Caractérisation et diagnostic sylvicole de zones dédiées à la séquestration du carbone en contexte routier. CERFO. Technote 2020-01. 8 p.

Le ministère des Transports du Québec s’est engagé dans son plan d’action de développement durable 2020 à devenir carboneutre. En plus de mettre en place des actions d’évitement et de réduction à la source des émissions générées par ses activités, le ministère à décidé de compenser les émissions de GES qui n’ont pu être évitées ou réduites.

Déploiement de pratiques sylvicoles adaptées dans les UAF 42-51 et 43-52. CERFO. Rapport 2012-17. 114 pages + 9 annexes et un CD.

Dans la région de la Mauricie, la régénération des espèces semi-tolérantes (BOJ, PIB, etc.) ainsi que de l’épinette rouge s’avère difficile et la possibilité en bois d’oeuvre de ces espèces ainsi que la biodiversité deviennent compromises. L’une des causes possibles serait les procédés de régénération utilisés. Traditionnellement, les options étaient dichotomiques: d’une part, le régime de la futaie régulière qui demeure risqué pour favoriser la régénération désirée et contrôler la régénération, d’autre part le régime de la futaie jardinée, qui est peu approprié pour régénérer abondamment les espèces semi-tolérantes. Or, dans la continuité de la Commission Coulombe, Forêt Québec et le Bureau du forestier en chef proposent maintenant un virage important en ajoutant l’option de la futaie irrégulière. En Mauricie, plusieurs dispositifs expérimentaux et essais sylvicoles ont été réalisés afin d’explorer différentes traitements et patrons dans ce régime. Parmi ces solutions, l’ESIP est apparue avec des objectifs de récolte clairs, mais des objectifs sylvicoles particulièrement confus. Les modalités sont simplistes, incomplètes pour la régénération et l’éducation du peuplement et les critères de performance complètement inadaptés par rapport aux objectifs de biodiversité retenus par la région. Les objectifs sylvicoles de l’ESIP ne permettent pas d’atteindre les objectifs du développement durable puisque ce traitement est principalement axé sur la récolte.

L’une des avenues les plus prometteuses, sans être la panacée est la coupe progressive irrégulière. Instaurée en Mauricie, dans la forêt mixte à bouleau jaune et dans les érablières, par CCPL en collaboration avec le MRNF et le CERFO, elle présente une souplesse d’exécution permettant de mieux répondre aux divers enjeux régionaux tels la régénération des espèces désirées, la limitation de la colonisation des espèces non désirées et l’optimisation de la croissance des tiges d’avenir. L’équilibre entre la récolte actuelle en bois d’œuvre et la production de bois d’œuvre futur devient possible. Convaincue par les succès obtenus, notamment au Lac Turcotte, la compagnie CCPL a exprimé le besoin d’explorer à grande échelle l’application de ce régime sylvicole dans une grande variété de situations. Les défis étaient de taille, tant conceptuels, opérationnels qu’humains.

Ce projet vise à permettre aux intervenants forestiers de la Mauricie de développer leur capacité à déployer une sylviculture qui soit davantage diversifiée, structurée et plus performante face aux engagements de développement durable du gouvernement du Québec (enjeux de biodiversité et de production). Plus spécifiquement, le projet explore différentes options sylvicoles non traditionnelles, inspirées des récents résultats de recherche, permettant de traiter plusieurs hectares qui seraient difficilement traitable actuellement. De plus, il expérimente en profondeur de nouveaux outils disponibles d’aide à la décision à l’étape du diagnostic sylvicole, tels la photo-interprétation fine et l’évaluation économique. La méthode de résolution de problèmes sert de démarche scientifique et l’approche d’ingénierie de processus est utilisée pour la conduite des peuplements.

