Amélioration de la biodiversité dans le milieu agricole de la Côte-de-Beaupré – Années 1 à 4 (2014 à 2018). CERFO et ITA. Rapport 2018-01. 325 p. + annexes

La Côte-de-Beaupré est un heureux mélange de terres agricoles situées le long du fleuve SaintLaurent et de terres forestières plus au nord. Certaines portions agricoles sont totalement dépourvues d’arbres, alors que dans d’autres secteurs, on y retrouve des bandes ou des îlots forestiers boisés entre les champs. Or, la présence d’arbres en milieu agricole est garante d’une plus grande variété d’habitats, amenant une faune et une flore plus diversifiées. La présence d’arbres en milieu agricole peut également jouer d’autres rôles bénéfiques, comme lutter contre l’érosion des sols à l’aide de haies brise-vent, protéger les cours d’eau par la présence d’une bande riveraine suffisante, et améliorer la qualité de certains paysages en limitant les impacts visuels d’éléments non souhaités.

Le présent projet s’étalant sur une période de 4 années, vise à améliorer la biodiversité sur la Côte-de-Beaupré, en augmentant la présence du couvert arborescent, sur la base d’un diagnostic rigoureux du territoire et des choix de solutions répondant aux besoins des propriétaires agricoles. Un portait des principaux enjeux présents sur le territoire (présence du couvert arborescent et connectivité des îlots forestiers, problèmes de vents violents et qualité des paysages) a donc d’abord été documenté (Années 1 et 2). Pour ce faire, une cartographie fine des îlots forestiers présents dans la zone agricole a été produite par la photo-interprétation d’images aériennes de haute résolution. Des analyses spatiales ont ensuite permis de documenter la connectivité des parcelles d’habitat. Les zones de connectivité faible à très faible couvrent de grandes superficies. Néanmoins, plusieurs noyaux relativement bien répartis sur le territoire d’étude présentent une connectivité élevée. Un portrait de la composition des îlots forestiers a ensuite mis en évidence une diversité végétale relativement faible, de par la présence majoritaire des essences feuillues intolérantes à l’ombre. Ces différents portraits permettent alors d’identifier, à une échelle macro, les secteurs qui pourraient être retenus prioritairement pour des projets de plantations d’arbres et arbustes, dans l’objectif non seulement de rehausser la biodiversité (secteurs de connectivité faible et très faible en priorité), mais aussi de lutter contre les effets des vents violents et éventuellement d’améliorer la qualité paysagère.

Cinq fiches présentant différents modèles de plantations en fonction des situations rencontrées ont ensuite été proposées (bordure de cours d’eau, bordure de champ exposé aux vents violents, bordure de bâtiment, de route et anciennes friches) (Année 1). Ces dernières sont des guides pour les projets de plantations, en fonction des objectifs poursuivis. Des modalités particulières pour favoriser la biodiversité au sens large et la faune en particulier sont aussi disponibles. Réf. : 14-0726/eb/26/02/2018 xiv Suite à la réalisation du diagnostic rigoureux du territoire et au choix de solutions répondant aux besoins des propriétaires agricoles, des projets de plantation ont été accomplis chez plusieurs producteurs de la Côte-de-Beaupré durant les trois dernières années du projet (Années 2, 3 et 4). Ces plantations répondent à l’objectif principal d’augmenter le couvert ligneux en vue d’améliorer la connectivité qui est faible ou très faible sur ces sites. Les plantations peuvent aussi répondre à d’autres objectifs, par exemple : la protection du sol et des cultures contre le vent, la protection contre le vent dans l’aire de stabulation des bovins en hiver, la protection contre le vent et la chaleur en été dans les enclos de canards et la protection de la qualité de l’eau ainsi que la diminution des pertes de sol dans des fossés de drainage. Ainsi, de nombreux projets de plantations d’arbres et/ou d’arbustes ont été réalisés dans le cadre de ce projet, chez 9 producteurs agricoles de la Côte-de-Beaupré. En tout, ce sont 11 711 m linéaires et 1 966 m2 de plantation qui ont été réalisés, correspondant à 5 656 arbres et arbustes mis en terre. D’autres producteurs contactés sont en réflexion et pourraient se décider de réaliser des plantations dans les prochaines années.

