Revisiting the functional zoning concept under climate change to expand the portfolio of adaptation options. 2021. https://doi.org/10.3390/f12030273

Climate change is threatening our ability to manage forest ecosystems sustainably. Despite strong consensus on the need for a broad portfolio of options to face this challenge, diversified management options have yet to be widely implemented. Inspired by functional zoning, a concept aimed at optimizing biodiversity conservation and wood production in multiple‐use forest landscapes, we present a portfolio of management options that intersects management objectives with forest vulnerability to better address the wide range of goals inherent to forest management under climate change. Using this approach, we illustrate how different adaptation options could be implemented when faced with impacts related to climate change and its uncertainty. These options range from establishing cological reserves in climatic refuges, where self‐organizing ecological processes can result in resilient forests, to intensive plantation silviculture that could ensure a stable wood supply in an uncertain future. While adaptation measures in forests that are less vulnerable correspond to the traditional functional zoning management objectives, forests with higher vulnerability might be candidates for transformative measures as they may be more susceptible to abrupt changes in structure and composition. To illustrate how this portfolio of management options could be applied, we present a theoretical case study for the eastern boreal forest of Canada. Even if these options are supported by solid evidence, their implementation across the landscape may present some challenges and will require good communication among stakeholders and with the public.

Suivi des effets réels de récolte de la biomasse résiduelle sur la fertilité du site. Rapport 2013-10. 36 pages + 2 annexes.

Un dispositif de suivi de récolte de la biomasse a été installé en Mauricie, dans un peuplement composé de bouleau à papier, de sapin baumier et d’érable rouge, accompagnés de peuplier à grandes dents, peuplier faux-tremble et épinette blanche présents dans l’étage supérieur. Les mesures effectuées avant les interventions ont permis de caractériser la végétation initialement présente et les conditions de sol avant les traitements.

L’inventaire partiel réalisé après les traitements confirme que parmi les méthodes expérimentées, l’exploitation par troncs entiers génère une masse plus importante de débris ligneux, caractérisés par l’abondance de débris ligneux fins. Vient ensuite le traitement par arbres entiers, qui produit une masse équivalente de débris grossiers par rapport au traitement par troncs entiers mais pour lequel la masse de débris fins est beaucoup plus réduite. Finalement, le traitement extrême (c’est à-dire une coupe par arbre entier et le retrait de tout le bois mort hérité naturellement dans la révolution du peuplement) a généré une masse de débris totaux moindre que les traitements par troncs ou par arbres entiers. La différence s’explique principalement par la masse des débris grossiers qui est plus faible dans ce traitement. Le traitement extrême présente une masse de débris ligneux équivalente aux aires non traitées.

Les résultats confirment que les traitements ont effectivement généré des quantités de débris différentes et que le dispositif s’avère pertinent pour effectuer le suivi prévu.

CERFO et Centre de foresterie des Laurentides, Ressources Naturelles Canada.