Suivi des indicateurs de biodiversité et de chablis à la suite d’une coupe progressive irrégulière pour répondre à l’OPMV4 – Cas d’une sapinière à épinettes de la Gaspésie située dans l’UAF 111-51. CERFO. Rapport 2011-22. 54 pages + 6 a

En 2009, dans le cadre du Programme de mise en valeur des ressources du milieu forestier, Bois d’œuvre Cedrico inc. en collaboration avec le CERFO et le ministère des Ressources naturelles et de la Faune, a élaboré un projet pilote visant à mettre en application, dans l’UAF 111-51, des pratiques sylvicoles adaptées dans le cadre de l’OPMV 4, soit le maintien en permanence d’une quantité de forêts mûres et surannées. Dans un secteur de 88 ha, composé d’une sapinière à épinettes, 67,4 ha ont été traités en coupe progressive irrégulière en plein utilisant un procédé de bois tronçonné directement sur le parterre de coupe basé sur des espacement variable selon les espèces et les diamètres en présence. L’application de ce traitement visait à laisser un couvert forestier marchand après intervention autour de 40 %, plus de 10 à 15 gros chicots, plus de 5 à 10 ti/ha d’arbres à valeur faunique, plus de 5 m³/ha de débris ligneux et le maintien d’un certain degré de complexité au niveau de la structure horizontale du peuplement.

En 2011, un dispositif expérimental, composé de 5 blocs, a été stratifié selon le groupement d’essences, l’âge et le traitement. Un réseau de 61 placettes permanentes a été établi pour étudier l’évolution de la structure et la vulnérabilité aux chablis suite à l’ouverture du couvert. Un portrait du bois sur pied avant et après coupe a été élaboré. En complément, un réseau de 28 virées continues linéaires a été établi pour évaluer les attributs de vieilles forêts tels que la quantité de chicots, les débris ligneux et les arbres à valeur faunique.

La coupe progressive irrégulière en plein a permis de dépasser les objectifs d’attributs de vieilles forêts définis dans l’OPMV4, soit 28 ti/ha de gros arbres morts (45 dans le témoin, différence non significative), plus de 14 ti/ha de très grosses tiges à valeur faunique et plus de 46 m³/ha de débris ligneux (témoin à 40). La structure horizontale des peuplements avant CPI est conservée suite à la coupe. La surface terrière totale de 33,1 m2 /ha avant la coupe est passée à 18,1 m2 /ha après intervention (résiduel de 55% de la surface terrière initiale). Quant au couvert résiduel exprimé en pourcentage de recouvrement directement mesuré à partir de la photo après coupe, il atteint directement la cible prévue, soit 40 %. Lorsque la densité de tiges résiduelles est directement mise à profit avec les diagrammes de densité et les observations de la photo-interprétation fine avant traitement, on obtient un pourcentage de recouvrement de l’ordre de 35 %. Le recouvrement résiduel se situe donc entre 35 et 40 %.

Pour le chablis, 25 ti/ha d’arbres encore vivants sont renversés après traitement alors que le témoin en présente seulement 2 ti/ha. En combinant les arbres vivants et morts, un volume équivalent de chablis est observé entre les peuplements traité en CPI et le témoin. En général, les différences observées entre les peuplements traités et les témoins sont faibles; le sapin a été l’essence la plus affectée par le chablis.

Une présence équivalente de chicots avec cavités est observée entre la CPI (11 %) et le témoin (5 %). Pour les nids d’oiseaux, une équivalence est également observée (CPI 1 % et témoin 4 %). Les espèces n’ont pas été distinguées.

Plusieurs recommandations sont proposées, dont l’implantation de la CPI en plein dans les sapinières à épinette noire de la Gaspésie, la nécessité de formation des opérateurs et le suivi du dispositif.

La restauration du pin blanc

Le pin blanc a toujours fait partie du paysage de nos forêts feuillues et mixtes. Historiquement, le passage récurrent des feux ou les renversements par le venta (chablis) favorisaient l’installation de sa régénération. De nos jours, les grands feux ayant disparu de la réalité de la zone feuillue, la régénération du pin blanc comme celle du chêne rouge est affectée.

Article paru dans le Monde forestier du mois d’octobre 2008

Sylviculture préventive aux chablis dans le secteur du lac Sacacomie – Phase 2. CERFO. Rapport 2004-10. 12 p.

On retrouve en Mauricie, dans la partie sud de l’aire commune 41-02 faisant partie du territoire d’approvisionnement des bénéficiaires de CAAF, au sud-ouest du lac Saint-Bernard, une zone caractérisée par des dépôts de tills minces à très minces et une forte élévation la rendant particulièrement vulnérable aux chablis. De plus, le secteur représente une sensibilité élevée du paysage pour les usagers de l’Auberge Sacacomie. La réalisation de ce projet vise à développer une stratégie sylvicole permettant de minimiser les pertes dues aux chablis tout en tenant compte de la sensibilité du paysage.