Dans les UAFs 42-51 et 43-52, les prescriptions sylvicoles ont été préparées sur une superficie de 3 736 ha. Afin de faciliter la démarche de diagnostic sylvicole, des logigrammes ont été conçus et appliqués aux secteurs retenus. Ces outils d’aide à la décision décrits dans le présent rapport et élaborés à l’aide des données cartographiques bonifiées sont des clés décisionnelles qui permettent de dégrossir rapidement les familles de traitements (famille de la futaie régulière, ou de la futaie irrégulière ou jardinée) et de prioriser en premier lieu le choix de régime. Dans un deuxième temps, une démarche par résolution de problème en 6 étapes est appliquée: les données d’inventaire permettent alors de compléter et préciser le diagnostic et la prescription alors que les visites sur le terrain permettent de confirmer les modalités d’intervention et les agglomérations opérationnelles des traitements par chantier. Dans le cadre de ce projet, les marteleurs et les travailleurs forestiers ont été encadrés sur le terrain afin de s’assurer de leur compréhension et de la bonne mise en application des modalités lors du martelage et de la récolte. Cet encadrement est également obligatoire en vue de maintenir les standards de qualité élevés et d’atteindre les objectifs de conformité et de rentabilité. Enfin, dans un contexte économique difficile, cette nouvelle démarche permet d’atteindre les objectifs sylvicoles visant à installer une régénération en essences désirées, optimiser la croissance des tiges résiduelles et permettre un approvisionnement rentable.

Quelques secteurs ont présenté de grands succès : on pensera au secteur Bergeron qui a permis une récolte de 85 m3 /ha et près de 40% en bois d’œuvre, même avec les difficultés de marché pour l’érable. Mais le succès réside également dans l’établissement d’une conduite de peuplement pour optimiser la croissance, grâce à l’espacement optimal des tiges et le maintien d’un couvert protecteur pour contrôler l’envahissement de la compétition. Suite au scarifiage prévu cet année, ce secteur constituera un excellent exemple pour démontrer qu’il est possible d’intensifier la pratique sylvicole en utilisant la régénération naturelle et en maintenant, lorsque possible, l’esthétisme du paysage.

D’autres secteurs se sont avérés problématiques, particulièrement lorsqu’on retrouvait des peuplements JIN. Prévu dans les logigrammes comme pouvant ne pas être traités, les bénéficiaires avaient convenus de les inclure dans la récolte pour augmenter le nombre de m3/km de chemin. Malheureusement, l’abondance des petites tiges présentes a engendré plusieurs difficultés : coûts d’opération élevés, difficulté de mise en marché, martelage fastidieux et irréaliste et même un certain découragement des exploitants. Sans marché, l’intégration de ce type de peuplement est difficile. S’il est tout de même décidé de l’exploiter, l’option sans marteleur devrait être explorée.

Outre les différents résultats, le rapport présente des discussions et des recommandations validées collégialement lors de journées de travail. Y sont abordés les thèmes suivants: filtres, démarche diagnostique, modalités par patron de CPI, impacts du traitement, processus d’agglomération et chantier, traitements des jeunes peuplements (JIN, JIR), visite terrain pour validation, formation et suivis ainsi que le processus de déploiement en lui-même.

Quelques obstacles importants demeurent pour finaliser le transfert technologique des innovations et les actions suivantes sont proposées:

  • De poursuivre le travail de sensibilisation face aux exigences de l’OIFQ et de l’AFD pour construire des prescriptions par options et argumentation.
  • D’adopter les approches par chantier en planification et en sylviculture.
  • De poursuivre le développement des habiletés des officiers du MRNF à prescrire dans le nouveau contexte de l’AFD par un atelier en situation réelle de travail.
  • De favoriser le travail en collégialité entre professionnels, lors des exercices de planification
  • D’établir des cibles précises de production par UAF.
  • De poursuivre les recherches sur la régénération dans la Haute-Mauricie pour préciser les superficies où les risques d’envahissement sont majeurs et les superficies où ils sont mineurs.

Actuellement, la sensibilisation aux enjeux de biodiversité et de production, à la gestion du risque, à la démarche de résolution de problème et à une approche moins subjective et plus scientifique de la sylviculture doit être maintenue. Les difficultés économiques et de mise en marché actuel ainsi que le changement de régime demanderont plus d’imagination, de souplesse et de créativité. Le travail en collégialité et l’adoption de méthodes structurées mais souple sont certainement des pistes de solutions.

Le diagnostic sylvicole, un outil indispensable pour atteindre les objectifs. CERFO. Technote 2011-03.

