouvait être utilisée comme traitement pouvant maintenir des
attributs de vieilles forêts. L’analyse de la cartographie et de visites terrain a permis de développer une clé permettant de classer le potentiel des peuplements. Pour évaluer si la CPIRL
pouvait servir à cette fonction, un suivi du chantier Beaumesnil a été fait et des mesures de bois sur pied, chicots, débris ligneux et régénération ont été prises dans des peuplements traités en
CPIRL, en CPPTM (à titre comparatif) et des témoins. Les résultats pour les peuplements ayant subi des CPIRL montrent qu’il est possible de maintenir des attributs de vieilles forêts, au moins
similaires au témoin, lorsque le couvert initial est suffisant. Plusieurs recommandations sont proposées, dont celle de considérer des règles de prélèvement différentes axées sur le maintien d’un couvert résiduel qui pourrait réduire l’impact du traitement et maintenir davantage des attributs de vieilles forêts.

Évaluation de l’efficacité de la coupe progressive irrégulière à répondre aux enjeux de la biodiversité dans l’UAF 82-51 – Rapport final

L’UAF 82-51 fait face à des enjeux écologiques importants qui nécessitent des solutions sylvicoles adaptées. Ainsi, l’évaluation des écarts entre la forêt préindustrielle et la forêt actuelle fait ressortir une réduction de la proportion d’épinettes dans les peuplements résineux et mélangés et une augmentation de la proportion de feuillus intolérants. Un écart est également observé entre la proportion préindustrielle et actuelle du stade mûr irrégulier à l’échelle de l’UAF. L’OPMV consacré au maintien de vieilles forêts et l’application de la stratégie d’aménagement durable du MFFP devraient contribuer à réduire un tel écart. Cependant, les intervenants disposent de très peu d’outils pour (1) choisir les pratiques sylvicoles adaptées permettant de répondre aux objectifs de maintien de certaines caractéristiques des forêts mûres et surannées, et (2) cibler les peuplements présentant le meilleur potentiel pour l’implantation de ces pratiques sylvicoles adaptées. Ce manque de ressources s’illustre d’ailleurs par un retard dans la réalisation des pratiques sylvicoles adaptées dans l’UAF. Les objectifs du présent projet étaient de déterminer les caractéristiques des peuplements qui présentaient le meilleur potentiel pour l’implantation de pratiques sylvicoles adaptées et d’évaluer si la Coupe progressive à régénération lente (CPIRL) pouvait être utilisée comme traitement pouvant maintenir des attributs de vieilles forêts. L’analyse de la cartographie et de visites terrain a permis de développer une clé permettant de classer le potentiel des peuplements. Pour évaluer si la CPIRL pouvait servir à cette fonction, un suivi du chantier Beaumesnil a été fait et des mesures de bois sur pied, chicots, débris ligneux et régénération ont été prises dans des peuplements traités en CPIRL, en CPPTM (à titre comparatif) et des témoins. Les résultats pour les peuplements ayant subi des CPIRL montrent qu’il est possible de maintenir des attributs de vieilles forêts, au moins similaires au témoin, lorsque le couvert initial est suffisant. Plusieurs recommandations sont proposées, dont celle de considérer des règles de prélèvement différentes axées sur le maintien d’un couvert résiduel qui pourrait réduire l’impact du traitement et maintenir davantage des attributs de vieilles forêts.

Caractérisation des attributs de vieilles forêts dans des peuplements aménagés et des peuplements matures de la sapinière et de la pessière du Lac St-Jean. CERFO. Rapport 2013-04. 44 p. + 1 annexe.

Le projet vise à documenter différents attributs de vieilles forêts dans différentes classes d’âges de forêts dans la sapinière à bouleau blanc et la pessière à mousses. Dans chacun de ces domaines bioclimatiques, huit cas ont été répertoriés, soit des peuplements résineux et mixtes dans la sapinière et des pessières pures et mélangées dans la pessière. Les classes d’âges comparées étaient de 50 à 65 ans, 70 à 75 ans et 80 ans et plus dans la sapinière et de 70 à 85 ans, 90 à 95 ans et 100 ans et plus dans la pessière. De plus, des peuplements ayant fait l’objet de coupes partielles à sélection rapprochée (CPSR) ont également été inventoriés. Les attributs comparés sont la densité, la surface terrière, le diamètre moyen, la structure diamétrale, la proportion de gros bois, la proportion de tiges colonisées par du lichen arboricole, les débris ligneux, la classe de décomposition des débris ligneux, les gros débris ligneux, les chicots, les gros chicots et les souches.