Le dispositif à l’étude est constitué de 5 répétitions comportant chacune un traitement de coupe de régénération lente par lisière, de coupe progressive par lisière, ainsi qu’un témoin sans intervention. Les deux traitements s’inspirent du jardinage par lisière, utilisé notamment dans les régions montagneuses suisses et sur les côtes anglaises, qui permet d’obtenir une structure étagée plus résistante au chablis. Le dispositif est placé le long d’une falaise, sur une distance de 2250 m, à la marge du secteur à risque, chaque bloc faisant face aux vents dominants.

Un inventaire avant traitement a permis de qualifier le bois sur pied, la régénération, les caractéristiques écologiques (Blouin et al., 2001) ainsi que les risques de chablis (Blouin et al., 2003).

Le dispositif est installé et les données avant traitement sont banquées et compilées. Les activités de la première récolte et de suivi planifiées depuis l’été 2001 ont débuté à l’été 2003 mais ont été interrompues dû à l’absence d’un chemin d’accès d’été. Les travaux devaient être réalisées à l’hiver 2003-2004 mais n’ont jamais repris et sont toujours en attente d’opération.

Sylviculture préventive aux chablis dans le secteur du lac Sacacomie – Phase 3. CERFO. Rapport 2004-11. 6 p.

On retrouve en Mauricie, dans la partie sud de l’aire commune 41-02 faisant partie du territoire d’approvisionnement des bénéficiaires de CAAF, au sud-ouest du lac Saint-Bernard, une zone caractérisée par des dépôts de tills minces à très minces et une forte élévation la rendant particulièrement vulnérable aux chablis. De plus, le secteur représente une sensibilité élevée du paysage pour les usagers de l’Auberge Sacacomie. La réalisation de ce projet vise à développer une stratégie sylvicole permettant de minimiser les pertes dues aux chablis tout en tenant compte de la sensibilité du paysage.

Le dispositif à l’étude est constitué de 5 répétitions comportant chacune un traitement de coupe de régénération lente par lisière, de coupe progressive par lisière, ainsi qu’un témoin sans intervention. Les deux traitements s’inspirent du jardinage par lisière, utilisé notamment dans les régions montagneuses suisses et sur les côtes anglaises, qui permet d’obtenir une structure étagée plus résistante au chablis. Le dispositif est placé le long d’une falaise, sur une distance de 2250 m, à la marge du secteur à risque, chaque bloc faisant face aux vents dominants.

Un inventaire avant traitement a permis de qualifier le bois sur pied, la régénération, les caractéristiques écologiques (Blouin et al., 2001) ainsi que les risques de chablis (Blouin et al., 2003).

Le dispositif est installé et les données avant traitement sont banquées et compilées. Les activités de la première récolte et de suivi planifiées depuis l’été 2001 ont débuté à l’été 2003 mais ont été interrompues dû à l’absence d’un chemin d’accès d’été. Les travaux devaient être réalisées à l’hiver 2003-2004 mais n’ont jamais repris et sont toujours en attente d’opération.

Ainsi, la phase III visant à faire le suivi du chablis un an après les interventions est reportée à une date indéterminée.

Sylviculture préventive aux chablis dans le secteur du lac Sacacomie – Phase1A. CERFO Rapport 2003-07. 13 p.

On retrouve en Mauricie, dans la partie sud de l’aire commune 41-02 faisant partie du territoire d’approvisionnement des bénéficiaires de CAAF, au sud-ouest du lac Saint-Bernard, une zone caractérisée par des dépôts de tills minces à très minces et une forte élévation la rendant particulièrement vulnérable aux chablis. De plus, le secteur représente une sensibilité élevée du paysage pour les usagers de l’Auberge Sacacomie. La réalisation de ce projet vise à développer une stratégie sylvicole permettant de minimiser les pertes dues au chablis tout en tenant compte de la sensibilité du paysage.

Le dispositif à l’étude est constitué de 5 répétitions comportant chacune un traitement de coupe de régénération lente par lisière, de coupe progressive par lisière, ainsi qu’un témoin sans intervention. Les deux traitements s’inspirent du jardinage par lisière, utilisé notamment dans les régions montagneuses suisses et sur les côtes anglaises, qui permet d’obtenir une structure étagée plus résistante au chablis. Le dispositif est placé le long d’une falaise, sur une distance de 2250 m, à la marge du secteur à risque, chaque bloc faisant face aux vents dominants.