Finalement, tout au long du projet, une attention particulière a été portée pour la sensibilisation et la mobilisation de la communauté agricole et rurale, en vue de mettre de l’avant les bienfaits des arbres en milieu agricole. Installation de pancartes explicatives et promotionnelles du projet, publication d’articles dans des journaux, diffusion d’information sur le web, organisation de visites sur le terrain, présentation du projet à l’AGA du Syndicat de base de l’UPA, sont autant d’actions qui ont permis sensibiliser et mobiliser la communauté agricole.

Amélioration de la biodiversité dans le milieu agricole de la Côte-De-Beaupré – Années 1 à 3

La Côte-de-Beaupré est un heureux mélange de terres agricoles situées le long du fleuve Saint-Laurent et de terres forestières plus au nord. Certaines portions agricoles sont totalement dépourvues d’arbres, alors que dans d’autres secteurs, on y retrouve des bandes ou des îlots forestiers boisés entre les champs. Or, la présence d’arbres en milieu agricole est garante d’une plus grande variété d’habitats, amenant une faune et une flore plus diversifiées. La présence d’arbres en milieu agricole peut également jouer d’autres rôles bénéfiques, comme lutter contre l’érosion des sols à l’aide de haies brise-vent, protéger les cours d’eau par la présence d’une bande riveraine suffisante, et améliorer la qualité de certains paysages en limitant les impacts visuels d’éléments non souhaités.

Le présent projet vise à améliorer la biodiversité sur la Côte-de-Beaupré, en augmentant la présence du couvert arborescent, sur la base d’un diagnostic rigoureux du territoire et des choix de solutions répondant aux besoins des propriétaires agricoles. Un portait des principaux enjeux présents sur le territoire (présence du couvert arborescent et connectivité des îlots forestiers, problèmes de vents violents et qualité des paysages) a donc d’abord été documenté (Années 1 et 2). Des modèles de plantations en fonction des situations rencontrées ont ensuite été proposés (Année 1).

Pour ce faire, une cartographie fine des îlots forestiers présents dans la zone agricole a été produite par la photo-interprétation d’images aériennes de haute résolution. Des analyses spatiales ont ensuite permis de documenter la connectivité des parcelles d’habitat. Les zones de connectivité faible à très faible couvrent de grandes superficies. Néanmoins, plusieurs noyaux relativement bien répartis sur le territoire d’étude présentent une connectivité élevée. Un portrait de la composition des îlots forestiers a ensuite mis en évidence une diversité végétale relativement faible, de par la présence majoritaire des essences feuillues intolérantes à l’ombre.

 Un portrait sommaire des conditions d’exposition aux vents violents provenant d’ouest/sud-ouest a également été dressé et a permis de conclure que la plantation de haies brise-vent orientées perpendiculairement à la direction des vents dominants serait une avenue intéressante pour limiter les effets néfastes du vent sur le sol et les cultures. En ce qui concerne la qualité paysagère, elle a été évaluée le long de certains tronçons routiers traversant la zone d’étude et est globalement élevée sur la majorité du territoire d’étude. Ces différents portraits permettent donc d’identifier, à une échelle macro, les secteurs qui pourraient être retenus prioritairement pour des projets de plantations d’arbres et arbustes, dans l’objectif non seulement de rehausser la biodiversité (secteurs de connectivité faible et très faible en priorité), mais aussi de lutter contre les effets des vents violents et éventuellement d’améliorer la qualité paysagère.

Un deuxième volet de ce projet a consisté à produire cinq fiches présentant différents modèles de plantations en fonction du type de site (bordure de cours d’eau, bordure de champ exposé aux vents violents, bordure de bâtiment, de route et anciennes friches). Ces dernières sont des guides pour les projets de plantations, en fonction des objectifs poursuivis. Des modalités particulières pour favoriser la biodiversité au sens large et la faune en particulier sont aussi proposées.

Suite à la réalisation du diagnostic rigoureux du territoire et au choix de solutions répondant aux besoins des propriétaires agricoles, des projets de plantation ont été accomplis chez plusieurs producteurs de la Côte-de-Beaupré (Années 2 et 3). Ces plantations répondent à l’objectif principal d’augmenter le couvert ligneux en vue d’améliorer la connectivité qui est faible ou très faible sur ces sites. Les plantations peuvent aussi répondre à d’autres objectifs, par exemple : la protection du sol et des cultures contre le vent, la protection contre le vent dans l’aire de stabulation des bovins en hiver, la protection contre le vent et la chaleur en été dans les enclos de canards et la protection de la qualité de l’eau ainsi que la diminution des pertes de sol dans des fossés de drainage. Ce sont 2 245 m des plantations linéaires qui ont été ainsi réalisées en 2015 dans trois fermes de la Côte-de-Beaupré. En 2016, des projets de plantation ont été réalisés dans 6 fermes (Anlousie, Cauchon, Morency, Bioferme des Caps, Domaine du Bocage et les Canardises) et ont couvert 4 865 m linéaires. Quarante-huit îlots de biodiversité ont également été plantés en 2017 dans les fermes les Canardises et Bioferme des Caps. Il est prévu en 2017 d’approcher de nouveaux producteurs agricoles, en vue de réaliser de nouveaux projets de plantations d’arbres; la priorité sera donnée aux sites où la connectivité des îlots forestiers est faible ou très faible. Le plan d’action proposé vise à optimiser le recrutement des nouveaux propriétaires participants.

