Restauration de la connectivité des habitats de la tortue mouchetée. CERFO. Rapport 2020-09. 18 pages.

La portion méridionale du territoire de la municipalité de Bristol est caractérisée par son vaste réseau de milieux humides dont la dynamique est fortement influencée par les activités des castors. Ce territoire est renommé pour son étonnante biodiversité et constitue des habitats pour plusieurs espèces de tortues en situation précaire dont la tortue mouchetée. L’empreinte historique des activités industrielles forestières et minières a laissé en héritage une chaîne de marais fragmentés par un réseau de chemins aujourd’hui peu entretenus. La connectivité des
habitats humides en est largement affectée. À cela, s’ajoute les démantèlements anthropiques de barrages de castor pour régler temporairement les inondations répétitives du réseau routier. Les
occurrences de ces phénomènes sont exacerbées par les variations du régime hydrique engendrées par les changements climatiques. Parce que les ponceaux sont souvent bloqués par les castors, la tortue mouchetée doit emprunter l’emprise des routes pour se déplacer lors de ses migrations saisonnières notamment durant la période de ponte ou utilise celle-ci pour y déposer directement ses œufs. Ces situations accroissent les risques de collision avec les véhicules routiers et de braconnage. Pour mitiger ces menaces sur un site de traverse de marais, un projet a été réalisé conjointement avec la municipalité de Bristol afin de rétablir la connectivité des milieux humides en permettant la libre circulation de l’eau et en rehaussant la hauteur de l’emprise
de la route avec du matériel granulaire de fort diamètre. Ce projet constitue une deuxième phase d’un plus vaste projet concernant la connectivité des habitats de la tortue mouchetée dans la municipalité de Bristol.

Contacter le chargé de projet pour plus d’informations.

Suivi et entretien 2019 des systèmes de contrôle des niveaux d’eau en lien avec les barrages à castor réalisés dans les habitats de la tortue mouchetée (Emyboida blandingii) en Outaouais – Rapport final. CERFO. 2020-10

Pour contrer les risques de démantèlement de barrages de castor par les municipalités dans l’habitat de la tortue mouchetée, six systèmes de contrôle de niveaux d’eau ont été installés entre août 2016 et 2019 dans la MRC Pontiac en Outaouais. L’intensité de la crue printanière qu’a connue cette région en 2019 ainsi que les activités des castors ont endommagé certains aménagements. Des modifications et ajustements ont été apportés aux systèmes de contrôle du niveau d’eau afin de les remettre opérationnels. Ce rapport présente l’état de situation avant intervention et les correctifs qui ont été apportés.

Contacter le chargé de projet pour plus d’informations.

Intensification de l’aménagement forestier au CERFO

L’aménagement forestier durable est l’un des secteurs qui font la renommée du CERFO. Le CERFO a notamment travaillé sur plusieurs stratégies québécoises de production de bois, la commission d’étude sur la gestion de la forêt (volet possibilité forestière de la commission Coulombe), la restauration d’espèces en régression, l’harmonisation, la production et la protection par le biais de zonages de type Triade, l’exploration des aires protégées de catégorie non strictes et du concept d’aires protégées polyvalentes, les approches de planification par chantiers, les divers intrants de simulation ainsi que sur l’implantation des calculs de possibilités forestières.

Restauration de la connectivité des habitats de la tortue mouchetée (Emydoidea Blandingii). CERFO. Rapport 2018-16.

La portion méridionale du territoire de la municipalité de Bristol est caractérisée par son vaste réseau de milieux humides dont la dynamique est fortement influencée par les activités des castors. Ce territoire est renommé pour son étonnante biodiversité et constitue des habitats pour plusieurs espèces de tortues en situation précaire dont la tortue mouchetée. L’empreinte historique des activités industrielles forestières et minières a laissé en héritage une chaîne de marais fragmentés par un réseau de chemins aujourd’hui peu entretenus. La connectivité des habitats humides en est largement affectée.

