Manuel d’accompagnement pour l’implantation d’aménagements agroforestiers sur des sites de production avicole

Le CERFO a rédigé un manuel d’accompagnement qui aborde les aménagements agroforestiers sur les sites de production avicole. Ce document dédié aux entreprises agricoles et aux différent(e)s intervenant(e)s qui gravitent autour de celles-ci présente toutes les étapes de planification et de réalisation de ces aménagements lorsqu’ils sont financés par le nouveau programme Prime-Vert (2023-2026). Ce manuel a été produit dans le cadre d’un projet financé par le volet 2.1 du programme Prime-Vert du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec.

Comment évaluer simplement la qualité d’un site ?

Comme les quatre articles précédents, cette chronique s’insère dans la boite à outils du sylviculteur, en s’intéressant cette fois-ci à l’évaluation de la qualité d’un site influençant directement les conditions de croissance de la végétation. La méthode proposée est presque intégralement tirée d’un texte de VINCENT GERARDIN, présenté dans l’ouvrage Gérer ma forêt, avec l’aimable autorisation de l’auteur.

Article paru dans le Monde forestier des mois de juillet et août 2018

Les guides de densité pour gérer les éclaircies et les coupes progressives

Poursuivant sa série de chroniques sur la boite à outils du sylviculteur, le CERFO s’intéresse à des outils de gestion de la densité de tiges, simples et performants, qui permettent de gérer le prélèvement dans les éclaircies et le couvert protecteur dans les coupes progressives. En effet, l’utilisation d’un pourcentage de surface terrière comme seule référence s’avère souvent inappropriée pour ces deux tâches : cette approche ne considère pas l’état du couvert d’origine et l’espace occupé par la cime peut différer d’une espèce à l’autre, pour une même surface terrière.

Article paru dans le Monde forestier du mois d’avril 2018

Comment choisir les tiges à récolter dans une coupe progressive irrégulière ?

En octobre dernier, la chronique du CERFO a présenté une approche simple pour assurer le renouvellement constant des arbres de tout diamètre, par le jardinage cultural. Dans certaines situations, notamment en présence de peuplements hétérogènes, le jardinage cultural n’est pas la solution à retenir et d’autres options s’offrent pour maintenir une diversité de structures, telle la coupe progressive irrégulière (CPI). Cette chronique propose une méthode d’évaluation du prélèvement des tiges dans une CPI, basée sur la distance entre les tiges résiduelles.

Article paru dans le Monde forestier des mois de décembre 2017 – janvier 2018

Comment gérer simplement le renouvellement constant des arbres dans le jardinage cultural ?

La plupart des propriétaires privés souhaitent améliorer l’état de leur boisé et le jardinent en enlevant les tiges mortes et malades, tout en privilégiant les essences forestières qui les intéressent, etc. Mais si vous avez l’objectif d’assurer le renouvellement constant des arbres de tout diamètre dans vos peuplements, la méthode du jardinage cultural vous intéresse!

Article paru dans le Monde forestier du mois d’octobre 2017

La boite à malices du sylviculteur : le calcul du volume de bois marchand d’un peuplement

De nos jours, l’exercice de prescription sylvicole repose de plus en plus sur des données issues de compilations multiples. Pourtant, la réalité terrain confirme souvent que le milieu est hétérogène et que cette complexité ne devrait pas être sous-estimée si l’on veut que les prescriptions sylvicoles soient cohérentes avec le terrain, optimales et permettent de remplir les objectifs de production qui ont été fixés en amont. Ainsi, l’ingénieur forestier qui prescrit a besoin de mettre rapidement ses données en perspective pour valider les diverses options qui se présentent.

Article paru dans le Monde forestier du mois de septembre 2017

La plantation d’arbres feuillus, un moyen intéressant de valoriser certaines friches agricoles.

