Régénération de chêne rouge dans une érablière de sommet. Suivi de la régénération après ensemencement, plantation et préparation de terrain (UAF 64-52, secteur Brazeau). CERFO. Rapport 2011-04. 52 p.

Dans le cadre du programme de mise en valeur des ressources du milieu forestier, le CERFO, en collaboration avec Lauzon Planchers de bois exclusifs, McForêt et la Coopérative des HautesLaurentides, a élaboré un projet visant à favoriser la régénération du chêne rouge dans une érablière de sommet, dans le but d’effectuer une conversion de peuplement. Différentes modalités de remise en production ont été étudiées à l’intérieur de deux dispositifs expérimentaux distincts. Le premier appartient à la futaie irrégulière et le deuxième à la futaie régulière. Les modalités ont été choisies en fonction du régime diagnostiqué lors des premières phases du projet, de la présence de semenciers, de la structure de peuplement, de la machinerie disponible et des types de régénération artificielle disponibles. Au total, les deux dispositifs établis comportent 44 unités expérimentales, dont 32 appartiennent à la futaie irrégulière et 12 à la futaie régulière. Pour la futaie irrégulière, deux origines de semis et deux méthodes de préparation de terrain ont été étudiées et comparées entre elles avec des stations témoins. Pour la futaie régulière, deux méthodes de préparation de terrain ont été étudiées et comparées à des stations témoins.

Dans la futaie irrégulière, la plantation combinée au débroussaillage comporte une densité et une distribution supérieure aux autres méthodes de régénération. Cette méthode est certainement la meilleure pour régénérer le chêne rouge. Les stations scarifiées présentent des densités et une distribution inférieure aux autres méthodes de remise en production. L’ensemencement de glands n’a pas produits les résultats escomptés reliés en partie à l’humidité minimale requise, aux risques associés à la température élevée et à la prédation. Ne pouvant statuer sur le maintien ou non de l’option d’ensemencement qui, bien que peu coûteuse présente une avenue risquée.

La densité et la distribution des espèces non désirées sont très élevées, que ce soit pour la futaie irrégulière ou la futaie jardinée. Ceci signifie que les espèces de compétition sont encore très présentes au stade de semis dans le secteur Brazeau et qu’il faudra suivre leur évolution de près si l’on veut minimiser leur impact. Le hêtre à grandes feuilles, l’érable rouge, l’érable de Pennsylvanie et le cerisier de Pennsylvanie sont les espèces non désirées les plus représentées.

En raison de l’effet direct du maintien de semenciers sur la densité et la distribution de la régénération du chêne rouge et puisque les semences sont lourdes et ne voyagent pas beaucoup, nos résultats suggèrent de maintenir la meilleure distribution possible de semenciers lors des opérations forestières. Par ailleurs, une présence importante de cerisier tardif en régénération a été observée dans le dispositif, ce qui contribuera à rehausser la valeur des terres.

Les réponses qu’apporteront les suivis de ces travaux permettront de fournir un exemple local pour la justification de l’adoption d’une telle stratégie dans la planification de l’aménagement des forêts feuillues. Le présent rapport fait état des caractéristiques du peuplement sur pied à l’origine, des travaux de remise en production effectués et des résultats de régénération une saison de croissance après les travaux sylvicoles.

Gestion des suivis de plantation – Phase 2. CERFO. Rapport 2002-06. 13 p. + 4 annexes.

Bien que les traitements de plantation soient très utilisés au Québec, leurs rendements sont très peu documentés. Les études portant sur les effets réels de ces traitements sont rares, particulièrement dans l’aire commune 041-02. Dans la planification, des rendements provinciaux semblant être très élevés sont généralement simulés, sans pour autant avoir été validés à l’échelle régionale. L’aire commune 041-02 dispose de plantations réalisées depuis 1975. Ces superficies, associées aux données écologiques disponibles, pourront permettre de préciser les rendements réels. La compétition végétale étant particulièrement agressive dans cette région de la Mauricie, une connaissance de l’état des plantations effectuées par le passé s’avère d’une grande valeur.

La réalisation d’un bilan des plantations afin d’en préciser les rendements régionaux à l’aide de mesures et de suivis à long terme sur les différentes stations écologiques s’avère justifiée dans un tel contexte et c’est pourquoi un projet d’étude des superficies reboisées entre 1979 et 1989 a été mis sur pied. Ce projet, dont la première phase a été réalisée en 2000, a permis de stratifier les plantations selon leur composition et leur station écologique, ce qui constitue une nouvelle façon de faire dans l’évaluation des rendements de plantation.

Le présent rapport présente les activités réalisées au cours de la phase II du projet, où une stratification plus fine a été appliquée au territoire (regroupements des essences reboisées par type écologique regroupé).

Les résultats permettront de faire, dans un futur rapproché, des choix de courbes de rendement plus éclairés en fonction des bilans de ces traitements dans la région, ce qui améliorera les simulations réalisées pour ces strates dans les PGAF futurs.

Gestion des suivis de plantation et d’éclaircie précommerciale – Phase 1. CERFO. Rapport 2001-02. 12 p.

Bien que les traitements de plantation et d’éclaircie précommerciale (epc) soient très utilisés au Québec, les rendements de ces traitements sont très peu documentés. Les études portant sur les bilans de ces traitements après 5, 10, 15 et 20 ans sont rares. La compétition végétale étant particulièrement agressive dans cette région de la Mauricie, une connaissance de l’état des plantations et des éclaircies précommerciales effectuées par le passé s’avère d’une grande valeur. Le but du projet est le suivant : faire un bilan des plantations et des éclaircies précommerciales de l’aire commune 41-02, et préciser leurs rendements régionaux à l’aide de mesures et de suivis à long terme sur les différentes stations écologiques.

Les résultats permettront de faire des choix de courbes de rendement plus éclairés en fonction des bilans de ces traitements dans la région, ce qui améliorera les simulations réalisées pour ces strates dans les PGAF futurs.

Suite à son acceptation par le MRN, plusieurs modifications importantes ont été apportées au projet original, notamment l’utilisation du suivi des plantations du ministère des Forêts (SPMF) et l’étude des plantations ayant subi un second traitement (dégagement ou éclaircie précommerciale).

Une grande quantité de données ont été récoltées et compilées à ce jour, particulièrement dans les plantations et les éclaircies précommerciales réalisées par l’industriel.

La suite du projet est reportée à la saison 2001-2002. Des travaux additionnels sont nécessaires à l’atteinte des objectifs. En plus des étapes restantes de la saison 2000-2001 (analyse et rapport), des étapes additionnelles sont au programme, comme l’utilisation et la bonification des données du SPMF, la numérisation des parcelles SPMF, et l’étude des données encore disponibles au MRN sur les éclaircies précommerciales. Un rapport final sera produit au printemps 2002.