Amélioration de la biodiversité dans le milieu agricole de la Côte-De-Beaupré – Rapport final

La Côte-de-Beaupré est un heureux mélange de terres agricoles situées le long du fleuve Saint-Laurent et de terres forestières plus au nord. Certaines portions agricoles sont totalement dépourvues d’arbres, alors que dans d’autres secteurs, on y retrouve des bandes ou des îlots forestiers boisés entre les champs. Or, la présence d’arbres en milieu agricole est garante d’une plus grande variété d’habitats, amenant une faune et une flore plus diversifiées. La présence d’arbres en milieu agricole peut également jouer d’autres rôles bénéfiques, comme lutter contre l’érosion des sols à l’aide de haies brise-vent, protéger les cours d’eau par la présence d’une bande riveraine suffisante, et améliorer la qualité de certains paysages en limitant les impacts visuels d’éléments non souhaités.

Le présent projet vise à améliorer la biodiversité sur la Côte-de-Beaupré, en augmentant la présence du couvert arborescent, sur la base d’un diagnostic rigoureux du territoire et des choix de solutions répondant aux besoins des propriétaires agricoles. Un portait des principaux enjeux présents sur le territoire (présence du couvert arborescent et connectivité des îlots forestiers, problèmes de vents violents et qualité des paysages) a donc d’abord été documenté. Des modèles de plantations en fonction des situations rencontrées ont ensuite été proposés.

Pour ce faire, une cartographie fine des îlots forestiers présents dans la zone agricole a été produite par la photo-interprétation d’images aériennes de haute résolution. Des analyses spatiales ont ensuite permis de documenter la connectivité des parcelles d’habitat. Les zones de connectivité faible à très faible couvrent de grandes superficies. Néanmoins, plusieurs noyaux relativement bien répartis sur le territoire d’étude présentent une connectivité élevée. Un portrait de la composition des îlots forestiers a ensuite mis en évidence une diversité végétale relativement faible, de par la présence majoritaire des essences feuillues intolérantes à l’ombre.

Un portrait sommaire des conditions d’exposition aux vents violents provenant d’ouest/sud-ouest a également été dressé et a permis de conclure que la plantation de haies brise-vent orientées perpendiculairement à la direction des vents dominants serait une avenue intéressante pour limiter les effets néfastes du vent sur le sol et les cultures. En ce qui concerne la qualité paysagère, elle a été évaluée le long de certains tronçons routiers traversant la zone d’étude et est globalement élevée sur la majorité du territoire d’étude. Ces différents portraits permettent donc d’identifier, à une échelle macro, les secteurs qui pourraient être retenus prioritairement pour des projets de plantations d’arbres et arbustes, dans l’objectif non seulement de rehausser la biodiversité (secteurs de connectivité faible et très faible en priorité), mais aussi de lutter contre les effets des vents violents et éventuellement d’améliorer la qualité paysagère.

Un deuxième volet de ce projet a consisté à produire cinq fiches présentant différents modèles de plantations en fonction du type de site (bordure de cours d’eau, bordure de champ exposé aux vents violents, bordure de bâtiment, de route et anciennes friches). Ces dernières sont des guides pour les projets de plantations, en fonction des objectifs poursuivis. Des modalités particulières pour favoriser la biodiversité au sens large et la faune en particulier sont aussi proposées.

