Évaluation des impacts des activités de sensibilisation aux cultures autochtones – Rapport final

Le présent mandat a pour objectif général d’évaluer les impacts des activités de sensibilisation à la culture autochtone réalisées par la CFL auprès de ses employés. Plus spécifiquement, en étroite collaboration avec la chargée de projet du CFL, il s’agit de :

▪ Identifier les objectifs généraux poursuivis par les activités de sensibilisation;

▪ Développer un outil d’évaluation des impacts (contenu et format);

▪ Assurer le transfert de cet outil au personnel du CFL.

Analyse des impacts du nouveau régime forestier

Dans le cadre de la mise en place du nouveau régime forestier, le MRNF désire mesurer les impacts économiques de certaines mesures proposées par la stratégie d’aménagement durable des forêts (SADF) telles que l’application du nouveau Règlement sur l’aménagement durable des forêts (RADF) et la mise en œuvre des principes de l’aménagement écosystémique. Pour ce faire, le Service de la tarification et des évaluations économiques du MRNF a mandaté le Centre d’enseignement et de recherche en foresterie de Sainte-Foy (CERFO) afin de produire une simulation d’un plan de récolte de 10 ans pour l’UAF 024-52 selon un scénario conforme au régime forestier actuel (RNI) et un autre mettant en place certaines mesures proposées par la stratégie d’aménagement durable des forêts (SADF). Dans le cadre de ce mandat, le CERFO devait produire les différents plans de récolte et le MRNF se chargeait ensuite des analyses d’impacts économiques.

Le présent document présente les méthodes retenues par le CERFO afin de produire les simulations.

Contacter le chargé de projet pour plus d’informations.

Analyse d’impact pour le développement des concepts d’aménagement écosystémique dans le cadre du projet pilote de la Réserve faunique des Laurentides – UAF 023-51. CERFO. Rapport 2010-32. 67 p. + 1 annexe.

Dans la poursuite du projet pilote visant le développement d’une approche d’aménagement écosystémique dans la réserve faunique des Laurentides (RFL), le ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF) a décidé d’évaluer les impacts de certaines orientations prises pour l’unité d’aménagement forestier 031-53, dans une autre portion de la RFL, soit l’UAF 023-51, caractérisée notamment par une composition forestière davantage mixte. Le présent projet visait essentiellement à évaluer si la prise en compte d’indicateurs écosystémiques pouvait s’harmoniser avec l’utilisation d’approches de sylviculture orientées vers une production ligneuse intensive.

Une série de scénarios d’aménagement a donc été développée, leurs impacts respectifs ont été évalués puis comparés, dans le but d’assister le processus d’aide à la décision en vue d’élaborer une éventuelle stratégie d’aménagement. Ce processus a été réalisé sous l’égide d’un sous-groupe de travail du Comité d’experts sur les solutions regroupant notamment des représentants du MRNF, de l’Université Laval, de la SEPAQ et de l’industrie forestière.

Ce projet a permis d’expérimenter l’utilisation conjointe d’indicateurs écosystémiques et économiques pour la comparaison de divers scénarios d’aménagement. Les éléments à retenir de ces analyses d’impacts sont :

-Une orientation axée essentiellement sur la maximisation de la possibilité SEPM peut engendrer des coûts importants;

-À l’instar des indicateurs écologiques, la prise en compte d’indicateurs économiques est indispensable pour réaliser des choix éclairés;

-Chaque cas est particulier : les analyses de sensibilité doivent être faites pour chaque UAF;

-Dans le cas de l’UAF 023-51, il est possible de concevoir des scénarios d’aménagement permettant de répondre aux enjeux écologiques, tout en assurant un retour positif sur les investissements;

-Dans le cas de l’UAF 023-51, la maximisation de la valeur actualisée nette, conjuguée à la rencontre des objectifs en matière de maintien de la représentativité des vieilles forêts, nécessite d’avoir recours à la fois au régime sylvicole intensif et aux coupes partielles.