À cela, s’ajoute les démantèlements anthropiques de barrages de castor pour régler temporairement les inondations répétitives du réseau routier. Les occurrences de ces phénomènes sont exacerbées par les variations du régime hydrique engendrées par les changements climatiques. Parce que les ponceaux sont souvent bloqués par les castors, la tortue mouchetée doit emprunter l’emprise des routes pour se déplacer lors de ses migrations saisonnières notamment durant la période de ponte ou utilise celle-ci pour y déposer directement ses œufs. Ces situations accroissent les risques de collision avec les véhicules routiers et de braconnage. Pour mitiger ces risques sur deux sites de traverses de marais, un projet a été réalisé conjointement avec la municipalité de Bristol afin de rétablir la connectivité des milieux humides en permettant la libre circulation de l’eau et en rehaussant la hauteur de l’emprise de la route avec du matériel granulaire de fort diamètre.

Rapport complet confidentiel.

Identification et aménagement des habitats prioritaires de la tortue mouchetée en Outaouais – Rapport

À partir de la cartographie des étangs à castor de la MRC Pontiac et des informations fournies par les municipalités de Bristol et de Clarendon, 13 sites potentiels d’aménagement de systèmes de contrôle du niveau d’eau ont été pré-identifiés dans l’habitat de la tortue mouchetée afin de réduire les menaces d’émissions de mise en demeure pour le démantèlement des digues auprès des propriétaires fonciers. Les visites sur le terrain ont permis de sélectionner quatre sites potentiellement aménageables (30,86 ha) dont deux ont été priorisés par les municipalités (15,8 ha). Le rapport évalue les ressources financières et humaines nécessaires à l’aménagement de deux systèmes de contrôle des niveaux d’eau. Un plan de financement, de partenariat et de mise en œuvre est proposé de même qu’un plan de suivi des aménagements.

Restauration et amélioration de 75ha d’habitats de la tortue mouchetée (Emydoidea blandingii) en Outaouais – Rapport final phase 2

Bien que certaines occurrences de tortues mouchetées aient été mentionnées dans quelques régions du Québec, les seules populations inventoriées sont localisées dans le sud-ouest du Québec en Outaouais. Les milieux humides autour du lac Armstrong dans la municipalité de Clarendon totalisaient environ 60ha d’habitat de grande qualité pour cette espèce avant le démantèlement d’un barrage de castor sur le principal émissaire du lac, le ruisseau Birch. Environ 50 ha ont alors été partiellement asséchés. Deux structures hydrauliques ont été mises en plan et aménagées afin de restaurer ces habitats sur une propriété de Conservation de la nature Canada. Ce rapport présente les étapes de réalisation de ces aménagements entre le 20 et le 30 novembre 2017.

Contacter le chargé de projet pour plus d’informations.

Suivi des aménagements des systèmes de contrôles des niveaux d’eau dans les étangs à castor réalisés en 2016 pour la tortue mouchetée (Emidoida Blandingii) en Outaouais – Rapport final

Pour contrer les mises en demeure de démantèlement de barrages de castor par les municipalités dans l’habitat de la tortue mouchetée, quatre systèmes de contrôle de niveaux d’eau ont été installés en 2016 dans la MRC Pontiac en Outaouais. La crue printanière presque centenaire qu’a connue cette région au printemps 2017 a endommagé les aménagements nécessitant des ajustements pour assurer le bon fonctionnement des infrastructures de contrôle. Ce rapport présente l’état de situation avant intervention et les correctifs qui ont été apportés.

Contacter le chargé de projet pour plus d’informations.

Restauration et amélioration de 75ha d’habitats de la tortue mouchetée (Emydoidea blandingii) en Outaouais – Rapport phase 1

Bien que certaines occurrences de tortues mouchetées aient été mentionnées dans quelques régions du Québec, les seules populations inventoriées sont localisées dans le sud-ouest du Québec en Outaouais. Les habitats documentés se trouvent généralement dans les milieux humides contrôlés par les castors. Le plan de rétablissement pour cette espèce identifie le démantèlement des barrages comme une des menaces les plus sérieuses pour le maintien des habitats cette espèce et identifie dans les actions prioritaires l’aménagement de systèmes de contrôle du niveau de l’eau afin de contrer les mises en demeure des municipalités envers les propriétaires fonciers afin qu’ils assurent la libre circulation de l’eau en démantelant les digues de castors jugées à risque pour l’intégrité du réseau routier. Ce rapport présente les étapes réalisées pour l’aménagement de quatre systèmes de contrôle et les résultats sous forme principalement photographique dans les municipalités de Bristol et Clarendon, MRC Pontiac.

