Cas de la sapinière à bouleau jaune : Projet pilote de mise en application dans l’UAF 012-53 des pratiques sylvicoles adaptées dans le cadre de l’OPMV 4. CERFO. Rapport 2010-07. 69 p. + 8 annexes.



Le MRNF prévoit, dès le prochain PGAF 2008-2013, la mise en application sur le terrain de pratiques sylvicoles adaptées, de manière à répondre en partie à l’objectif 4 des OPMV, soit le maintien en permanence d’une quantité de forêts mûres et surannées déterminée en fonction de l’écologie régionale. « Les pratiques sylvicoles adaptées » consistent à effectuer la récolte d’une partie du volume de bois en assurant le maintien de certaines caractéristiques des forêts mûres.

Le présent projet proposé par Bois d’œuvre Cédrico inc. dans l’UAF 111-51 représente l’un des premiers projets pilotes de mise en application au Québec de pratiques sylvicoles adaptées. Les superficies ciblées par de telles pratiques doivent représenter de 3 à 8 % des superficies planifiées dans le cadre du plan annuel d’intervention. Pour atteindre cet objectif, un secteur de 88 ha a été initialement sélectionné dans le plan quinquennal pouvant répondre aux objectifs de l’OPMV 4 (présence d’essences longévives, superficie minimale, choix de la forme du secteur et présence de peuplements d’au moins 7 m de haut) ainsi que de l’accessibilité opérationnelle. Afin de cerner plus précisément les attributs actuels, une photo-interprétation fine a été réalisée. Cette dernière a permis de constater la diversité des structures d’âge du peuplement et la composition importante en épinettes, en plus d’exclure 12 hectares composés de peuplements jeunes et denses. Ensuite, après avoir effectué une approche par solution de problèmes, une prescription sylvicole détaillée a été élaborée, soit une coupe progressive irrégulière avec des modalités de traitement définies et modulées en fonction des objectifs de l’OPMV 4 et appliquées sur le terrain. Une attention particulière a portée sur la formation des contremaîtres, des opérateurs de multi-fonctionnelles et des débardeurs sur les modalités du traitement sans martelage et la mise en œuvre de celles-ci lors de l’exécution des travaux sur le terrain. Au total, 67,4 hectares ont été récoltés selon les modalités définies. Le suivi des opérations ainsi que des recommandations en fonction des observations et résultats obtenus sont discutés.

Ce projet propose ainsi une nouvelle approche par de nouvelles modalités de traitement sans martelage qui s’ajoute dans la liste de traitements adaptés aux besoins de l’OPMV 4 pour les peuplements SEPM de la sapinière à bouleau blanc de l’est. Cette approche est nouvelle puisqu’elle démontre l’importance de la photo-interprétation fine pour la sélection et la caractérisation des secteurs ciblés, qu’elle utilise une méthode de diagnostic sylvicole par solution de problèmes et qu’elle explore le régime de la futaie irrégulière, souvent considérée comme une sylviculture proche de la nature.



Cas de la sapinière à bouleau blanc : Projet pilote de mise en application dans l’UAF 111-51 des pratiques sylvicoles adaptées dans le cadre de l’OPMV 4. CERFO. Rapport 2010-01. 33 p. + 11 annexes.

Le MRNF prévoit, dès le prochain PGAF 2008-2013, la mise en application sur le terrain de pratiques sylvicoles adaptées, de manière à répondre en partie à l’objectif 4 des OPMV, soit le maintien en permanence d’une quantité de forêts mûres et surannées déterminée en fonction de l’écologie régionale. « Les pratiques sylvicoles adaptées » consistent à effectuer la récolte d’une partie du volume de bois en assurant le maintien de certaines caractéristiques des forêts mûres.

Le présent projet proposé par Bois d’œuvre Cédrico inc. dans l’UAF 111-51 représente l’un des premiers projets pilotes de mise en application au Québec de pratiques sylvicoles adaptées. Les superficies ciblées par de telles pratiques doivent représenter de 3 à 8 % des superficies planifiées dans le cadre du plan annuel d’intervention. Pour atteindre cet objectif, un secteur de 88 ha a été initialement sélectionné dans le plan quinquennal pouvant répondre aux objectifs de l’OPMV 4 (présence d’essences longévives, superficie minimale, choix de la forme du secteur et présence de peuplements d’au moins 7 m de haut) ainsi que de l’accessibilité opérationnelle. Afin de cerner plus précisément les attributs actuels, une photo-interprétation fine a été réalisée. Cette dernière a permis de constater la diversité des structures d’âge du peuplement et la composition importante en épinettes, en plus d’exclure 12 hectares composés de peuplements jeunes et denses. Ensuite, après avoir effectué une approche par solution de problèmes, une prescription sylvicole détaillée a été élaborée, soit une coupe progressive irrégulière avec des modalités de traitement définies et modulées en fonction des objectifs de l’OPMV 4 et appliquées sur le terrain. Une attention particulière a portée sur la formation des contremaîtres, des opérateurs de multi-fonctionnelles et des débardeurs sur les modalités du traitement sans martelage et la mise en œuvre de celles-ci lors de l’exécution des travaux sur le terrain. Au total, 67,4 hectares ont été récoltés selon les modalités définies. Le suivi des opérations ainsi que des recommandations en fonction des observations et résultats obtenus sont discutés.