Cet article est le cinquième et dernier de la série sur les avantages que procurent les arbres en milieu agricole. Les friches, des superficies agricoles abandonnées et sans intention d’être cultivées, peuvent être facilement envahies par une végétation naturelle incontrôlée, si aucun entretien n’est fait régulièrement. Certaines superficies pourraient néanmoins procurer des débouchés financiers et fiscaux intéressants pour le propriétaire et certains avantages environnementaux. Par contre, la plantation d’espèces feuillues en milieu ouvert comporte son lot d’embûches. Cet article propose quelques pistes de réussite.

Article paru dans le Monde forestier du mois de février 2017

Des haies brise-vent pour protéger les bâtiments et les routes, un choix économique intéressant.

Cet article est le quatrième de la série sur les avantages que procurent les arbres en milieu agricole, lorsqu’ils sont plantés près des routes ou des bâtiments. Qui ne s’est pas retrouvé en roulant en plein hiver sur une route exposée à de forts vents et s’est dit que la présence d’arbres rendrait le voyage beaucoup plus sécuritaire?

Article paru dans le Monde forestier du mois de septembre 2016.

Des arbres dans une bande riveraine, un choix intéressant pour la biodiversité et les producteurs

Cet article est le troisième de la série sur les avantages des arbres en milieu agricole. Les risques de pollution et d’altération de la qualité de l’eau par les activités agricoles dans les fossés et les cours d’eau peuvent être importants, si l’on ne prend pas certaines mesures. Le règlement sur les exploitations agricoles impose d’ailleurs de conserver une bande riveraine non cultivée ni fertilisée sur une largeur minimale. Cette dernière peut prendre différentes formes : naturelle ou aménagée, herbacée, arbustive et/ou arborescente. Or, la présence d’arbres et d’arbustes dans cette zone procure des avantages certains.

Article paru dans le Monde forestier du mois de mai-juin 2016.

Les haies brise-vent en bordure de champ pour protéger les cultures.

Lors de vos balades en voiture, vous avez peut-être déjà remarqué des alignements d’arbres poussant au beau milieu de champs agricoles. Ces végétaux ne se sont pas retrouvés là par hasard! Ce sont des haies qui ont été plantées volontairement afin de faire obstacle aux vents. C’est d’ailleurs la pratique agroforestière la plus populaire au Québec. Cet article présente les principaux services que rendent ces haies brise-vent, quelques règles pour bien les implanter ainsi que certaines limites de celles-ci.

Article paru dans le Monde forestier du mois de mars 2016.

Planter des arbres en milieu agricole?

Fréquemment, en zone agricole, on observe la présence continue de grands parterres de culture. Les arbres y sont limités, voire absents sur de grandes superficies, entraînant une perte d’habitat pour la faune, et une flore peu diversifiée. Pourtant, le maintien ou l’ajout d’arbres peut procurer de nombreux avantages dans ce type de milieu. En plus d’améliorer la biodiversité, ils peuvent même constituer parfois une plus-value pour le propriétaire.

Article paru dans le Monde forestier du mois de décembre-janvier 2015-2016.

L’importance de gérer la lumière pour cultiver la forêt

Comme l’eau et les nutriments, la lumière est essentielle à la vie des arbres. Ainsi, le sylviculteur se doit de tenir compte de l’influence de ce facteur dans son diagnostic. Parmi les questions qu’il doit se poser, on retrouve :

• Quelles sont les exigences en lumière des espèces ? Peuvent-elles croître sous couvert?

• Pour optimiser la croissance des tiges, l’épanouissement de leur cime est-il possible grâce à l’atteinte de leur espace vital optimal ?

• Le couvert actuel permet-il un apport suffi sant de lumière pour l’installation et la croissance des semis en essences désirées, tout en contrôlant les conditions extrêmes de température et le maintien d’humidité nécessaires à leur survie?

• Peut-on contrôler, par le maintien d’un couvert protecteur, la prolifération des espèces de compétition qui préfèrent la pleine lumière?

Article paru dans le Monde forestier du mois de juin 2015

Quelques pistes de solution pour mieux planifier, à une échelle appropriée, les aménagements forestiers répondant à des objectifs fauniques

Cet article clôt une série de cinq, sur l’aménagement forestier selon des objectifs fauniques. L’article précédent présentait des notions de base sur l’importance de travailler à une échelle appropriée. En effet, il importe d’intégrer les besoins des espèces fauniques et de suivre la disponibilité des éléments critiques dans le temps et dans l’espace, afin de s’assurer que leur habitat demeure durable.