Contacter le chargé de projet pour plus d’informations.

Étude de préfaisabilité de restauration de l’habitat de la tortue mouchetée en Outaouais. Rapport 2016-09. 45 pages et annexes.

Afin d’évaluer les coûts de restauration et d’amélioration de certains habitats de la tortue mouchetée en Outaouais, une étude a été entreprise pour circonscrire les sites potentiels à aménager. Le rapport évalue les ressources financières et humaines nécessaires à la réalisation de deux types d’aménagement. Le projet propose des plans et devis réalisés par une firme d’ingénierie relatifs à l’aménagement d’infrastructures pour rehausser le niveau de l’eau de 40 cm au lac à Armstrong sur une propriété de Conservation Nature Canada dans la municipalité de Clarendon, MRC Pontiac. Le deuxième type d’aménagement proposé concerne l’installation de quatre systèmes de contrôle du niveau de l’eau sur autant d’étangs à castor potentiellement utilisés par la tortue mouchetée dans la municipalité de Bristol. Le rapport présente une analyse de la législation et de la réglementation québécoise actuelle s’appliquant à ces aménagements dans les milieux humides et habitats du poisson. Un plan de financement, de partenariat et de mise en œuvre est proposé de même qu’un plan de suivi des aménagements et du castor.

Exploration des concepts reliés aux aires protégées, incluant différentes formes d’utilisation humaine dans la Capitale-Nationale. SHFQ et CERFO. Rapport principal 2012-07. 86 p.

Les aires protégées sont les constituants fondamentaux des stratégies de conservation nationales et internationales. À l’échelle internationale, l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) propose des lignes directrices permettant aux différents gouvernements d’utiliser un système de référence international pour aborder et traiter les questions relatives à leur réseau d’aires protégées. Cette organisation reconnaît six catégories d’aires protégées, dont certaines sont considérées comme étant plus strictes (activités humaines limitées et aucune exploitation des ressources naturelles) et d’autres plus ouvertes à la présence des humains et à une exploitation durable des ressources naturelles. Récemment, le gouvernement a clairement exprimé son désir d’ancrer son réseau dans les catégories de l’UICN.

La région de la Capitale-Nationale présente un potentiel intéressant pour l’implantation d’aires protégées de catégories IV, V et VI, où des interventions humaines sont possibles. En effet, on retrouve dans cette région un réseau d’aires protégées de catégories I à III déjà bien établi. Autour de ces noyaux de conservation stricte déjà existants et couvrant des superficies significatives, plusieurs sites pourraient présenter un potentiel pour l’implantation d’aires moins strictes.

Dans ce contexte, le présent projet amorce une réflexion large sur les aires protégées moins strictes encore peu répandues au Québec. Il est ainsi proposé une série de définitions de termes de référence utilisés pour la compréhension des catégories IV, V et VI, tels que nature, valeur, paysage, patrimoine, tradition, production industrielle. Suit une présentation de ces catégories, accompagnée de quelques exemples retrouvés au Québec ou à l’étranger et une description de plusieurs sites localisés dans la région de la Capitale-Nationale, présentant un potentiel pour l’implantation d’aires protégées moins strictes. La présentation de ces exemples permet de susciter une réflexion quant à l’applicabilité de ce type d’aires protégées dans la région d’étude. Les grandes lignes de la réflexion menée dans le cadre de ce projet sont finalement résumées sous la forme de plusieurs faits saillants à la toute fin du document.

Il en ressort notamment que si la protection de la biodiversité demeure la pierre angulaire de toute réflexion entourant la création d’aires protégées (peu importe la catégorie), les aires protégées moins strictes permettent de considérer plusieurs autres valeurs telles que culturelles, identitaires, esthétiques ou spirituelles. De plus, une stratégie de protection de la biodiversité devrait viser l’élaboration d’un réseau multi-catégories ayant pour noyau central les aires strictes de protection (I, II et III), autour duquel des zones tampons représentées par les aires moins strictes sont installées. La présence de telles zones tampons apportent ainsi une force supplémentaire au réseau. L’élaboration de complexes d’aires protégées utilisant des modes de gestion divers, de manière complémentaire, formant alors un gradient de protection, représente une orientation à développer au Québec dans les années à venir.

