Dans ses recommandations, la Commission Coulombe proposait que le MRN crée une unité provinciale de transfert de connaissances et d’éducation et que les Conférences régionales des élus (CRÉ) créent des unités régionales de transfert, lesquelles travailleraient en étroite collaboration avec les organismes de transfert et d’éducation régionaux. Par ailleurs, la région de la Capitale-Nationale désire demeurer le 1er pôle scientifique et technologique au Québec dans le domaine forestier et améliorer la capacité d’innovation dans ce domaine (orientation 10 du PDIRT). Dans ce contexte, la CRÉ vise à approfondir le concept des unités régionales de transfert de connaissances et d’éducation (URTCE) et à valider la mise sur pied d’une telle entité pour la région, afin de réseauter les producteurs de connaissances et les utilisateurs de celles-ci, de permettre l’amélioration de la capacité d’innovation du secteur forestier et d’orienter l’éducation et le transfert de connaissances.
Le présent projet a donc comme objectif principal d’explorer la faisabilité de créer, dans la région de la Capitale-Nationale, une URTCE ou une organisation équivalente. Plus spécifiquement, il s’agissait de définir ce que pourraient être le mandat d’une URTCE, sa structure, son fonctionnement, les partenaires impliqués, ses coûts et les possibilités de financement.
Pour ce faire, il a été décidé de travailler en étroite collaboration avec les principales organisations productrices de connaissances de la région de la Capitale-Nationale et de les réunir au sein d’un comité d’orientation (l’Université Laval, le Centre de foresterie des Laurentides, FPInnovations, la Direction de la recherche forestière du MRN et le CERFO).
Trois rencontres de travail de ce comité ont été organisées. Au cours de ces réunions, plusieurs données ont été présentées pour alimenter les discussions : (1) un résumé du portrait des besoins en matière de transfert de connaissances, produit en 2003 par le Conseil de la recherche forestière du Québec, (2) les résultats d’un sondage réalisé dans le cadre du présent projet auprès des représentants des tables GIRT, pour évaluer l’efficacité du transfert actuellement réalisé et (3) les résultats d’une recherche sur des organismes réalisant du transfert en foresterie à l’extérieur du Québec (autres provinces canadiennes et États-Unis) et dans d’autres secteurs (mines et agriculture), dans le but d’identifier des éléments intéressants à retenir et voir s’ils seraient applicables au secteur forestier du Québec.