Le présent rapport est une continuation de la phase I avec la présentation des patrons de coupe en fonction des équipements de récolte disponibles et de la structure des peuplements. La simulation des risques de chablis est également présentée. La phase II du projet constituera les activités de la première récolte dans les peuplements, alors que la phase III sera une évaluation des chablis sur le site un an après les interventions.

Un inventaire avant traitement du bois sur pied a couvert l’ensemble du dispositif (60 ha) et a permis de qualifier les peuplements. Le peuplement résineux (à dominance d’épinette) à l’étude est constitué d’une moyenne de 1885 tiges à l’hectare d’une hauteur moyenne de 12,8 m. La surface terrière moyenne y est de 29 m2 /ha pour un volume moyen de 135 m3 /ha. Le dhp moyen des tiges est de 15,7 cm.

La régénération préétablie de moins de 30 cm de hauteur pour l’ensemble du dispositif est principalement constituée de sapin (c.d. de 79,7 %), de thuya (c.d. de 12,7 %) et d’épinette (c.d. de 9,3 %). Il est à noter que la régénération de plus de 60 cm de hauteur est de moindre importance, avec un coefficient de distribution de 43 % seulement constitué des mêmes espèces. Les essences de compétition sont très peu présentes.

Le secteur est constitué du type écologique RE20. Les relevés de sol ont permis de confirmer la présence de facteurs importants pour la vulnérabilité au chablis (Ruel, 1992). Les dépôts de surface rencontrés sont dominés par les affleurements rocheux et les tills très minces à texture très fine, avec une profondeur moyenne de 36 cm. Les drainages excessifs et rapides sont de plus fortement représentés.

La modélisation informatique des risques de chablis a été réalisée à l’aide du logiciel « Forest Gales ». En tenant compte des caractéristiques du site, du peuplement et des modèles de coupes, les résultats de cette simulation démontrent un risque élevé de chablis dans plusieurs secteurs dès la première année après les interventions.

Le dispositif est installé et les données avant traitement sont banquées et compilées. Les activités de la première récolte et de suivi planifiées depuis l’été 2001 devraient être réalisées à l’été 2003.

Sylviculture préventive aux chablis dans le secteur du lac Sacacomie – Phase 1. CERFO. Rapport 2001-01. 20 p.

On retrouve en Mauricie, dans la partie sud de l’aire commune 41-02, au sud-ouest du lac Saint-Bernard, une zone caractérisée par des dépôts de tills minces à très mince et une forte élévation la rendant particulièrement vulnérable aux chablis. De plus, le secteur représente une sensibilité élevée du paysage pour les usagés de l’hôtel Sacacomie. La réalisation de ce projet vise à développer une stratégie sylvicole permettant de minimiser les pertes dues au chablis tout en tenant compte de la sensibilité du paysage.

Le dispositif à l’étude est constitué de 5 blocs comportant chacun un traitement de coupe progressive par lisière, de coupe de jardinage par lisières, ainsi qu’un témoin. Les deux traitements, utilisés notamment dans les régions montagneuses suisses et sur les côtes anglaises, permettent d’obtenir une structure étagée plus résistante au chablis. Le dispositif est placé le long d’une falaise, sur une distance de 2250 m, à la marge du secteur à risque, chaque bloc faisant face aux vents dominants.

Un inventaire avant traitement du bois sur pied a couvert l’ensemble du dispositif (60 ha) et a permis de qualifier les peuplements. Le peuplement résineux (à dominance d’épinette) à l’étude est constitué d’une moyenne de 1885 tiges à l’hectare. La surface terrière moyenne y est de 29 m2 /ha pour un volume moyen de 135 m3 /ha. Le dhp moyen des tiges est de 15,7 cm.

La régénération préétablie de moins de 30 cm de hauteur pour l’ensemble du dispositif est principalement constituée de sapin (coefficient de distribution de 79,7 %), de thuya (coefficient de distribution de 12,7 %) et d’épinette (coefficient de distribution de 9,3 %). Il est à noter que la régénération de plus de 60 cm de hauteur est de moindre importance, avec un coefficient de distribution de 43 % seulement. Les essences de compétition sont très peu présentes.

Une modélisation informatique des risques de chablis est également réalisée par monsieur JeanClaude Ruel de l’Université Laval. Les résultats de cette simulation seront bientôt disponibles dans un second rapport.

Les relevés de sol ont permis de confirmer la vulnérabilité du site face au chablis. Le sol est généralement mince, avec une profondeur moyenne de 36 cm, alors que les dépôts rencontrés sont dominés par les affleurements rocheux et les tills très minces à texture très fine. Les drainages excessif et rapide sont de plus fortement représentés.

Le dispositif est installé et les données avant traitement sont banquées et compilées. La première phase des interventions de récolte et de suivi sera exécutée à l’été 2001.