caractéristiques écologiques

Guide sylvicole Aire commune 41-02 – Projet pilote. CERFO. Rapport 2000-15.

G. Lessard, S. Côté, B. Ménard, F. PelletierRapports

Les plans d’aménagement forestier doivent tenir compte des caractéristiques biophysiques (écologiques) pour la protection du territoire, dans les choix d’aménagement ou dans la formulation des divers scénarios sylvicoles. Le besoin se présente alors de rassembler dans un document, une synthèse des stations forestières avec leurs caractéristiques, leurs potentiels et leurs contraintes. De plus, pour faciliter le transfert des connaissances entre la pratique sylvicole et les plans d’aménagement forestier (et vice-versa), l’information disponibles sur les suivis sylvicoles doit être rassemblée par station et compilée.

Par conséquent, un guide sylvicole est élaboré en coordination avec le ministère des Ressources naturelles du Québec (MRNQ) et les bénéficiaires de l’aire commune 41-02 en Mauricie. Il s’adresse aux sylviculteurs, aux aménagistes ainsi qu’au personnel de terrain oeuvrant dans le secteur. Il contient une sère physiographique synthétisant les principales stations forestières. Pour chaque station apparaît une description du milieu, une description végétale, la caractérisation des potentiels et contraintes, les choix de production possible (fonctions prioritaires) et quelques notes sur la sylviculture. Dans une section subséquente apparaît une proposition de séquence de traitements des divers scénarios sylvicoles pour chacune des fonctions prioritaires. Une version sous forme de guide terrain a également été préparée.

Il s’agit d’une première approximation qui doit s’inscrire dans un processus évolutif. Des questions demeurent sur la dynamique naturelle, les effets des divers traitements sylvicoles et sur les scénarios à privilégier dans le contexte de la forêt irrégulière. Dans ce contexte, il apparaît essentiel d’intensifier et d’améliorer les suivis des effets des traitements sylvicoles et de la dynamique végétale et de les concevoir en accord avec les stations forestières. La participation de tous les intervenants est nécessaire pour l’implantation de ce système de rétroaction entre la pratique et la planification.

Remise en production par l’ensemencement aérien. CERFO. Rapport 1999-07. 17 p. + 7 annexes.

D. Blouin, G. LessardRapports

En 1997, le CERFO, en collaboration avec le CTA et Produits Forestiers Domtar, réalisait une étude de faisabilité de l’ensemencement aérien (Lessard et al., 1997). Parmi les principales recommandations, on retrouve un choix judicieux des essences en fonction des caractéristiques écologiques des sites, le traitement de certains types de semence, la nécessité de la préparation de terrain, le choix de la période d’ensemencement, l’utilisation d’un système de positionnement GPS à bord de l’appareil d’épandage et le choix des périodes de travail en fonction des conditions météorologiques.

En décembre 1997, Produits Forestiers Domtar faisait une demande de semences en vue de l’ensemencement aérien de certains secteurs du Lac de l’Écorce, de la Baie du Serpent et Sauterelle (UG 74-02).

Au printemps 1998, à l’automne 1998 et au printemps 1999, l’ensemencement aérien de pin blanc, d’épinette blanche et d’épinette noire en mélange avec du pin gris fut réalisé sur une superficie de 412 ha dans l’unité de gestion 74-02 avec Produits Forestiers Domtar.

Avant l’ensemencement aérien de 1998, un dispositif fut installé pour vérifier l’impact réel de l’ensemencement aérien. Des quadrats de 4 m2 ont été utilisés (Cameron et Foreman, 1994) pour être en mesure de comparer et quantifier l’installation de la régénération issue de semences naturelles et la régénération issue de semences ensemencées, et ce pour chacune des essences utilisées.

Le présent rapport fait état de l’ensemble des travaux d’ensemencement réalisés. Un suivi après la première saison de croissance pourra se faire en collaboration avec les agents du ministère des Ressources naturelles de l’unité de gestion de Maniwaki et les partenaires. Cet inventaire permettra de vérifier l’installation de la régénération alors que des inventaires après 3 et 7 ans permettront de suivre la progression des semis servant à évaluer les effets réels des traitements.