Suivi de remise en production par l’ensemencement aérien – Volet 1. CERFO. Rapport 2000-13. 42 p.

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Suite à l’ensemencement aérien effectué conjointement par le CERFO et la compagnie Domtar à l’automne 1998 et au printemps 1999 dans l’aire commune 74-02, un suivi de la régénération a été exécuté à l’automne 1999. Ce suivi a pour but de vérifier l’efficacité des opérations d’ensemencement. Quatre secteurs ont été ensemencés soit : en pin blanc, en pin gris, en épinette blanche, en épinette noire avec un mélange de ces essences, selon le type de terrain rencontré. Les résultats des secteurs du lac Bell et du lac Reid, ensemencés à la volée et par des mini-serres avec du pin blanc, sont aussi compilés dans ce rapport.

Les compilations et les analyses effectuées grâce aux données terrain démontrent que bien que l’ensemencement aérien ait permis l’établissement d’un certain nombre de semis sur certains sites, ce nombre n’est pas suffisant pour permettre la régénération d’un peuplement forestier. Les taux d’établissement des semis sont faibles, se retrouvant généralement sous la barre des 500 tiges à l’hectare.

Cependant, considérant les conditions difficiles de croissance de la saison 1999, nous ne sommes pas en mesure d’éliminer de façon définitive l’ensemencement aérien comme moyen de régénération. Il est toutefois important d’admettre que malgré une planification et une réalisation minutieuse des opérations, les conditions climatiques durant la période de germination sont des éléments critiques et incontournables. En effet, la sécheresse importante qu’ont connue les secteurs à l’étude au printemps et à l’été 1999 peut expliquer en grande partie l’absence de semis des essences ensemencées. Les conditions difficiles de cette saison de croissance ont causé une diminution dans l’installation des semis de l’ensemble des essences, causant même la disparition d’une partie des semis de 1998 inventoriés dans les parcelles échantillons permanentes.

Comme il a été établi que les graines de pin gris pouvaient poursuivre leur germination jusqu’à 5 ans après leur épandage, un second suivi de l’évolution des secteurs s’avérerait intéressant pour permettre de déterminer le succès réel des opérations.