Finalement, quatre projets de plantation ont été planifiés en 2015, dont trois ont été réalisés. Ces plantations répondent à l’objectif principal d’augmenter le couvert ligneux en vue d’améliorer la connectivité qui est faible ou très faible sur ces sites. Les plantations ont aussi permis de répondre à d’autres objectifs, soit la protection du sol et des cultures contre le vent, la protection contre le vent dans l’aire de stabulation des bovins en hiver ainsi que la protection de la qualité de l’eau et la diminution des pertes de sol dans des fossés de drainage. Ce sont 1980 m de plantations linéaires qui ont été ainsi réalisés en 2015. Il est prévu en 2016 et 2017 d’approcher de nouveaux producteurs agricoles, en vue de réaliser de nouveaux projets de plantations d’arbres, en priorité dans des sites où la connectivité des îlots forestiers est faible ou très faible.

Amélioration de la biodiversité dans le milieu agricole de la Côte-De-Beaupré – Année 1- Rapport final

La Côte-de-Beaupré est un heureux mélange de terres agricoles situées le long du fleuve Saint-Laurent et de terres forestières localisées principalement plus au nord, sur le cap. Certaines portions agricoles de la Côte-de-Beaupré sont totalement dépourvues d’arbres, alors que dans d’autres secteurs, on y retrouve des bandes ou des îlots forestiers boisés entre des champs. Or, la présence d’arbres en milieu agricole est garante d’une plus grande variété d’habitats, amenant par le fait même une faune et une flore plus diversifiées. La présence d’arbres en milieu agricole peut également jouer d’autres rôles bénéfiques, comme lutter contre l’érosion des sols à l’aide de haies brise-vent, protéger les cours d’eau par la présence d’une bande riveraine suffisante, et améliorer la qualité de certains paysages en limitant les impacts visuels d’éléments non souhaités.

Le présent projet vise à contribuer au rehaussement de la biodiversité dans certains secteurs agricoles de la MRC de la Côte-de-Beaupré, en augmentant la présence du couvert arborescent, sur la base d’un diagnostic rigoureux du territoire et des choix de solutions répondant aux besoins des propriétaires agricoles impliqués dans le projet. Pour cette première année du projet, un portait des principaux enjeux présents sur le territoire (présence du couvert arborescent, problèmes de vents violents et qualité des paysages) a donc d’abord été documenté. Des modèles de plantations en fonction des situations rencontrées ont ensuite été proposés.

Pour se faire, une cartographie fine des îlots forestiers présents dans la zone agricole a été produite par la photo-interprétation d’images aériennes de haute résolution. Des analyses spatiales ont ensuite permis de documenter la connectivité des parcelles d’habitat. Quatre noyaux relativement bien répartis sur le territoire d’étude et couvrant approximativement 12 % de la superficie du territoire présentent une connectivité élevée. En bordure de ces noyaux se retrouvent des zones dont la connectivité est modérée et qui mériterait d’être renforcée. Un portrait de la composition des îlots forestiers a ensuite mis en évidence une diversité végétale relativement faible en ce qui concerne les essences forestières présentes, de par la représentation nettement majoritaire des essences feuillues intolérantes à l’ombre.

Un portrait sommaire des conditions d’exposition aux vents violents provenant d’ouest/sud-ouest a également été dressé et a permis de conclure que la plantation de haies brise-vent orientées perpendiculairement à la direction des vents dominants serait une avenue intéressante pour limiter les effets néfastes du vent sur le sol et les cultures. En ce qui concerne la qualité paysagère, elle a été évaluée le long de certains tronçons routiers traversant la zone d’étude et est globalement élevée sur la majorité du territoire d’étude. Certaines actions ponctuelles de plantations pourraient se concentrer à proximité des installations et bâtiments agricoles modernes afin d’améliorer la qualité visuelle dans les endroits où l’impact visuel de ces installations est négatif. Ces différents portraits permettent donc d’identifier, à une échelle macro, les secteurs qui pourraient être retenus prioritairement pour des projets de plantations d’arbres et arbustes, dans l’objectif non seulement de rehausser la biodiversité sur ce territoire agricole, mais aussi de lutter contre les effets des vents violents et éventuellement d’améliorer la qualité paysagère.

Le deuxième volet de ce projet a consisté à produire cinq fiches présentant différents modèles de plantations en fonction du type de site (bordure de cours d’eau, bordure de champ exposé aux vents violents, bordure de bâtiment, bordure de route et anciennes friches). Ces dernières guideront les projets de plantations planifiés en fonction des objectifs poursuivis. Des modalités particulières pour favoriser la biodiversité au sens large et la faune en particulier sont également proposées.

