Rapport_final_CERFO_2006-16.pdf
Déjà en 1964, Warren et Olsen (1964) en Nouvelle-Zélande avaient réalisé que l’utilisation de placettes circulaires de 1000 m2 (1/4 d’acre) était inappropriée pour l’estimation des volumes de bois résiduel après coupe. Les placettes circulaires étant insatisfaisantes en raison de la très grande variation entre les placettes et qu’un nombre énorme de placettes fut nécessaire pour obtenir une précision désirée.
À partir d’un exemple de données d’inventaire EVAOR (fichier : 06-0332_Cours_EVAOR.xls), il est facile de faire la démonstration de l’inefficacité de l’utilisation des placettes de 400 m2 . Il y a une très grande variation entre les placettes (plus de 200 fois plus de bois dans une placette par rapport à une autre), ce qui est tout à fait inacceptable comme variation. Les placettes ne sont pas assez grandes car elles ne permettent pas de couvrir l’hétérogénéité présente sur le terrain permettant de fournir des résultats semblables entre chacune des placettes (variation inférieure à 1 pour 20). Il est possible de confirmer ces dires en observant la valeur minimum et maximum, l’écart-type presqu’aussi grand que la moyenne et un coefficient de variation égale à 75 % (tableau 1).
Le graphique de distribution de fréquence présente une distribution non uniforme des données, et ce, malgré le grand nombre de placettes (fichier : 06-0332_Cours_EVAOR.xls). On observe un grand nombre de placettes avec un faible volume et un petit nombre de placettes avec un fort volume. Cette distribution des données suggère que la grandeur de la placette n’est pas appropriée pour un relevé de ce genre. C’est pour cette raison que dès 1964, Warren et Olsen ont investigué d’autres façons de faire.