Étude de faisabilité d’implantation d’une unité régionale de transfert des connaissances et d’éducation. CERFO. Rapport 2013-15. 64 pages + 3 annexes.

Dans ses recommandations, la Commission Coulombe proposait que le MRN crée une unité provinciale de transfert de connaissances et d’éducation et que les Conférences régionales des élus (CRÉ) créent des unités régionales de transfert, lesquelles travailleraient en étroite collaboration avec les organismes de transfert et d’éducation régionaux. Par ailleurs, la région de la Capitale-Nationale désire demeurer le 1er pôle scientifique et technologique au Québec dans le domaine forestier et améliorer la capacité d’innovation dans ce domaine (orientation 10 du PDIRT). Dans ce contexte, la CRÉ vise à approfondir le concept des unités régionales de transfert de connaissances et d’éducation (URTCE) et à valider la mise sur pied d’une telle entité pour la région, afin de réseauter les producteurs de connaissances et les utilisateurs de celles-ci, de permettre l’amélioration de la capacité d’innovation du secteur forestier et d’orienter l’éducation et le transfert de connaissances.

Le présent projet a donc comme objectif principal d’explorer la faisabilité de créer, dans la région de la Capitale-Nationale, une URTCE ou une organisation équivalente. Plus spécifiquement, il s’agissait de définir ce que pourraient être le mandat d’une URTCE, sa structure, son fonctionnement, les partenaires impliqués, ses coûts et les possibilités de financement.

Pour ce faire, il a été décidé de travailler en étroite collaboration avec les principales organisations productrices de connaissances de la région de la Capitale-Nationale et de les réunir au sein d’un comité d’orientation (l’Université Laval, le Centre de foresterie des Laurentides, FPInnovations, la Direction de la recherche forestière du MRN et le CERFO).

Trois rencontres de travail de ce comité ont été organisées. Au cours de ces réunions, plusieurs données ont été présentées pour alimenter les discussions : (1) un résumé du portrait des besoins en matière de transfert de connaissances, produit en 2003 par le Conseil de la recherche forestière du Québec, (2) les résultats d’un sondage réalisé dans le cadre du présent projet auprès des représentants des tables GIRT, pour évaluer l’efficacité du transfert actuellement réalisé et (3) les résultats d’une recherche sur des organismes réalisant du transfert en foresterie à l’extérieur du Québec (autres provinces canadiennes et États-Unis) et dans d’autres secteurs (mines et agriculture), dans le but d’identifier des éléments intéressants à retenir et voir s’ils seraient applicables au secteur forestier du Québec.

Optimisation du procédé de traitement du bois au borate par diffusion (PART 2005NO11). CERFO. Rapport 2006-14. 46 p.

Une méthode prometteuse de traitement au borate permettrait d’atteindre un taux de rétention similaire, voire supérieur, aux autres méthodes conventionnelles utilisées sur le marché. Ce procédé, étudié dans le cadre d’un projet PART réalisé en 2005 (PART2004N050), prend en effet moins de temps que la méthode traditionnelle, puisqu’il se déroule durant l’opération habituelle de séchage du bois. Cependant, ce procédé se devait d’être exploré de façon plus pointue afin d’éliminer des variables d’étude, et de confirmer des constats trouvés en 2005. Ainsi, une essence et une dimension ont été étudiées, soit du 2″ x 6″ de sapin baumier de 8 pieds de longueur.

Les objectifs spécifiques du projet étaient de valider et confirmer les modèles mathématiques créés par la Méthode E.M. lors du PART de 2005, et de vérifier si la rétention satisfaisait la norme requise. Le niveau de rentabilité de l’opération se devait d’être exploré également.

Pour fins d’analyse, la méthode statistique multifactorielle S.A.S. a été employée, et la détermination de corrélations entre les paramètres ne fut pas très concluante compte tenu de la différence entre les résultats des deux essais, sauf pour l’effet des colonnes. Avant de pouvoir être adoptée par l’industrie et reconnue par les associations assurant le respect des normes de traitement du bois au borate, l’exploration de la méthode lors de ce deuxième projet apporte des hypothèses très positives. En effet, les taux de pénétration obtenus à l’aide de ce procédé ont presque atteints les minimums requis dans un premier essai, et dépassés de beaucoup la norme prescrite lors du deuxième essai. Par contre, il y a trop de pertes de borate, donc un résultat de rétention du produit dans le bois qui est inférieur à cette même norme. Le coût de traitement est le tiers de ce qui se fait normalement, ce qui est très encourageant. Il est très probable qu’en concentrant nos injections dans un climat très humide, à l’étape du conditionnement en fin de séchage, que la norme de rétention soit atteinte et qu’on obtienne à nouveau une pénétration très profonde. Des essais ultérieurs en laboratoire et en industrie sont à prévoir pour la réussite du procédé, pour toutes les essences de bois d’œuvre du Québec et dans toutes les dimensions.