Article paru dans le Monde forestier du mois de décembre-janvier 2014-2015

L’importance de considérer les tiges gênantes pour la production de bois de qualité

Dans un contexte d’augmentation de la valeur des terres, la production de bois de qualité prend toute son importance. De plus, la situation économique actuelle est telle qu’il est devenu de plus en plus difficile de trouver des preneurs de bois de piètre qualité. Or, la sélection des tiges d’avenir qui formeront le peuplement à maturité et le contrôle des tiges gênantes qui nuisent à leur croissance contribuent justement à la production de bois de qualité et de valeur.

Article paru dans le Monde forestier du mois de septembre 2013

Soins à apporter à la régénération (suite) : qu’en est-il du dépressage et du nettoiement ?

La chronique sylvicole publiée en novembre 2011 débutait la présentation des soins à apporter à la régénération. La dynamique associée à chaque stade de développement (semis, fourré et gaulis) y a été décrite et les objectifs sylvicoles recherchés pour chacun de ces stades ont été précisés. Finalement, les traitements de regarnis, enrichissement et débroussaillage ont été présentés. La chronique actuelle s’intéresse à deux autres traitements : le dépressage et le nettoiement. Le dégagement fera l’objet, quant à lui, d’une chronique ultérieure.

Article paru dans le Monde forestier du mois de décembre-janvier 2011-2012

Soins à apporter à la régénération

Les stades en régénération sont déterminants dans la vie d’un peuplement, car ils conditionnent certaines caractéristiques clés du futur peuplement mature (composition, densité, qualité du bois…). Ils nécessitent donc une attention particulière dans la conduite du peuplement.

Article paru dans le Monde forestier du mois de novembre 2011

La coupe progressive irrégulière : pour une mise en oeuvre opérationnelle

Actuellement, la coupe de jardinage telle que pratiquée au Québec, reposant essentiellement sur le prélèvement des tiges moribondes, est le principal traitement de coupe partielle réalisé en forêt mixte et feuillue. Cette approche permet certes une amélioration à court terme du peuplement, mais ne cherche pas à optimiser les conditions de croissance des tiges résiduelles ni la régénération en essences désirées.

Article paru dans le Monde forestier du mois de juin 2011

Les avantages du dégagement à l’européenne

Jusqu’au tournant des années 80, la pratique de la coupe à diamètre limite en forêt feuillue a orienté la récolte sur les tiges de qualité de dimension commerciale et laissé sur pied des peuplements souvent dégradés. Depuis, la pratique de coupes partielles comme le jardinage a souvent été préconisée dans ce type de forêt. Mais d’autres options s’offrent au sylviculteur et le régime de la futaie régulière s’avère une avenue intéressante pour restaurer des peuplements dégradés. Dans ce cas, la production de feuillus de haute qualité nécessite des soins culturaux au stade de gaulis, pour limiter la compétition importante suite à l’ouverture du couvert et corriger des problèmes d’architecture de tiges. Cet article propose une approche pour réaliser ces soins.

Article paru dans le Monde forestier du mois de juillet 2010

Comment augmenter la productivité des peuplements forestiers ?

L’intensification des pratiques sylvicoles est un sujet qui, dans le cadre de la nouvelle loi sur l’aménagement durable du territoire forestier, prend toute son importance. Le virage que constitue ce changement de législation est l’occasion de définir différentes facettes que peuvent prendre ces pratiques.

Article paru dans le Monde forestier du mois d’avril 2010

La certification de votre lot boisé : Pourquoi? Comment?

Il y a un engouement au Québec pour la certification forestière, et la forêt privée n’y échappe pas. Ainsi, des groupements forestiers du Bas-Saint-Laurent ont maintenant obtenus la certification par le « Forest Stewardship Council » (FSC). Ailleurs au Québec, d’autres intervenants de la forêt privée s’y sont aussi engagés.