Ce projet propose ainsi une nouvelle approche par de nouvelles modalités de traitement sans martelage qui s’ajoute dans la liste de traitements adaptés aux besoins de l’OPMV 4 pour les peuplements SEPM de la sapinière à bouleau blanc de l’est. Cette approche est nouvelle puisqu’elle démontre l’importance de la photo-interprétation fine pour la sélection et la caractérisation des secteurs ciblés, qu’elle utilise une méthode de diagnostic sylvicole par solution de problèmes et qu’elle explore le régime de la futaie irrégulière, souvent considérée comme une sylviculture proche de la nature.

Pratiques sylvicoles adaptées OPMV 4. Rapport d’étape 2008-2009. CERFO. Rapport 2009-09. 26 p. + 5 annexes.

Le présent projet proposé par Bois d’œuvre Cedrico inc. dans l’UAF 012-53 représente l’un des premiers projets pilotes de mise en application au Québec de pratiques sylvicoles adaptées dans le cadre du plan annuel d’intervention de manière à répondre en partie à l’objectif de l’OPMV 4, soit le maintien en permanence d’une quantité de forêts mûres et surannées déterminée en fonction de l’écologie régionale. Deux des quatre prescriptions sylvicoles prévues ont été martelées cette année, soit le secteur Humqui et le secteur Falls 3 représentant une superficie totale de 48.77 hectares. Une attention particulière a été portée sur la facilitation des opérations de marquage par une formation des marteleurs et le développement d’une instruction de marquage adaptable aux conditions terrain afin de couvrir l’ensemble des situations en terme de variabilité des composantes des peuplements forestiers.

Ce projet propose ainsi une nouvelle approche par de nouvelles modalités de traitement qui s’ajoute à la liste de traitements adaptés aux besoins de l’OPMV 4, une méthode de diagnostic sylvicole et une exploration du régime de la futaie irrégulière, souvent soulignée comme une sylviculture proche de la nature. La phase de réalisation des opérations forestières est prévue pour 2009-2010.

Pratiques sylvicoles adaptées OPMV 4. CERFO. Rapport 2008-06. 74 p. + 4 annexes.

Le MRNF prévoit, dès le prochain PGAF 2008-2013, la mise en application sur le terrain de pratiques sylvicoles adaptées, de manière à répondre en partie à l’objectif 4 des OPMV, soit le maintien en permanence d’une quantité de forêts mûres et surannées déterminée en fonction de l’écologie régionale. « Les pratiques sylvicoles adaptées » consistent à effectuer la récolte d’une partie du volume de bois en assurant le maintien de certaines caractéristiques des forêts mûres.

Le présent projet proposé par Bois d’œuvre CEDRICO inc. dans l’UAF 012-53 représente l’un des premiers projets pilotes de mise en application au Québec de pratiques sylvicoles adaptées sur 3 à 8 % des superficies planifiées dans le cadre du plan annuel d’intervention. Quatre diagnostics sylvicoles, inspirés par la démarche développée à l’Université Laval, ont été élaborés et une prescription issue de l’argumentation est proposée. Celle-ci met l’emphase sur l’allongement de la maturité d’éléments du peuplement à l’autécologie appropriée, la préservation et la mise en valeur de la régénération et la constitution d’un peuplement résiduel performant en terme de croissance, de couvert de protection et de survie. De plus, une préoccupation particulière a porté sur la facilitation des opérations de martelage et des opérations forestières.

Ce projet propose ainsi une « boîte à outils » comprenant plusieurs outils dont une liste de traitements et de modalités adaptés aux besoins de l’OPMV 4, une méthode de diagnostic sylvicole et une exploration du régime de la futaie irrégulière, souvent soulignée comme une sylviculture proche de la nature. La phase de réalisation est prévue pour 2008.

Quel procédé de régénération choisir?

Une palette de traitements existe lorsqu’il est temps d’intervenir dans un boisé. Mais quel traitement est le mieux adapté à la situation et répond le mieux aux objectifs posés? Cet article propose une démarche de sylviculture simple, avec pour objectif de créer le moins d’écart après intervention avec la situation d’origine et de minimiser le recours à la régénération artificielle. Notez que dans cette démarche, seuls les procédés de régénération sont considérés. Pour avoir des informations sur les coupes intermédiaires (les éclaircies), il faut se référer entre autres à la chronique publiée dans ce journal en octobre 2006.

Article paru dans le Monde forestier du mois de décembre 2006

Mesures d’harmonisation dans les secteurs de forêt habitée à l’ouest du Lac La Boule. CERFO. Rapport 2004-09. 49 p. + 5 annexes.

Actuellement, certains secteurs de l’aire commune 09-30 font l’objet d’ententes spécifiques avec d’autres utilisateurs du milieu. Ces ententes prévoient des modalités particulières d’intervention en fonction des besoins de ces utilisateurs comme la préservation du paysage et le maintien d’une diversité de stades ainsi que l’amélioration de peuplements.