Mesure des impacts des processus de planification tactique et opérationnelle en comparaison avec la situation actuelle – Rapport

La présente étude cherche à répondre à la question suivante : Le nouveau régime forestier va-t-il entraîner des impacts financiers sur les activités de planification et d’opérations de l’ensemble des usagers du territoire? Pour tenter de répondre à cette question, plusieurs éléments des processus actuels et ceux proposés dans le cadre des modifications du régime forestier sont considérés.

La présente étude considère l’ensemble des activités de planification forestière, de GIRT et d’opérations sur le terrain représentatives du Québec. Afin de calculer les coûts par m3 récolté, l’évaluation a été réalisée en tenant compte d’un territoire témoin qui est la région de l’Outaouais, validé par des paramètres et des informations provenant des régions de la Mauricie, de l’Abitibi-Témiscamingue et de Laurentides-Lanaudière.

Le scénario retenu présente une réduction des coûts de près de 2,55 $/m3 (3,57 M $), soit une augmentation de 0,53 $/m3 (0,74 M $) pour des coûts reliés aux planifications tactique et opérationnelle et une réduction de 3,08 $/m3 (4,3 M $) reliée à la sylviculture et aux opérations forestières.

Contacter le chargé de projet pour plus d’informations.

Étude de l’impact de divers travaux sylvicoles sur la régénération de feuillus tolérants dans l’Outaouais. Les Entreprises Pro-Folia et CERFO. 18 p.

Étant donné l’objectif de restauration du chêne rouge du projet, la revue de littérature a porté sur l’autécologie de l’espèce, la régénération naturelle, la relation entre la densité du couvert et la régénération naturelle, les procédés de récolte favorisant la régénération du chêne rouge, le reboisement, l’ensemencement et la germination des semences, les rendements et la croissance ainsi que la densité des peuplements.

Discussions sur les mesures d’atténuation de l’impact de la mise en place des aires protégées en milieu forestier. CERFO. Rapport 2000-16.

Au Québec, 2.84 % de la superficie de l’ensemble du territoire est actuellement considérée comme aires protégées, divisée en deux grandes catégories : les prélèvements autorisés (catégories IV et VI) et sans prélèvements autorisés, sous forme de parcs nationaux et québécois, réserves écologiques, etc. (catégories III et IV). Le pourcentage de superficie occupée est habituellement l’un des standards retenus pour l’appréciation des efforts. La moyenne mondiale était de l’ordre de 8,84 % en 1996.

Le Québec s’apprête à emboîter le pas en fixant un objectif de 8 % de la superficie de son territoire en aires protégées. Cette augmentation devrait être répartie selon les six catégories d’aires protégées.

Or, en foresterie, l’équation directe «perte de territoire = perte de possibilité», que craignent plusieurs intervenants pour l’approvisionnement des usines de sciage et de pâte et papier, est inexacte. La forêt québécoise n’est pas souvent dans un état de normalité. L’impact dépendra ainsi de la structure de chacun des massifs forestiers considérés dans les calculs de chacune des aires considérées.

Des mesures d’atténuation sont possibles dans plusieurs cas. Plusieurs groupes au Québec travaillent déjà sur des mesures d’atténuation ou des stratégies d’intensification. On retrouve d’abord le groupe sur l’intensification de l’aménagement forestier coordonné par le consultant Pierre Mathieu. Dans le cadre d’une entente entre l’Association des manufacturiers de bois de sciage du Québec (AMBSQ) et le Fond mondial pour la faune (WWF), un document a été produit sur le sujet.

L’objectif du présent travail est de démontrer l’effet des diverses structures d’âge de la forêt sur la possibilité forestière et d’effectuer un inventaire des mesures d’atténuation possibles de l’impact de la mise en place des aires protégées en milieu forestier sur les terres publiques. Des sections générales sur la classification des aires protégées, sur quelques notions d’aménagement et sur certains modèles pour l’utilisation du territoire ont été ajoutées afin de permettre au lecteur de comprendre et évaluer ce que sont les aires protégées et leur compatibilité avec la production ligneuse, de rappeler la mécanique des décisions sur l’évaluation de la possibilité et enfin de situer les processus d’atténuation en fonction des choix d’utilisation du territoire.