En 2017, l’agrile du frêne a été détecté dans la ville de Québec et en 2018 à Lévis. Cet insecte peut ravager des populations entières de frênes en quelques années. Devant la quantité très importante de frênes qui ont été plantés depuis 15 ans en aménagement agroforestier dans la région de Chaudière-Appalaches, des mesures doivent être prises pour limiter et retarder la progression de l’agrile du frêne et réduire ses impacts dans le milieu agricole.
Les objectifs spécifiques du projet sont alors les suivants (1) Favoriser le suivi et la détection de l’agrile sur les terres des producteurs qui ont implanté dans le passé des haies brise-vent constituées de frênes; (2) Diminuer et ralentir la progression de l’agrile par la réalisation de dépistages adéquats; (3) Diminuer les impacts de l’agrile sur les aménagements agroforestiers, en proposant des solutions de remplacement.
Le projet comprend un volet de sensibilisation et un volet de dépistage. Du matériel de sensibilisation a été développé et mis à jour plusieurs fois durant le déroulement du projet : un dépliant d’information, deux formats de présentations (un format court d’une quinzaine de minutes et un format long d’une heure) et une pancarte. Au total 10 activités de sensibilisation ont été réalisées au cours de 3 années du projet. Ces diverses activités ont été offertes aux intervenants du milieu agricole de la ville de Lévis et des MRC de la Nouvelle-Beauce, de Bellechasse, de Lotbinière, Robert-Cliche et de Beauce-Sartigan. Ce sont 284 personnes qui ont participé à ces rencontres de sensibilisation.
Le volet piégeage a débuté durant l’année 2 et a été poursuivi l’année 3 afin de faire un suivi de la présence de l’agrile. Les sites ciblés pour la pose des pièges devaient avoir une concentration importante de frênes afin d’augmenter les chances de capture. Les pièges ont été visités à la mi-juillet puis fin août lorsqu’ils ont été enlevés. En 2019, treize pièges ont été installés chez 6 producteurs localisés dans les municipalités de Lévis, Saint-Lambert, Saint-Isidore et Saint-Henri. Un agrile a été capturé. En 2020, quatorze pièges ont été installés chez 8 producteurs des municipalités de Lotbinière, Saint-Agapit, Saint-Gilles, Saint-Narcisse, Saint-François-de-la-Rivière-du-Sud, Saint-Anselme et Saint Charles-de-Bellechasse. Aucun agrile n’a été capturé. Même si le taux de capture a été très faible, il faut tout de même rester vigilant, car cela ne signifie pas que l’agrile n’est pas encore présent dans les territoires dépistés. On peut uniquement poser l’hypothèse que sa présence doit être encore très limitée et n’a pu être détectée précisément avec l’intensité de l’inventaire réalisé.
agrile du frêne
L’imagerie hyperspectrale comme outil de cartographie pour lutter contre l’agrile du frêne
Sensibilisation des producteurs et lutte intégrée face à l’agrile du frêne dans le bassin versant de la rivière du Cap Rouge et dans d’autres secteurs jugés critiques de la région de la Capitale-Nationale. CBRCR et CERFO. Rapport 2018-2019. 10p
En 2017, l’agrile du frêne a été détecté dans la ville de Québec. Cet insecte peut ravager des populations entières de frênes en quelques années. Comme le frêne est particulièrement présent en bordure de cours d‘eau et a été une espèce privilégiée pendant longtemps dans le cadre des plantations agroforestières, des mesures doivent être prises pour limiter et retarder la progression de l’agrile du frêne et réduire ses impacts dans le milieu agricole. Les objectifs spécifiques du projet sont alors les suivants : 1) Localiser les secteurs à risque présentant une forte concentration de frênes, en particulier en bordure de cours d’eau comme la rivière du Cap Rouge et dans les aménagements de haies brise-vent; 2) Sensibiliser les propriétaires agricoles, chez lesquels une grande concentration de frênes est retrouvée, aux dommages occasionnés par la présence de l’agrile du frêne; 3) Sensibiliser les producteurs agricoles aux bienfaits du repérage de l’agrile du frêne; 4) Assurer la formation des propriétaires sur l’identification et le suivi de l’insecte; 5) Proposer des stratégies aux producteurs pour limiter les impacts négatifs de l’agrile sur leurs propriétés.
Le projet comprend un volet de sensibilisation et un volet de dépistage. Tout d’abord, les producteurs agricoles pour lesquels nous retrouvons une proportion minimale de 20% de frênes ou 50 frênes dans leurs aménagements sont en train d’être identifiés. La photo-interprétation de bordure de cours d’eau débute tout juste. Elle permettra de préciser les propriétaires des terres où le frêne est présent en concentration. Du matériel de sensibilisation a aussi été développé tel un dépliant de sensibilisation, une présentation ou encore une pancarte à installer chez les producteurs impliqués dans le projet (en cours). L’étape de mobilisation en est à ses débuts : les producteurs ciblés seront contactés individuellement pour les sensibiliser au problème de l’agrile et vérifier leur intérêt à participer à une rencontre de groupe ou visite terrain organisée sur le sujet. La présentation du projet lors d’activités déjà planifiées par un organisme tiers est aussi en cours, afin d’augmenter la visibilité du projet et rejoindre davantage de producteurs concernés. Le volet Dépistage, quant à lui, débutera à l’année 2 (été 2019).
Sensibilisation et accompagnement des entreprises agricoles dont les aménagements de haies brise-vent comportent des frênes. CERFO et Fertior. Rapport 2019-01. 8 pages + 3 annexes.
En 2017, l’agrile du frêne a été détecté dans la ville de Québec. Cet insecte peut ravager des populations entières de frênes en quelques années. Devant la quantité très importante de frênes qui ont été plantés depuis 15 ans en aménagement agroforestier dans la région de Chaudière-Appalaches, des mesures doivent être prises pour limiter et retarder la progression de l’agrile du frêne et réduire ses impacts dans le milieu agricole.
Les objectifs spécifiques du projet sont alors les suivants (1) Favoriser le suivi et la détection de l’agrile sur les terres des producteurs qui ont implanté dans le passé des haies brise-vent constituées de frênes; (2) Diminuer et ralentir la progression de l’agrile par la réalisation de dépistages adéquats; (3) Diminuer les impacts de l’agrile sur les aménagements agroforestiers, en proposant des solutions de remplacement.
Le projet comprend un volet de sensibilisation et un volet de dépistage. Tout d’abord, les producteurs agricoles chez qui on retrouve une proportion de 20% minimum de frênes ou 50 frênes dans leurs aménagements ont été identifiés. Ce sont plus de 100 propriétaires qui sont ciblés par le projet. Du matériel de sensibilisation a aussi été développé (dépliant, présentation). L’étape de mobilisation en est à ses débuts : les producteurs ciblés sont contactés individuellement pour les sensibiliser au problème de l’agrile et vérifier leur intérêt à participer à une rencontre de groupe ou visite terrain organisée sur le sujet. Trente-deux propriétaires ont déjà confirmé leur intérêt à assister à une rencontre d’information. La présentation du projet à des activités déjà planifiées par un organisme tiers est aussi en cours, afin d’augmenter la visibilité du projet et rejoindre davantage de producteurs concernés. Le volet Dépistage débutera à l’année 2 (été 2019).