Calcul d’un indice de canopée pour le territoire de la Ville de Québec – Rapport méthodologique – Version finale

Les arbres jouent des rôles très importants en milieu urbain. En effet, ils rendent de nombreux services écologiques, sociaux et économiques, notamment en diminuant la température ambiante des villes, en contribuant au maintien de la biodiversité, et même en augmentant la valeur foncière des propriétés. Dans ce contexte, de plus en plus de villes ont le souci d’améliorer la qualité de vie de leurs citoyens, par la mise en place de mesures visant à augmenter la couverture arborescente sur leur territoire.

La ville de Québec en fait partie et a décidé de se doter d’un indice de la canopée permettant de mesurer l’état de la couverture arborescente, de manière à faire un suivi dans le temps. La canopée se définit comme la projection au sol de la cime (couronne) des arbres (incluant les feuilles, les branches et le tronc), qui est visible du ciel. Un tel indice constitue en effet un outil permettant d’évaluer l’étendue de la couverture arborescente sur un territoire donné, de prioriser les secteurs de plantation où le couvert arborescent est jugé insuffisant, mais aussi de suivre son évolution dans le temps et de quantifier les efforts déployés pour le maintien et la bonification du couvert arborescent.

Parmi les objectifs poursuivis par la Ville, la méthode retenue devait être fiable et reproductible dans le temps. Cette méthode développée pour réaliser la cartographie de la canopée sur le territoire de la ville de Québec repose sur la classification d’une mosaïque d’images selon l’approche orientée-objet, à l’aide du logiciel spécialisé eCognition. La mosaïque utilisée relève d’images prises en 2011, et était composée de trois bandes spectrales dans le visible (RVB).

La méthode utilisée s’est avérée satisfaisante. En effet, il a été possible, grâce à l’approche de classification orientée-objet, et en utilisant une vingtaine d’indices spectraux et spatiaux, de produire une cartographie de la canopée avec une précision globale très élevée, variant de 89,0 % à 97 % selon la méthode utilisée. Pour une cartographie en milieu urbain, il est habituellement admis qu’une précision d’au moins 85 % est satisfaisante.

La valeur moyenne de l’indice de la canopée pour le territoire de la ville de Québec à l’intérieur du périmètre urbain se situe entre 29,2 % et 30,0 %, selon que l’on inclut ou non la présence des plans d’eau. Pour l’ensemble du territoire de la ville, incluant la couronne forestière, l’indice varie entre 49,8 % et 51,4 % selon que l’on inclut ou non la présence des plans d’eau. En tenant compte du périmètre urbain des arrondissements, La Cité-Limoilou possède les valeurs les plus faibles (19,8-20,7 %) et celui de La Haute-Saint-Charles, les plus élevées (36,8-40,0 %). La Ville dispose donc maintenant d’une valeur de référence en date de 2011, qui lui permettra de suivre l’évolution de cet indice dans le temps et d’identifier les secteurs de la ville de Québec faisant l’objet de modifications de la canopée. En effet, depuis 2011, plusieurs changements ont eu lieu sur le territoire, qui pourraient avoir amputé une portion non négligeable de la canopée et ceux-ci ne sont actuellement pas comptabilisé dans la présente étude.

Certaines limites de la cartographie du couvert arborescent ont été entrevues, pouvant entraîner des confusions possibles entre certains types de végétation basse (herbe haute, arbustes, etc.) et des éléments anthropiques ayant une texture et une couleur semblables aux arbres. Deux principales pistes d’amélioration sont proposées, qui permettraient vraisemblablement de réduire ces confusions et de simplifier le caractère reproductible de la méthode en diminuant le nombre d’indices à utiliser : (1) l’ajout de la bande du proche.

Contacter le chargé de projet pour plus d’informations.

Où prioriser l’augmentation du couvert arborescent en zone agricole périurbaine ou enclavée pour contrer les effets des îlots de chaleur – Le cas de l’agglomération de Québec. CERFO. Technote 2014-02.

La gestion de la couverture végétale dans un contexte de lutte aux îlots de chaleur est un enjeu important pour la ville de Québec. En effet, depuis plusieurs années, voire quelques décennies, on ne peut plus nier la réalité des changements climatiques à l’échelle mondiale. Plusieurs projets de plantations d’arbres pour lutter contre les îlots de chaleur sont d’ailleurs mis en place par la ville dans des quartiers centraux. Dans ce contexte, il devient fort pertinent d’identifier les secteurs où des projets d’augmentation du couvert arborescent pourraient être priorisés, dans le but de contrer les problèmes de santé liés aux îlots de chaleur, mais aussi de rechercher une synergie des effets bénéfiques de la végétation, lorsque d’autres situations critiques sont observées.