Devant la complexification de la problématique sylvicole, le processus actuel de prescription sylvicole par validation de conformité appliqué en forêt publique présente de nombreuses lacunes, dont une mauvaise utilisation des données forestières, des interventions peu adaptées à l’hétérogénéité des peuplements, des performances de traitements souvent mitigées (simplification des structures, morcellement des peuplements, régénération insuffisante en espèces semi-tolérantes, etc.) et des systèmes de contrôle lourds, coûteux et inappropriés. Face à cette situation, le diagnostic sylvicole, selon une démarche de résolution de problèmes structurée, objective et rigoureuse, apparaît comme une solution prometteuse.

Le diagnostic sylvicole, un outil indispensable pour le sylviculteur

Dans le cadre de la refonte du régime forestier, le gouvernement propose des changements majeurs, telle la mise en oeuvre de l’aménagement écosystémique, l’intensification de la pratique sylvicole et la gestion intégrée et régionalisée des ressources forestières. Or, ces changements impliquent la prise en compte de nouveaux et nombreux objectifs, qui ont des conséquences sur les choix sylvicoles.

Article paru dans le Monde forestier du mois de décembre 2010

Prescriptions et diagnostics sylvicoles. CERFO. Rapport 2010-19. 27 p. + 3 annexes.

Aujourd’hui, la régénération de pins blancs (PIB) et de chênes rouges (CHR) est souvent absente ou déficiente dans plusieurs peuplements de l’ouest du Québec. La raréfaction des ces essences est devenue un enjeu de biodiversité qu’il faut considérer dans le cadre d’interventions sylvicoles

Ce projet a été réalisé à la Forêt Paul-Gérard Lajoie localisée à l’intérieur des limites des municipalités de Bouchette et de Gracefield, dans le sous-domaine de l’érablière à tilleul de l’ouest. Il consiste à réaliser les diagnostics et les prescriptions sylvicoles sur 59 ha de cette forêt.

Les objectifs sont :

1) Évaluer l’efficacité de certaines modalités dans le cadre de traitements sylvicoles pour régénérer des essences désirées semi-tolérantes ou intolérantes à l’ombre, notamment le chêne rouge (CHR) et le pin blanc (PIB) en forêt feuillue de structure irrégulière ;

2) Suivre les effets réels (régénération et bois sur pied) des différentes modalités de la coupe progressive irrégulière (CPI) ;

3) Déterminer les modalités pour restaurer la présence de chêne rouge (CHR) et de pin blanc (PIB) dans un procédé de régénération par CPI et optimiser l’utilisation de ce procédé ;

4) Fournir un exemple local pour la justification de l’adoption d’une telle stratégie dans la planification de l’aménagement.

Dans le cadre de ce projet, des inventaires terrain et une photo-interprétation fine ont été réalisés afin de préciser les paramètres décisionnels et être en mesure d’effectuer des regroupements homogènes de peuplements. Huit secteurs homogènes ont ainsi été définis. La méthode de diagnostic sylvicole (OIFQ, 2009) a été appliquée pour sept de ces regroupements (secteur RC38 exclu) dans le but de réaliser les prescriptions sylvicoles.

Une CPI, comprenant des modalités différentes adaptées aux exigences des sites (drainage, type écologique, pente) et des essences cibles (exigences de régénération, de croissance, longévité) pour les sept secteurs a été prescrite.

Avant la réalisation des travaux de martelage et de récolte, une étape préalable de formation du personnel terrain sera nécessaire. Pendant la réalisation des ces activités, un encadrement sur le terrain devrait également être disponible. Enfin, un suivi des interventions est recommandé afin d’obtenir le portrait du peuplement immédiatement après la récolte qui sera utilisé comme base de comparaison pour les suivis à plus long terme. Ceux-ci viseraient à qualifier l’efficacité des interventions pour régénérer et favoriser la croissance des essences ciblées.

Cas de la sapinière à bouleau jaune : Projet pilote de mise en application dans l’UAF 012-53 des pratiques sylvicoles adaptées dans le cadre de l’OPMV 4. CERFO. Rapport 2010-07. 69 p. + 8 annexes.



Le MRNF prévoit, dès le prochain PGAF 2008-2013, la mise en application sur le terrain de pratiques sylvicoles adaptées, de manière à répondre en partie à l’objectif 4 des OPMV, soit le maintien en permanence d’une quantité de forêts mûres et surannées déterminée en fonction de l’écologie régionale. « Les pratiques sylvicoles adaptées » consistent à effectuer la récolte d’une partie du volume de bois en assurant le maintien de certaines caractéristiques des forêts mûres.