Comme l’hypothèse de base est qu’il y a une différence entre les cas au sein d’un domaine bioclimatique et d’une composition donnée, le test d’hypothèse s’en trouve inversé. Par contre, les effectifs requis pour un tel test sont impossibles à obtenir dans une campagne terrain de l’envergure du présent projet. Le test d’hypothèse a donc été établi de manière conventionnelle et le seuil a été abaissé à 0,15 par mesure de précaution. Les résultats montrent que les peuplements de la sapinière résineuse inventoriés de classe d’âge 50-65 ans et 70-75 ans diffèrent peu de ceux classés 80 ans et plus et pourraient potentiellement être considérés comme de vieux peuplements en ce qui concerne les attributs mesurés. Par contre, dans les peuplements mélangés, les différences sont nombreuses et ceux-ci ne peuvent être considérés comme équivalents aux vieux peuplements. Pour la pessière, les peuplements mixtes de 70-85 et 90-95 ans montrent peu de différences avec les peuplements de 100 ans et plus et pourraient eux aussi être considérés comme de vieux peuplements en ce qui concerne les attributs mesurés. Par contre, dans les peuplements purs, quelques différences importantes sont présentes entre les vieux peuplements et les autres cas. De plus, l’âge mesuré dans les peuplements inventoriés montre qu’ils seraient plus vieux que l’âge estimé. Les résultats pour les peuplements ayant subi des coupes partielles soulèvent plusieurs interrogations quant à la pertinence de les considérer comme des vieilles forêts.

Historique de la consommation de produits forestiers et inventaire de bois dans les vieilles forêts dans la région de la Capitale-Nationale. CERFO et SHFQ. 90 p. + 4 annexes.

En 2003, de vant l’inquiétude grandissante des Québécois envers la gestion de la forêt, le gouvernement du Québec a m is sur pied la Commission d’étude sur la gestion de la forêt publique. En réponse aux recommandations de la Commission, le gouvernement a mis de l’avant en 2010, l a Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier. Cette dernière propose des changements importants, notamment la mise en œuvre de l’aménagement écosystémique des forêts et une gestion régionalisée des ressources.

Le principe de base de l’aménagement écosystémique consiste à préserver une diversité d’écosystèmes et d’espèces, selon le principe du filtre brut (Hunter et al., 1988), en considérant la variabilité des attributs des forêts naturelles (Landres et al., 1999) et de leur maintien à l’intérieur des forêts aménagées. Ce modèle d’aménagement serait le meilleur moyen de maintenir des écosystèmes sains et résilients et les multiples fonctions du milieu naturel (Gouvernement du Québec, 2011).Pour parvenir à faire un aménagement dit écosystémique, les aménagistes doivent diminuer l’écart entre les paysages naturels historiques et ceux aménagés actuellement. Pour ce faire, on doit procéder à une analyse de la variabilité naturelle de certains attributs clés de la forêt qui était présente avant la période de perturbations anthropiques majeures.

Afin de favoriser une approche régionalisée de la gestion des ressources, les commissions régionales sur les ressources naturelles et le territoire (CRRNT) ont été créées. Ces commissions ont le mandat de réaliser, en concertation avec les acteurs du milieu, des plans régionaux de développement intégré des ressources et du territoire (PRDIRT) du domaine de l’État. Ces PRDIRT orienteront les stratégies d’aménagement des forêts publiques québécoises à partir de 2013, en prenant en compte les principaux enjeux écologiques préalablement identifiés. Ces plans doivent définir les enjeux écologiques de leur région et, pour ce f aire, des portraits de forêts préindustrielles doivent être préparés. L’élaboration de ces portraits vise à d ocumenter les principaux enjeux écologiques observés à l’échelle du territoire québécois, soit :

– La diminution des proportions de forêts mûres et vieilles;

– La raréfaction de certaines formes de bois mort;

– La simplification des structures internes des peuplements;

– La modification de la composition végétale des forêts;

– La modification de l’organisation spatiale des forêts;

– La présence des espèces fauniques et floristiques sensibles à l’aménagement forestier.

Caractérisation des vieilles forêts boréales canadiennes – Rapport

La forêt boréale fait l’objet d’une attention soutenue. Un regroupement tel que l’Initiative boréale canadienne ou la campagne de Greenpeace sur la forêt boréale en sont des exemples. Les vieilles forêts boréales, par leurs attributs particuliers (bois mort de forte dimension et structure complexe, notamment) et par le fait qu’elles sont visées par les pratiques d’aménagement forestier, suscitent encore plus d’intérêt.

Toutefois, peu d’informations sont disponibles sur l’abondance de ces écosystèmes. Les critères permettant d’identifier les vieilles forêts sont nombreux et les définitions, variées. De plus, la multiplicité des termes servant à nommer les vieilles forêts est telle qu’il devient difficile de communiquer efficacement à leur sujet. Il existe donc un besoin de fournir des informations objectives et scientifiquement appuyées pour documenter la situation des vieilles forêts boréales canadiennes.

Les principaux objectifs de la présente étude sont de définir ce que sont les vieilles forêts boréales, de résumer leur importance, d’en déterminer les proportions au Canada et de faire un survol des différentes pratiques visant leur maintien en forêt boréale aménagée.

Nous établirons d’abord la zone d’étude (section 0), dans laquelle nous traiterons le concept étudié (section 2) et où nous tenterons de caractériser son importance (section 3) et son abondance (section 4) ainsi que des modèles de gestion permettant le maintien de ces forêts particulières (section 5).

Contacter le chargé de projet pour plus d’informations.