Article paru dans le Monde forestier du mois de février 2009

Une source de revenus pour vos boisés

Vous connaissez les produits forestiers non ligneux? Ce sont des produits végétaux autres que le bois, qui poussent en forêt ou sur les terres et qui peuvent servir à des fins diverses. Dans votre région, il existe peut-être une demande en petits fruits? À moins que ce ne soit des champignons ?

Article paru dans le Monde forestier du mois de décembre 2008

L’aménagement équienne intensif pour le bouleau jaune

En forêt feuillue québécoise, les volumes de qualité sont devenus une denrée rare et la régénération en espèces semi-tolérantes est si difficile que l’innovation est désormais obligatoire. Depuis plusieurs années, le jardinage par pied constituait la recette sylvicole communément adoptée pour ce type de peuplement. Or, dans le cadre de son application pratique dans les forêts du Québec, les problèmes de qualité persistent toujours et on assiste de plus à des déficiences de la régénérations pour plusieurs espèces semi-tolérantes comme le bouleau jaune. Dans le but de favoriser cette essence en quantité et qualité, l’aménagement équienne intensif s’avère dans certains cas une avenue pertinente.

Article paru dans le Monde forestier du mois de juillet 2008

Les coupes de jardinage

Le jardinage est un procédé polyvalent qui assure à la fois la régénération, l’éducation et la récolte de peuplements dont la structure est caractérisée par la présence d’arbres en essences désirées de toutes dimensions, des semis aux arbres matures, en passant par les gaules et les perches. La recherche ou le maintien d’une structure équilibrée, tant verticale qu’horizontale , est une action importante dans ce traitement, puisque cet équilibre assure un renouvellement continu des effectifs, et ce, à tous les étages du peuplement et pour toutes les dimensions de tiges. Dans certains cas, des interventions sanitaires peuvent être également intégrées.

Article paru dans le Monde forestier du mois de février 2008

Les coupes progressives irrégulières

Comme la coupe progressive d’ensemencement, la coupe progressive irrégulière est constituée de coupes partielles visant à installer la régénération, tout en maintenant un couvert protecteur. La période de régénération s’étend cependant sur une plus longue durée. De plus, ce procédé constitue un moyen d’étirer la récolte d’essences à longévité élevée, assurant la production de tiges à plus fort diamètre et un revenu réparti sur une plus longue période. Il permet aussi de répondre à des considérations écologiques ou sociales (esthétisme, production faunique…). Tous ces avantages rendent ce procédé très intéressant pour les propriétaires de lots privés. Les peuplements ciblés par la CPI ont les caractéristiques suivantes :

* Production d’essences tolérantes ou semi-tolérantes à l’ombre, exigeant la présence d’un couvert protecteur pour l’établissement et la survie des semis (bouleau jaune, chêne rouge, pin blanc, épinettes blanche et rouge, thuya occidental…).

* Régénération préétablie en essences désirées insuffisante ou présence d’une régénération suffisante mais risque élevé d’envahissement par la compétition après l’ouverture du couvert;

* Structure irrégulière du peuplement, souvent bi-étagée ou par groupes de différents âges (sociabilité en îlots);

* Peuplements composés d’essences à longévité variable, dont on veut maintenir certaines sur pied durant une bonne période.

Article paru dans le Monde forestier du mois de septembre 2007

Les coupes progressives

Ce procédé de régénération consiste en plusieurs coupes partielles qui ouvrent progressivement le peuplement pour favoriser l’établissement et la survie de la régénération sous un couvert protecteur.

Article paru dans le Monde forestier du mois de juin 2007

Quel procédé de régénération choisir?

Une palette de traitements existe lorsqu’il est temps d’intervenir dans un boisé. Mais quel traitement est le mieux adapté à la situation et répond le mieux aux objectifs posés? Cet article propose une démarche de sylviculture simple, avec pour objectif de créer le moins d’écart après intervention avec la situation d’origine et de minimiser le recours à la régénération artificielle. Notez que dans cette démarche, seuls les procédés de régénération sont considérés. Pour avoir des informations sur les coupes intermédiaires (les éclaircies), il faut se référer entre autres à la chronique publiée dans ce journal en octobre 2006.