Le présent projet proposé par Bois d’œuvre Cédrico inc. dans l’UAF 111-51 représente l’un des premiers projets pilotes de mise en application au Québec de pratiques sylvicoles adaptées. Les superficies ciblées par de telles pratiques doivent représenter de 3 à 8 % des superficies planifiées dans le cadre du plan annuel d’intervention. Pour atteindre cet objectif, un secteur de 88 ha a été initialement sélectionné dans le plan quinquennal pouvant répondre aux objectifs de l’OPMV 4 (présence d’essences longévives, superficie minimale, choix de la forme du secteur et présence de peuplements d’au moins 7 m de haut) ainsi que de l’accessibilité opérationnelle. Afin de cerner plus précisément les attributs actuels, une photo-interprétation fine a été réalisée. Cette dernière a permis de constater la diversité des structures d’âge du peuplement et la composition importante en épinettes, en plus d’exclure 12 hectares composés de peuplements jeunes et denses. Ensuite, après avoir effectué une approche par solution de problèmes, une prescription sylvicole détaillée a été élaborée, soit une coupe progressive irrégulière avec des modalités de traitement définies et modulées en fonction des objectifs de l’OPMV 4 et appliquées sur le terrain. Une attention particulière a portée sur la formation des contremaîtres, des opérateurs de multi-fonctionnelles et des débardeurs sur les modalités du traitement sans martelage et la mise en œuvre de celles-ci lors de l’exécution des travaux sur le terrain. Au total, 67,4 hectares ont été récoltés selon les modalités définies. Le suivi des opérations ainsi que des recommandations en fonction des observations et résultats obtenus sont discutés.

Ce projet propose ainsi une nouvelle approche par de nouvelles modalités de traitement sans martelage qui s’ajoute dans la liste de traitements adaptés aux besoins de l’OPMV 4 pour les peuplements SEPM de la sapinière à bouleau blanc de l’est. Cette approche est nouvelle puisqu’elle démontre l’importance de la photo-interprétation fine pour la sélection et la caractérisation des secteurs ciblés, qu’elle utilise une méthode de diagnostic sylvicole par solution de problèmes et qu’elle explore le régime de la futaie irrégulière, souvent considérée comme une sylviculture proche de la nature.



Essai de régénération de chêne rouge dans une érablière de sommet – Diagnostic, prescriptions, suivi du martelage et suivi après intervention. CERFO. Rapport 2010-03. 84 p. + 6 annexes.

Dans le cadre du programme de mise en valeur des ressources du milieu forestier, le CERFO, en collaboration avec Lauzon-Planchers de bois exclusifs et McForêt, a réalisé un projet visant la régénération du chêne rouge dans une érablière de sommet. Les objectifs principaux du projet sont de : 1) vérifier les modalités nécessaires pour restaurer la présence de chêne rouge dans un procédé de régénération par coupes progressives et de 2) fournir un exemple local pour la justification de l’adoption d’une telle stratégie dans la planification de l’aménagement.

Dans le secteur sélectionné, situé au sud de Mont-Laurier (Notre-Dame-de-Pontmain), une photointerprétation fine a été réalisée. Les résultats de la photo-interprétation fine en combinaison avec les données dendrométriques de l’inventaire d’intervention ont permis d’identifier cinq conditions de peuplement. La méthode du diagnostic sylvicole a été utilisée afin de déterminer la prescription dans chacun des cas. Il en ressort que 3 cas sont apparentés au régime de la futaie irrégulière et 2 cas au régime de la futaie jardinée. Dans chacun des régimes, des coupes d’amélioration ont été prescrites avec des modalités différentes. La réalisation de ces prescriptions constitue des essais sylvicoles.

Dans le cas de la futaie irrégulière, la prescription a permis de maintenir sur pied après intervention un peuplement principalement constitué d’érable à sucre, d’érable rouge et de chêne rouge, ce qui n’était pas le cas avant intervention. Dans le cas de la futaie jardinée, un prélèvement faible de l’ordre de 19 % a permis de maintenir une bonne répartition des tiges par classe de diamètre et d’augmenter la proportion des tiges de classe C et R.