La restauration du pin blanc

Le pin blanc a toujours fait partie du paysage de nos forêts feuillues et mixtes. Historiquement, le passage récurrent des feux ou les renversements par le venta (chablis) favorisaient l’installation de sa régénération. De nos jours, les grands feux ayant disparu de la réalité de la zone feuillue, la régénération du pin blanc comme celle du chêne rouge est affectée.

Article paru dans le Monde forestier du mois d’octobre 2008

La restauration du pin blanc : une stratégie québécoise. CERFO. Technote 2007-04.

Historiquement, le pin blanc s’est toujours régénéré grâce au régime des feux dans la région de l’Outaouais. D’ailleurs, les pinèdes actuelles qui sont pour la plupart âgées de 90 à 120 ans sont majoritairement issues de grands feux de forêt qui ont couvert la vallée de l’Outaouais au début du XXe siècle. Or, de nos jours, le développement des interventions de protection des forêts contre les feux a restreint considérablement la superficie couverte par cette perturbation naturelle dans la zone feuillue, restreignant par le fait même la régénération naturelle et abondante des pins blancs. De plus, l’application de la coupe à diamètre limite dans ces peuplements, des années 60 jusqu’à la fin des années 80, a eu pour principal effet de récolter les plus belles tiges et de créer des ouvertures de tailles variables, sans réel souci de régénérer le pin blanc. De 1980 à aujourd’hui, la coupe de jardinage par pied a eu comme principale préoccupation la récolte des tiges les moins vigoureuses sans porter d’attention à l’installation de la régénération. Ainsi, en ce début de XXIe siècle, de sérieuses inquiétudes sont éprouvées quant à la présence d’une composante dominante en pin blanc dans les peuplements de retour. C’est donc dans l’optique de confirmer ou d’infirmer ces inquiétudes  ainsi que d’élaborer la stratégie d’aménagement du pin blanc que le MRNF, en collaboration avec le CERFO et quelques autres intervenants du milieu, ont entrepris divers travaux.

Implantation d’un dispositif expérimental pour la restauration de peuplements dominés par les rémanents dans la sapinière à bouleau jaune dégradée – Phase 2 – Remise en production. CERFO. Rapport 2003-09. 17 p.

Dans les coupes partielles (CP), les coupes à diamètre limite et les coupes avec protection de la régénération et des sols (CPRS) de la Mauricie, il fut toléré dans les peuplements dégradés de la forêt mixte, de laisser sur pied les tiges de bois de pâte feuillue, sans valeur et sans avenir. L’absence de marché pour ce produit a généré d’immenses superficies peu productives dont les vocations sont souvent fictives dans la planification traditionnelle puisque la régénération s’installe mal, n’est pas libre de croître et le volume résiduel continue à générer du bois de mauvaise qualité.

Une première étude du CERFO (Lessard et al., 1999) avait permis de constater que la problématique n’est pas unidimensionnelle et qu’il existait quelques principaux cas de rémanents. C’est le cas correspondant à la présence de rémanents avec une régénération résineuse déficiente et non libre de croître qui a été étudié ici.

Le projet de recherche intitulé :«Implantation d’un dispositif expérimental pour la restauration de peuplements dominés par les rémanents dans la sapinière à bouleau jaune dégradée», réalisé au cours de la saison 2000-2001, avait permis de tester trois séquences de traitements afin de restaurer ces superficies. L’élimination totale du couvert de rémanents fut effectuée selon trois différentes modalités :

1) abattage des rémanents avec débardage des arbres entiers (toutes les essences);

2) abattage et écimage des rémanents et débardage des troncs entiers;

3) abattage des rémanents avec abandon sur le parterre des tiges écimées.

Les travaux avaient été réalisés en utilisant les techniques d’abattage directionnel et des sentiers espacés afin de protéger la régénération préétablie. Un inventaire de régénération effectué après traitement révélait la nécessité d’effectuer un regarni en résineux.

