Prescriptions sylvicoles Notre-Dame de Pontmain – Visite terrain 23 juillet 2008

Rapport_final_CERFO_2008-13.pdf

Les érablières sur sommets dans les sous-domaines de l’ouest de l’érablière à bouleau jaune et de l’érablière à tilleul présentent souvent une problématique quant à leur capacité à réellement produire du bois d’œuvre de qualité. La faible épaisseur des sols, limitant la prospection des racines, mais surtout les indices d’aridité élevés (150-200, Thibault, 1987), deviennent des facteurs limitants. Ainsi la seule présence de l’érable à sucre n’est pas garante d’une productivité raisonnablement acceptable.

Par ailleurs, parmi les enjeux de biodiversité sur la composition, le pin blanc et le chêne rouge reviennent souvent comme des cibles à restaurer. Or, ces espèces sont reconnues pour être xérophiles (ou plutôt tolérantes à la sécheresse), contrairement à l’érable à sucre. Le rapport de la Commission Coulombe propose justement comme virage la production de la bonne espèce au bon endroit. Enfin, la menace du réchauffement planétaire plaide également pour la priorisation d’espèces mieux adaptées.

Dans l’unité d’aménagement, 64-02, la présence de ces espèces sur les sommets pourrait justifier une stratégie d’aménagement particulière pour les réintroduire progressivement. La situation géographique de l’érablière à tilleul ainsi que de l’érablière à bouleau jaune méridionale justifierait la présence de ces espèces qui, même si elles ne sont pas ainsi sur des stations optimales du point de vue fertilité, sont néanmoins bien adaptées. Actuellement, la régénération sur ces stations forestières est souvent dominée par le hêtre à grandes feuilles (Paquin et Noël, 2003).

 Le présent rapport rappelle les objectifs et la méthodologie retenus. Il présente ensuite des options de traitements sylvicoles. Les prescriptions du secteur d’intervention sont ensuite proposées avec leur argumentaire. Enfin, une ébauche des différents suivis sont décrits en prévision de la prochaine phase.