Identification des secteurs propices à la récupération de la biomasse résiduelle dans la MRC du Haut-St-François. CERFO et CFL. Rapport 2009-05. 59 p. + 3 annexes.

La MRC du Haut-St-François cherche à valoriser, chez les petits propriétaires forestiers, les résidus de récolte à des fins de production d’énergie. Depuis l’été dernier, elle a d’ailleurs débuté l’exercice à petite échelle. Par contre, cette récolte doit se faire en tenant compte de la capacité des sols à maintenir leur fertilité à long terme. L’exportation d’une partie de la biomasse forestière entraîne en effet nécessairement l’exportation d’éléments minéraux qui s’y retrouvent. Et ce manque à gagner de minéraux peut, dans certains cas, entraîner une diminution de la fertilité du sol.

Ce projet a pour objectif de proposer, pour le territoire de la MRC du Haut-St-François, une échelle relative qui aide le praticien à identifier le degré de sensibilité des sites à la récolte de la biomasse, en se basant sur des critères facilement identifiables sur le terrain.

Identification du potentiel réel des sites (indices de qualité de station potentiels) – Aire commune 43-19. CERFO. Rapport 2000-07. 40 p.

Dans le but d’améliorer la documentation (choix des tables de production) du plan général d’aménagement forestier de l’aire commune 43-20 (régions écologiques 5b-t et 5c-t), des indices de qualité de station potentiels (IQSp) ont été calculés pour les essences résineuses principales (épinette noire et pin gris) en fonction des types écologiques.

Pour ce faire, la méthode d’analyse de tiges a été retenue. L’identification du potentiel réel des sites étant désirée, des corrections d’âge ont été effectuées pour tenir compte des pertes de croissance causées par l’oppression juvénile et les épidémies de tordeuses des bourgeons de l’épinette (dans le cas de l’épinette noire). L’échantillonnage s’est fait sur les types écologiques les plus importants dans l’aire commune en terme de superficie, c’est-à-dire les types MS22 (27%), RE22 (20%), RS22 (19%) et RE21 (10%). Les IQSp ont été calculés pour les deux essences sur chacun des types écologiques, pour ensuite permettre la comparaison de productivité des différents types écologiques pour chacune des essences.

Le modèle utilisé est une modification de l’équation de Chapman-Richards et s’ajuste très bien aux données disponibles, les coefficients de détermination (R2 ) variant de 0.80 à 0.93 pour l’épinette noire et de 0,94 à 0,97 dans le cas du pin gris. Pour leur part, les IQSp varient de 11,5 m à 50 ans à 14,0 m à 50 ans pour l’épinette noire (types écologiques RE22 et MS22) et de 14,0 m à 50 ans à 17,7 m à 50 ans (types écologiques RE21 et MS22). Les tests statistiques démontrent des différences significatives au seuil minimum de 5 % pour l’ensemble des courbes relatives à l’épinette noire, alors que les courbes d’IQSp du pin gris sont semblables pour les types écologiques RS22 et MS22. Elles peuvent être regroupés si désiré.

Les IQS obtenus démontrent des différences significatives de croissance non seulement d’un type écologique à l’autre, mais aussi d’une essence à l’autre sur un même type. Il s’avère donc très important de considérer le potentiel de chaque espèce sur chaque station lorsque l’on veut modéliser la croissance d’un peuplement et lors des décisions d’aménagement.

Les études de volume, les relations entre le diamètre à hauteur de souche et le diamètre à hauteur de poitrine ainsi que les longueurs utilisables ont aussi mis en évidence l’influence importante des types écologiques sur les rendements et la croissance des deux essences à l’étude. Les sapinières s’avèrent plus productives que les pessières, tel que prévu originalement.

Guide d’identification de l’érable piqué – Field Guide for Identifiying Birdseye Maple. CERFO. 29 p.

Résumé : Le phénomène encore mal compris des mouchetures produit un bois dont l’aspect visuel est très apprécié. Bien que le phénomène des mouchetures se retrouve sur le bouleau jaune, le bouleau blanc, le hêtre à grandes feuilles et le frêne d’Amérique, il est plus fréquent sur l’érable à sucre. Le guide n’illustre que le phénomène observé sur l’érable à sucre. 


Summary : The birdseye grain in wood, which is still somewhat of a mystery, has considerable visual appeal. Although this phenomenon occurs in yellow birch, white birch, American beech and white ash, it is more common in sugar maple. The present guide deals only with birdseye in sugar maple.