Les peuplements dominants qui composent ces secteurs sont les peuplements mixtes à bouleau blanc ou les peuplements mixtes à peuplier. Ces peuplements ont subi des catastrophes naturelles, comme la tordeuse des bourgeons de l’épinette et des chablis et leur structure est souvent irrégulière et morcelée. Des espèces à longévité différente cohabitent. La forêt primitive serait la sapinière à bouleau jaune. Le territoire présente une problématique de fertilité et de fragilité en raison de l’abondance des affleurements rocheux.

Dans ces peuplements mixtes à résineux et feuillus intolérants, les modèles traditionnels de récolte présentent plusieurs difficultés. L’application des CPRS sur des grandes superficies ne permet pas toujours d’assurer adéquatement la régénération désirée, notamment en épinettes, ne répond pas aux besoins des peuplements et n’est pas socialement acceptable.

Dans un tel contexte de diversité forestière et d’intérêts, il y a lieu d’abord de mieux définir la composition, la structure et la régénération des peuplements en présence ainsi que l’habituelle cartographie forestière avec ses superficies minimales. Les problématiques et les besoins sylvicoles seront définis plus précisément. Les prescriptions sylvicoles pourront mieux coller aux besoins.

Parmi les outils disponibles pour traiter les peuplements, les coupes partielles, les procédés par coupes progressives, par semenciers et les petites coupes à blanc comme des parquets, des blocs ou des bandes sont à explorer. Des procédés comme le jardinage par bouquets ou par trouées ou encore la coupe progressive irrégulière (comprenant la CPPTM) pourraient également être étudiés puisqu’ils permettent de poursuivre différents objectifs et d’étaler la période de régénération, tout en conservant un couvert. À l’occasion, ces procédés permettent de combiner dans une seule prescription sylvicole, la réponse à plusieurs besoins. Plusieurs auteurs traitent de ces traitements spécifiques aux forêts inéquiennes ou irrégulières résineuses (Frank, 1973; Solomon et Frank, 1983; Schütz, 1989). D’un point de vue faunique, la réponse aux interventions varie selon l’espèce.

Le projet vise à améliorer les peuplements d’un secteur de 127,7 hectares par l’expérimentation de procédés de récolte assurant : le maintien de la productivité des sites, l’installation de la régénération désirée et le respect des besoins des autres utilisateurs. Ce rapport rappelle d’abord les objectifs, puis présentera la méthodologie retenue. Un portrait détaillé présente le secteur suite à l’analyse et à la synthèse des données de photo-interprétation fine et de sondage. Des prescriptions sylvicoles avec leurs argumentations sont proposées ainsi que quelques recommandations.

Suivi de travaux de dégagement de la régénération naturelle de bouleau jaune dans une érablière à bouleau jaune de l’Outaouais. CERFO. Rapport 1999-08. 37 p. + 5 annexes.

Le régime équienne est maintenant reconnu au Québec comme une alternative valable pour une espèce intermédiaire comme le bouleau jaune. Cependant, les normes actuelles pour les jeunes peuplements, malgré leurs effets positifs sur la croissance en diamètre, présentent quelques problèmes pour la croissance en hauteur et le développement de branches adventives.

Le projet s’intéresse au développement de nouvelles méthodes pour les soins culturaux et l’éducation des jeunes érablières à bouleau jaune aux stades fourré et gaulis. L’objectif est de produire des feuillus de haute qualité. Un premier remesurage a été effectué en 1998, trois ans après traitement et les résultats sont présentés dans ce rapport.

Dans les 2 volets, le dégagement (Schütz, 1990) a été comparé à la méthode des puits de lumière (MRNQ). Plusieurs variables ont été étudiées, au niveau de l’arbre individuel d’abord et ensuite au niveau du peuplement dans son ensemble. Ces variables sont le diamètre, la hauteur totale, la hauteur de la cime, la largeur de la cime, le taux de mortalité des tiges, le nombre de tiges total à l’hectare et la proportion de bouleau jaune à l’hectare. Peu importe le traitement réalisé dans le volet 1, une forte mortalité du bouleau jaune a été observée (38 à 54 %) et une recrudescence des espèces compagnes. La mortalité du bouleau jaune a été d’autant plus grande dans le traitement ayant subi une taille de formation possiblement dû à la transmission d’un pathogène et/ou la fragilité du bouleau jaune. On a également observé une mortalité plus forte en haut de pente résultant probablement de stress hydrique plus grand. Pour les deux volets, sans être encore significativement différent des bouleaux jaunes ayant subi un puit de lumière de dégagement de la cime (méthode européenne) a favorisé leur croissance en hauteur au détriment de la croissance en diamètre. Le puit de lumière a également tendance à développer des cimes de bouleau jaune plus hautes et plus larges. Le verglas a endommagé un très faible nombre de tiges de bouleau jaune et des autres essences dans les secteurs étudiés.

Les résultats visent à alimenter les réflexions sur les normes actuelles et permettre de les bonifier