Situé dans la zone d’influence de la station Mont-Tremblant, le ravage du cerf de Virginie de La Macaza subit des pressions de développement. Seulement 11% de ce ravage est protégé par la Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune alors que sa superficie s’est accrue de 230 km2 depuis 1993 à la fois sur les terres publiques et privées. La révision des schémas d’aménagement des MRC d’Antoine-Labelle et des Laurentides et les besoins des partenaires fauniques à la TGIRT commandent la réalisation d’un plan de développement qui intègre la protection de cet habitat essentiel et le développement des municipalités. Les principaux enjeux identifiés concernent la protection légale de l’habitat sur la portion publique du ravage et l’atteinte les cibles proposées au Guide d’aménagement des ravages de cerfs pour les peuplements d’abri et de nourriture-abri, la règlementation municipale associée à la protection de l’habitat et la connectivité des habitats en terres publiques et privées. Des solutions sont élaborées et le rapport propose notamment l’agrandissement de l’aire légale du ravage de La Macaza, un allègement des contraintes réglementaires associées au développement immobilier dans certains secteurs en contrepartie d’une protection accrue de l’habitat dans les corridors de déplacements identifiés à l’intérieur du ravage. L’harmonisation des mesures règlementaires à l’échelle du ravage de La Macaza est suggérée quant aux modalités de protection de l’habitat du cerf et intègrent certaines dispositions des affectations «Corridors faunique» et «Résidentielle et faunique» de la MRC des Laurentides. Des recommandations sont présentées eu égard à l’amélioration de la qualité de l’habitat de ce ravage sur terres publiques et sur terres privées.