À l’intérieur de ces essais sylvicoles, un dispositif expérimental sera installé pour valider les modalités de préparation de terrain et de régénération. Ces modalités seront choisies en fonction de la présence ou non de semenciers désirés, de la structure de peuplement, de la régénération préétablie, de la machinerie disponible et des types de régénération artificielle à l’essai. Le présent rapport fait état du diagnostic, des prescriptions ainsi que du suivi du martelage effectué.

Cas de la sapinière à bouleau blanc : Projet pilote de mise en application dans l’UAF 111-51 des pratiques sylvicoles adaptées dans le cadre de l’OPMV 4. CERFO. Rapport 2010-01. 33 p. + 11 annexes.

Le MRNF prévoit, dès le prochain PGAF 2008-2013, la mise en application sur le terrain de pratiques sylvicoles adaptées, de manière à répondre en partie à l’objectif 4 des OPMV, soit le maintien en permanence d’une quantité de forêts mûres et surannées déterminée en fonction de l’écologie régionale. « Les pratiques sylvicoles adaptées » consistent à effectuer la récolte d’une partie du volume de bois en assurant le maintien de certaines caractéristiques des forêts mûres.

Le présent projet proposé par Bois d’œuvre Cédrico inc. dans l’UAF 111-51 représente l’un des premiers projets pilotes de mise en application au Québec de pratiques sylvicoles adaptées. Les superficies ciblées par de telles pratiques doivent représenter de 3 à 8 % des superficies planifiées dans le cadre du plan annuel d’intervention. Pour atteindre cet objectif, un secteur de 88 ha a été initialement sélectionné dans le plan quinquennal pouvant répondre aux objectifs de l’OPMV 4 (présence d’essences longévives, superficie minimale, choix de la forme du secteur et présence de peuplements d’au moins 7 m de haut) ainsi que de l’accessibilité opérationnelle. Afin de cerner plus précisément les attributs actuels, une photo-interprétation fine a été réalisée. Cette dernière a permis de constater la diversité des structures d’âge du peuplement et la composition importante en épinettes, en plus d’exclure 12 hectares composés de peuplements jeunes et denses. Ensuite, après avoir effectué une approche par solution de problèmes, une prescription sylvicole détaillée a été élaborée, soit une coupe progressive irrégulière avec des modalités de traitement définies et modulées en fonction des objectifs de l’OPMV 4 et appliquées sur le terrain. Une attention particulière a portée sur la formation des contremaîtres, des opérateurs de multi-fonctionnelles et des débardeurs sur les modalités du traitement sans martelage et la mise en œuvre de celles-ci lors de l’exécution des travaux sur le terrain. Au total, 67,4 hectares ont été récoltés selon les modalités définies. Le suivi des opérations ainsi que des recommandations en fonction des observations et résultats obtenus sont discutés.

Ce projet propose ainsi une nouvelle approche par de nouvelles modalités de traitement sans martelage qui s’ajoute dans la liste de traitements adaptés aux besoins de l’OPMV 4 pour les peuplements SEPM de la sapinière à bouleau blanc de l’est. Cette approche est nouvelle puisqu’elle démontre l’importance de la photo-interprétation fine pour la sélection et la caractérisation des secteurs ciblés, qu’elle utilise une méthode de diagnostic sylvicole par solution de problèmes et qu’elle explore le régime de la futaie irrégulière, souvent considérée comme une sylviculture proche de la nature.

Essai de régénération de chêne rouge dans une érablière de sommet. Diagnostic, prescriptions et suivi du martelage. CERFO. Rapport 2009-11. 82 p. + 6 annexes.

Dans le cadre du programme de mise en valeur des ressources du milieu forestier, le CERFO, en collaboration avec Lauzon-Planchers de bois exclusifs et McForêt, a réalisé un projet visant la régénération du chêne rouge dans une érablière de sommet. Les objectifs principaux du projet sont de : 1) vérifier les modalités nécessaires pour restaurer la présence de chêne rouge dans un procédé de régénération par coupes progressives et de 2) fournir un exemple local pour la justification de l’adoption d’un telle stratégie dans la planification de l’aménagement.

