Plantation de cerisiers tardifs dans un contexte de sylviculture intensive – Revue de littérature. CERFO. Rapport 2011-13. 28 p.

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Cette revue de littérature traite de l’habitat naturel, des caractéristiques biologiques du cerisier tardif, de même que des éléments à considérer lors de l’établissement d’une plantation. Elle aborde brièvement les traitements sylvicoles qui seront probablement nécessaires pour mener avec succès la plantation à un stade futaie. Une attention particulière a été portée aux informations disponibles au Québec.

L’établissement de plantations de cerisier tardif répond à la fois à des objectifs économiques (bois de grande valeur) et à des objectifs écologiques (restauration, faune). Le site choisi pour l’établissement de telles plantations devra être protégé du vent, avoir un sol de texture moyenne et un bon drainage (classe 2 ou 3). Il est recommandé également de choisir un site qui se réchauffe hâtivement au printemps. La densité de plantation devra être suffisamment élevée pour éviter la formation de branches adventives. Il est préférable de détruire les arbres atteints du nodulier noir du cerisier sur le site. Il est aussi recommandé d’installer un système de protection contre les herbivores. La plantation en friche arbustive ou en friche forestière, de même que l’enrichissement ou la plantation en ambiance forestière nous semblent de bonnes options pour l’établissement de plantations de cerisier tardif.

Pour que les investissements soient rentables, un suivi attentif et régulier, tout comme l’application de divers traitements sylvicoles permettant de produire des arbres de grande valeur, apparaissent nécessaires. À moyen terme, il est souhaitable qu’un dispositif de recherche sur les plantations de cerisier tardif permette d’établir les conséquences sur les aspects environnementaux et fauniques, de même que de recommander une densité optimale de plantation en fonction de la qualité des tiges et de leur croissance. À long terme, un tel dispositif permettrait de combler les lacunes quant aux rendements qu’il est possible d’anticiper avec cette essence.