En forêt feuillue québécoise, les volumes de qualité sont devenus une denrée rare et la régénération en espèces semi-tolérantes est si difficile que l’innovation est désormais obligatoire. Depuis plusieurs années, le jardinage par pied constituait la recette sylvicole communément adoptée pour ce type de peuplement. Or, dans le cadre de son application pratique dans les forêts du Québec, les problèmes de qualité persistent toujours et on assiste de plus à des déficiences de la régénérations pour plusieurs espèces semi-tolérantes comme le bouleau jaune. Dans le but de favoriser cette essence en quantité et qualité, l’aménagement équienne intensif s’avère dans certains cas une avenue pertinente.
Article paru dans le Monde forestier du mois de juillet 2008