Article paru dans le Monde forestier du mois de décembre 2006

Pour augmenter la valeur du bois feuillu – L’éclaircie commerciale est une avenue intéressante

Dans un contexte d’augmentation de la valeur des terres, un scénario d’éclaircies commerciales peut être une avenue intéressante pour les propriétaires de boisés feuillus. En effet, il est possible d’améliorer la valeur du bois sur pied en augmentant la dimension et le volume de qualité sciage ou déroulage du bois feuillu, tout en générant un revenu intermédiaire avant la coupe finale.

Article paru dans le Monde forestier du mois d’octobre 2006

Élagage et émondage phystosanitaires – Comment garder vos plantations en santé

Le but de cet article est de vous informer sur les vertus des travaux phytosanitaires dans le cadre du contrôle de trois ravageurs fréquemment rencontrés dans les plantations résineuses du Québec, soit la rouille vésiculeuse du pin blanc, le chancre scléroderrien, race européenne, et le charançon du pin blanc.

Article paru dans le Monde forestier du mois de novembre 2005

L’écologie au service de l’aménagement forestier

Les aménagistes du milieu forestier actuel peuvent acquérir des connaissances sur la dynamique des forêts et connaitre l’emplacement des sites fragiles ou à haut potentiel forestier. Ces connaissances sont données par le cadre écologique de référence.

Article paru dans le Monde forestier du mois de juin 2005

La plantation de feuillus sous couvert ou en trouée

Dans son rapport publié en décembre 2004, la Commission Coulombe a proposé « que le Ministère mette en oeuvre le vaste programme de réhabilitation des forêts feuillues ». Une telle réhabilitation passerait par des approches de récolte bien adaptées à la dynamique de récolte des peuplements, mais également par la sylviculture de plantations en forêts feuillues.

Article paru dans le Monde forestier du mois de mai 2005

La plantation feuillue en milieu ouvert : pourquoi pas?

Maintes raisons peuvent inciter un propriétaire à planter des feuillus nobles sur un terrain récemment coupé ou en friche: en augmenter la valeur, modifier le paysage, diversifier la composition de l’éventuelle forêt pour la faune, utiliser les espèces adaptées aux propriétés du terrain, etc. Planter des feuillus en milieu ouvert demeure une opération laborieuse, mais qui vaut la peine d’être tentée. Voici quelques conseils qui augmenteront vos chances de réussite.

Article paru dans le Monde forestier du mois d’avril 2005

La recherche au service des propriétaires de lots boisés – Le retour du chêne rouge, un virage sylvicole

L’exploitation du chêne rouge (Quercus rubra L.) pour la construction navale au XIXe siècle, ses caractéristiques écologiques et la suppression des feux de forêt ont entraîné une régression importante de l’espèce dans la zone feuillue du territoire québécois. Dans l’objectif de maintenir la biodiversité et d’optimiser la valeur des terres, sa restauration devient nécessaire. Or, les pratiques sylvicoles actuelles, comme la jardinage par pied d’arbre, ne suffisent pas à y arriver.

Article paru dans le Monde forestier du mois de février 2005

Guide – Améliorez votre boisé : La récolte du bois de chauffage, un outil efficace

Vous êtes propriétaire ou exploitant d’un boisé ? Vous faites du bois de chauffage ? Vous faites partie des 95 000 personnes qui produisent, bon an mal an, près d’une dizaine de cordes de bois de chauffage.  Ce guide s’adresse à vous.  Saviez-vous que vous pouvez améliorer le potentiel de votre boisé ?

Il suffit en effet d’apprendre à cultiver votre forêt et de modifier quelque peu vos méthodes actuelles de récolte de bois de chauffage. Vous pourrez alors produire des arbres feuillus de haute qualité pour le sciage et le déroulage.  La valeur du bois destiné au sciage est 5 fois plus grande que celle du bois de chauffage.