Un dispositif de suivi de récolte de la biomasse a été installé en Mauricie, dans un peuplement composé de bouleau à papier, de sapin baumier et d’érable rouge, accompagnés de peuplier à grandes dents, peuplier faux-tremble et épinette blanche présents dans l’étage supérieur. Les mesures effectuées avant les interventions ont permis de caractériser la végétation initialement présente et les conditions de sol avant les traitements.
L’inventaire partiel réalisé après les traitements confirme que parmi les méthodes expérimentées, l’exploitation par troncs entiers génère une masse plus importante de débris ligneux, caractérisés par l’abondance de débris ligneux fins. Vient ensuite le traitement par arbres entiers, qui produit une masse équivalente de débris grossiers par rapport au traitement par troncs entiers mais pour lequel la masse de débris fins est beaucoup plus réduite. Finalement, le traitement extrême (c’est à-dire une coupe par arbre entier et le retrait de tout le bois mort hérité naturellement dans la révolution du peuplement) a généré une masse de débris totaux moindre que les traitements par troncs ou par arbres entiers. La différence s’explique principalement par la masse des débris grossiers qui est plus faible dans ce traitement. Le traitement extrême présente une masse de débris ligneux équivalente aux aires non traitées.
Les résultats confirment que les traitements ont effectivement généré des quantités de débris différentes et que le dispositif s’avère pertinent pour effectuer le suivi prévu.
CERFO et Centre de foresterie des Laurentides, Ressources Naturelles Canada.