Travaux de préparation de terrain localisés dans les essais sylvicoles permettant la réintroduction d’essences feuillues à haut potentiel de valeur ajoutée dans l’érablière à bouleau jaune de Lanaudière. CERFO. Rapport 2011-06. 39 p. + 3 annexes

Dans la région de Lanaudière, l’aménagement du bouleau jaune a progressé depuis le dépôt du PGAF de 2000. Plusieurs travaux de recherche, de suivi et d’observation ont été faits afin de trouver des traitements et modalités adaptés à la réalité des peuplements de la région. Ces travaux visent à déterminer les actions les plus valables afin de produire du bouleau jaune de qualité et de pouvoir le régénérer à un coût acceptable et réaliste.

Le présent projet fait suite à la démarche de diagnostic sylvicole pratiquée en 2007 et au déploiement à plus grande échelle en 2008-2009 et 2009-2010 dans le secteur du Lac de la Tête de travaux d’aménagement forestier innovants tenant compte de l’autécologie particulière du bouleau jaune dans l’objectif de produire et régénérer cette essence. Les traitements réalisés dans ce secteur sont la coupe de jardinage par lisières (CJ_lis), des coupes progressives irrégulières (CPI), des coupes progressives (CPE), de éclaircie commerciale (ECL), de la coupe avec protection de la régénération et des sols (CPRS) et des travaux de préparation de terrain (CRS/prep).

Dans le souci de régénérer le bouleau jaune et créer les conditions idéales de germination et de croissance des semis, une préparation de terrain a dû être réalisée dans ces traitements. La préparation de terrain réalisée est un scarifiage en plein ayant comme objectif d’atteindre le sol minéral en tout temps afin de créer les conditions optimales pour l’installation du bouleau jaune. Des modalités pour la protection des racines des tiges résiduelles ainsi que pour la protection d’îlots de régénérer ont du être instaurées. La réalisation de ces travaux a nécessité l’emploi de 3 débusqueuses afin de traiter une superficie totalisant 556,6 hectares. Ces travaux ont débuté en août et se sont terminé à la fin octobre.

Ce rapport présente les résultats suite à la réalisation des travaux de préparation de terrain, des modalités d’application sur le terrain ainsi que des considérations quant aux suivis des interventions et à l’évaluation de leurs impact.

Visite de travaux réalisés dans le cadre de projets de recherche en Mauricie (CERFO, DRF, MRNF). Rapport 2009-02. 57 p. + 2 annexes.

Dans les aires communes de la Mauricie, plusieurs peuplements forestiers dégradés possèdent une structure et une qualité qui soulèvent plusieurs interrogations quant à la méthode de les traiter pour augmenter la quantité future de bois d’oeuvre tout en assurant une régénération qui assure le renouvellement du peuplement.

Étude de l’impact de divers travaux sylvicoles sur la régénération de feuillus tolérants dans l’Outaouais. Les Entreprises Pro-Folia et CERFO. 18 p.

Étant donné l’objectif de restauration du chêne rouge du projet, la revue de littérature a porté sur l’autécologie de l’espèce, la régénération naturelle, la relation entre la densité du couvert et la régénération naturelle, les procédés de récolte favorisant la régénération du chêne rouge, le reboisement, l’ensemencement et la germination des semences, les rendements et la croissance ainsi que la densité des peuplements.

Projet d’amélioration des travaux de jardinage réalisés sur terres publiques. CERFO. Rapport 2002-03. 77 p.

La mesure des effets réels des travaux de jardinage des dernières années, réalisée par le service de l’aménagement forestier (SAF) ainsi que la direction de la recherche forestière (DRF) du MRN, a permis de constater qu’une certaine subjectivité dans l’évaluation des vigueurs des tiges influencerait directement le prélèvement réalisé ainsi que la qualité du peuplement résiduel. Dans l’objectif du respect de la loi sur les forêts du Québec et du manuel d’aménagement forestier, cette situation compromet, dans certains cas, le maintien du rendement en volume et en qualité des peuplements.

Dans le but de diminuer cette subjectivité dans l’évaluation des tiges et dans le martelage, une étude a été amorcée par le SAF et le CERFO, en partenariat avec la DRF. Une grille bonifiée a d’abord été préparée par Bruno Boulet, afin d’incorporer des notions de dégradation des bois, traduites ensuite en priorités de récolte. Cette grille a ensuite été testée dans deux secteurs situés dans l’Outaouais et en Mauricie. Le martelage qui s’en suit a été comparé à différents martelages réalisés par la direction de la recherche, par des bureaux régionaux du Ministère et par des intervenants industriels.

Les résultats révèlent notamment que les classes de vigueurs sont assez bien reconnues, à l’exception de la classe II. Toutefois, il apparaît que les classes I sont parfois déclassées en III et vice versa, certains défauts étant probablement jugés trop ou trop peu importants. Lors du martelage, les tiges de plus de 30 cm sont souvent préférées. Les rendements sciage générés par les différents intervenants varient eux aussi, mais demeurent comparables en ce qui concerne le SAF-CERFO et la DRF. Il semble aussi que les intervenants ministériels possèdent une vision différente au niveau des tiges à récolter prioritairement.

En termes de retombées, le rapport propose une série de recommandations dans les domaines suivants. Une des recommandations les plus importantes est l’adoption de la grille bonifiée qui permet de poser un diagnostic précis des défauts des arbres, de déterminer l’évolution de leur vigueur dans le temps et ainsi leur assigner une priorité de récolte. La formation des marteleurs sur les défauts et l’évolution des vigueurs est proposée pour en favoriser la mise en place. On retrouve également des propositions pour la révision de la classe de vigueur II, l’adaptation des calculs de possibilité et des taux d’accroissement à cette nouvelle réalité ainsi qu’une proposition de rendre le martelage indépendant du transformateur de bois.