Dans le secteur sélectionné, situé au sud de Mont-Laurier (Notre-Dame-de-Pontmain), une photointerprétation fine a été réalisée. Les résultats de la photo-interprétation fine en combinaison avec les données dendrométriques de l’inventaire d’intervention ont permis d’identifier cinq conditions de peuplement. La méthode du diagnostic sylvicole a été utilisée afin de déterminer la prescription dans chacun des cas. Il en ressort que 3 cas sont apparentés au régime de la futaie irrégulière et 2 cas au régime de la futaie jardinée. Dans chacun des régimes, des coupes d’amélioration ont été prescrites avec des modalités différentes. La réalisation de ces prescriptions constitue des essais sylvicoles. À l’intérieur de ces essais sylvicoles, un dispositif expérimental sera installé pour valider les modalités de préparation de terrain et de régénération. Ces modalités seront choisies en fonction de la présence ou non de semenciers désirés, de la structure de peuplement, de la régénération préétablie, de la machinerie disponible et des types de régénération artificielle à l’essai. Le présent rapport fait état du diagnostic, des prescriptions ainsi que du suivi du martelage effectué.

Annexes 4-5-6 sur demande.

Guide sylvicole de l’UAF 64-51. CERFO. Rapport 2006-19. 256 p.

La présente étude a pour objet l’élaboration d’un guide sylvicole pour l’unité d’aménagement forestier 064-51 située dans la région des Hautes-Laurentides. Un tel outil a pour objectif d’aider les utilisateurs de la forêt (agents du MRNF, bénéficiaires de CAAF) à incorporer la dimension écologique au processus de planification forestière et au diagnostic sylvicole. Plus précisément, il permet, en tenant compte des conditions écologiques présentes, d’identifier les aptitudes et contraintes des différentes stations forestières, d’évaluer les rendements qui peuvent être anticipés et enfin, de proposer des objectifs de production et des stratégies sylvicoles adaptés aux conditions du milieu. Ce guide s’adresse donc aux sylviculteurs, aux aménagistes, ainsi qu’au personnel terrain œuvrant sur l’unité d’aménagement forestier 064-51 et fournira une base pour optimiser leurs interventions, tout en permettant de sauvegarder l’intégrité des sites et, éventuellement, d’améliorer la qualité de la forêt.

La préparation du présent guide a été entreprise en 2005, en collaboration avec plusieurs bénéficiaires de CAAF. L’interlocuteur principal du CERFO dans le cadre de la réalisation du guide sylvicole a été la Coopérative forestière des Hautes-Laurentides.

Le territoire de l’unité d’aménagement forestier 064-51 se retrouve essentiellement dans trois sous-domaines bioclimatiques : l’érablière à bouleau jaune de l’ouest, la sapinière à bouleau jaune de l’ouest et la sapinière à bouleau blanc de l’ouest. Dans le cadre du présent guide, l’essentiel de l’information fournie concerne les deux sous-domaines de la sapinière, sachant qu’il était prévu initialement de réaliser la synthèse du territoire de l’érablière à bouleau jaune dans un projet ultérieur. Vingt stations forestières, formées du regroupement de types écologiques ont été identifiées pour le sous-domaine de l’érablière à bouleau jaune, 29 pour celui de la sapinière à bouleau jaune et 15 pour la sapinière à bouleau blanc. Pour chaque station des sous-domaines de la sapinière, sont présentées une description synthétique des caractéristiques permanentes du milieu (pente, dépôt de surface, drainage, type écologique), de la composition végétale de la station (groupes d’espèces indicatrices en fonction du potentiel forestier relatif et du régime hydrique, espèces arborescentes, stades évolutifs et stades de développement présents, caractéristiques dendrométriques), et des potentiels et contraintes (potentiel forestier, de régénération, de compétition, effet de la station sur la susceptibilité au chablis, sur la vulnérabilité à la TBE, fragilité, traficabilité). Une proposition de groupes de production prioritaire et des éléments pouvant guider la sylviculture sont également présentés.

