Rapport_final_CERFO_1999-01.pdf
Dans le but d’améliorer la documentation (choix des tables de production) du plan général d’aménagement forestier de l’aire commune 41-02 (région écologique 3c-t), des indices de qualité de station (IQS) ont été calculés pour les essences résineuses principales en fonction du type écologique.
Pour ce faire, la méthode d’analyse de tiges a été retenue. L’identification du potentiel réel des sites étant désirée, des corrections d’âge ont été effectuées pour tenir compte des pertes de croissance causées par l’oppression juvénile et les épidémies de tordeuse des bourgeons de l’épinette. Quatre essences ont été échantillonnées : l’épinette blanche, l’épinette rouge, l’épinette noire et le sapin baumier. Les épinettes rouge et noire ont été traitées comme une seule. L’échantillonnage s’est fait sur les types écologiques les plus présents dans l’aire commune, c’est-à-dire les types MJ22, RE20, RE21, RS50 et RS52. Étant donné leur similitude et leur superficie, les types RE20 et RS50 ont été regroupés. Les IQS ont été calculés pour chacune des essences sur chacun des types écologiques, pour ensuite permettre la comparaison de productivité des différents types écologiques pour chacune des essences.
Le modèle utilisé est une modification de l’équation de Chapman-Richards et s’ajuste très bien aux données disponibles, les coefficients de détermination (R2 ) variant de 0.93 à 0.98. Pour leur part, les IQS varient de 20.55 m à 50 ans (sapin sur MJ22) à 14.25 m à 50 ans (épinettes rouge et noire sur RS52). Les tests statistiques démontrent des différences significatives au seuil minimum de 5 % dans la majorité des cas mais démontrent que les types écologiques RS50 et RS52 peuvent être regroupés en ce qui a trait aux épinettes rouge et noire, leur productivité étant semblable en terme d’IQS.
Les IQS obtenus démontrent des différences significatives de croissance non seulement d’un type écologique à l’autre, mais aussi d’une essence à l’autre sur un même type. Il s’avère donc très important de considérer le potentiel de chaque espèce sur chaque station lorsque l’on veut modéliser la croissance d’un peuplement et lors des décisions d’aménagement.