Le projet intitulé :«Implantation d’un dispositif expérimental pour la restauration de peuplements dominés par les rémanents dans la sapinière à bouleau jaune dégradée, Phase II – Remise en production», fait suite aux projets précédents et vise à évaluer la productivité des travaux de regarni. La productivité et la qualité des travaux de regarni sont grandement affectées par la présence de déchets de coupe et de compétition abondante. Ainsi, une majoration de l’ordre de 1.42 à 2.18, du tarif de reboisement de plants de forte dimension avec préparation de terrain, devrait être accordée aux planteurs. L’étude du secteur du Grand Lac des Iles démontre que les secteurs à vocation résineuse ayant une régénération déficiente, devraient faire l’objet d’abattage des rémanents suivi du débardage des troncs entiers pour permettre la réalisation des activités de regarni et éventuellement de dégagement. C’est un scénario coûteux qui permet toutefois d’atteindre les objectifs de production du site par des conditions de travail (regarni, dégagement) opérationnelles.

Il est urgent de mettre en place des correctifs pour améliorer les peuplements contenant une grande quantité de rémanents sans valeur économique. La présente étude s’attarde à une faible proportion de ces superficies problématiques et démontre qu’il est possible d’apporter les correctifs nécessaires. Toutefois, les travaux doivent être réalisés dans des conditions plus difficiles que la normale, principalement en raison de la présence de débris de coupe et de compétition, et nécessiteront donc des investissements en conséquence.

Implantation d’un dispositif expérimental pour la restauration de peuplements dominés par les rémanents dans la sapinière à bouleau jaune dégradée (aspect correctif). CERFO. Rapport 2001-07. 20 p.

Au cours des 10 dernières années, dans les peuplements dégradés de la forêt mixte de la Mauricie, il fut toléré, dans les travaux de CPRS, de laisser sur pied les tiges de bois de pâte, pour lesquelles il n’y a pas de marché. Cette pratique a généré d’immenses superficies à vocation fictive et peu productive. Il est important d’identifier, à court terme, les meilleures méthodes pour la restauration de ces milliers d’hectares dégradés. Plusieurs cas de rémanents ont déjà été définis dans des travaux antérieurs. En se concentrant sur le cas où les rémanents sont constitués principalement de bois à pâte et que la régénération résineuse possède une distribution minimale, trois séquences de traitements ont été retenues et vérifiées pour la restauration de ces superficies.

L’élimination totale du couvert fut effectuée :

1) soit par abattage des rémanents avec débardage des arbres entiers (toutes les essences);

2) soit par abattage et écimage des rémanents et débardage des troncs entiers;

3) ou encore par abattage des rémanents avec abandon sur le parterre des tiges écimées.

Les rémanents étaient principalement constitués d’érable rouge, de bouleau à papier et de cèdre. Le volume moyen de rémanents était de 55 m3 /ha constitué de 400 tiges à l’hectare. Les types écologiques sont FE32 et MJ22 et les travaux ont été réalisés sur une superficie de 24 hectares. L’abattage directionnel et les sentiers espacés ont permis de protéger la régénération préétablie. Le temps requis pour exécuter les travaux a été mesuré pour permettre de comparer la productivité des méthodes évaluées. Les temps moyens et les coûts d’exécution pour chacune des méthodes de traitement sont les suivants :

1) 1 412 min./ha, 1 150 $/ha

2) 1 366 min./ha, 1 100 $/ha

3) 340 min./ha, 150 $/ha

On remarque l’importante différence de coût de la méthode abandonnant les tiges sur le parterre de coupe (près de 950 $ de moins que les deux autres traitements). L’utilisation de la débusqueuse explique évidemment une bonne partie de cette différence. La formation et la compétence des travailleurs forestiers jouent aussi un grand rôle dans les différences de coûts.

Des suivis 3 et 7 ans après intervention permettront de comparer l’impact de chacun des traitements sur le développement de la régénération. D’autres études s’intéressant aux divers cas de rémanents et à d’autres traitements possibles sur ces superficies, autant pour les rémanents que pour la régénération, demeurent indispensables pour remettre en production l’ensemble des secteurs touchés.