Les techniques issues de la télédétection permettent de plus en plus de remplacer des activités de collecte de données sur le terrain. Cette tendance permet de sauver des coûts importants, requerrant moins de temps et de ressources, et parfois même d’augmenter la précision des données. Dans le cadre du projet faisant l’objet du présent rapport, une méthode de suivi du scarifiage a été développée à l’aide d’images provenant du satellite Wordview-3, acquises à l’été 2017 et 2018, en plus des données d’un lidar aéroporté diffusées gratuitement par le Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP). Suite au prétraitement des images et à la production d’indices topographiques variés, une approche multitemporelle fut confrontée à une approche unitemporelle pour la réalisation du suivi. La première information d’intérêt à extraire était, dans un premier temps, la superficie réellement scarifiée, et la deuxième, la qualité du scarifiage effectué. Pour ce faire, une classification des images satellitaires a permis la délimitation de la zone scarifiée. Ensuite, avec l’ajout de l’information topographique des indices produits, une classification de la zone scarifiée pour identifier des types de terrain fut réalisée. Dans un premier temps, il fut déterminé que le gain de précision obtenu par l’approche multitemporelle ne valait pas la complexité supérieure de l’approche. Ensuite, le résultat de la classification du terrain fut mis en relation avec les données d’inventaire terrain de suivi du scarifiage, mais peu de tendances ne furent dégagées pour caractériser les secteurs inadéquats. La méthode développée présente cependant un potentiel pour l’identification de sols à forte pierrosité et comportant des affleurements rocheux.
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