L’objectif premier de l’inventaire forestier décennal est d’établir les volumes de bois par unité de compilation. Or, depuis de nombreuses années, ces données sont aussi utilisées pour établir les prescriptions sylvicoles. Malheureusement, leur usage dans les processus décisionnels est devenu rapidement abusif, niant leur valeur statistique. Leur variabilité importante suggère de les considérer davantage comme des ordres de grandeur.
Par ailleurs, la cartographie forestière a toujours été sous-utilisée. Mais suite aux avancées technologiques récentes, sa qualité a augmenté son pouvoir prédictif dans le processus de prescription sylvicole. Ce texte rappelle certains constats et présente une méthode de travail pour l’utilisation conjointe des données cartographiques et d’inventaire.