Parallèlement à ce portrait établi par station, une grille d’aide à la sélection de traitements sylvicoles a été produite et documentée par famille de stades de développement ou de structure. Ainsi, après avoir choisi la production prioritaire parmi la liste des productions recommandées pour chaque station, l’utilisateur de la forêt se réfère à cette grille qui propose une gamme de traitements sylvicoles en fonction, entre autres, de l’objectif de production, l’écologie du site (par le biais des risques, contraintes et qualité de la station), et de certaines variables dendrométriques (capital forestier en croissance, vigueur…). Ces grilles sont le fruit d’un travail de synthèse important qui a été initié dans le cadre d’un précédent guide sylvicole réalisé par le CERFO et qui a été soumis à plusieurs experts québécois en sylviculture et intervenants du milieu forestier. Ces grilles ont par la suite été modifiées et adaptées en fonction des particularités du territoire de l’UAF 064-51 et des commentaires recueillis de la part des futurs utilisateurs de ce guide. Ces grilles font également référence aux instructions relatives en vigueur. La grille d’aide à la sélection de traitements sylvicoles, comme son nom l’indique, doit aider le choix d’un traitement sylvicole, et non remplacer la démarche diagnostique complète de l’ingénieur forestier.

Ce guide sylvicole est disponible en deux formats : une version rapport qui comprend tous les résultats de compilation et d’analyse présentés par thème ainsi que les méthodologies qui ont été suivies, et une version de poche pour les utilisateurs sur le terrain, sous le format de deux guides terrain (un pour le sous-domaine de la sapinière à bouleau jaune et l’autre pour la sapinière à bouleau blanc) où l’information qui y est présentée est davantage synthétisée et vulgarisée, rendant le document plus convivial.

Pour finir, il est important de voir ce guide comme un work in progress. En effet, il a été réalisé en fonction des informations disponibles au moment de sa conception. Il revient donc maintenant aux utilisateurs de la forêt de se l’approprier, d’y compléter les informations qui étaient manquantes au moment de la conception et d’effectuer le suivi de son application (monitorage), afin de l’améliorer périodiquement.

Guide sylvicole de l’unité d’aménagement forestier 043-51 située dans le sous-domaine bioclimatique de la sapinière à bouleau blanc de l’ouest – Rapport Final – 3460. CERFO. Rapport 2005-06. 273 p. + 9 annexes.

La présente étude a pour objet l’élaboration d’un guide sylvicole, pour l’unité d’aménagement forestier 043-51. Un tel outil a pour objectif d’aider les utilisateurs de la forêt (agents du MRNF et bénéficiaires de CAAF) à incorporer la dimension écologique au processus de planification forestière et au diagnostic sylvicole. Plus précisément, il permet, en tenant compte des conditions écologiques présentes, d’identifier les aptitudes et contraintes des différentes stations forestières, d’évaluer les rendements qui peuvent être anticipés et enfin, de proposer des objectifs de production et des stratégies sylvicoles, adaptés aux conditions du milieu. Ce guide s’adresse donc aux sylviculteurs, aux aménagistes, ainsi qu’au personnel terrain œuvrant sur l’unité d’aménagement forestier 043-51 et fournira une base pour optimiser leurs interventions, tout en permettant de sauvegarder l’intégrité des sites et, éventuellement, d’améliorer la qualité de la forêt.

La préparation du présent guide a été entreprise en 2003, en collaboration avec le détenteur de CAAF Kruger inc. Ce guide sylvicole est également disponible en version de poche pour les utilisateurs sur le terrain. L’information qui y est présentée est davantage synthétisée et vulgarisée, rendant le document plus convivial.

Le territoire de l’unité d’aménagement forestier 043-51 se retrouve essentiellement dans le sousdomaine bioclimatique de la sapinière à bouleau blanc de l’ouest. Quinze stations, décrites dans autant de fiches, formées de regroupements de types écologiques ont été identifiées. Ces fiches présentent une description synthétique des caractéristiques permanentes du milieu (pente, dépôt de surface, drainage), de la composition végétale de la station (groupes d’espèces indicatrices en fonction du potentiel forestier relatif et du régime hydrique, espèces arborescentes, stades évolutifs présents, caractéristiques dendrométriques), et des potentiels et contraintes (potentiel forestier, de régénération, de compétition, effet de la station sur la susceptibilité au chablis, sur la vulnérabilité à la TBE, fragilité, traficabilité). Elles proposent également des groupes de production prioritaire et des éléments pouvant guider la sylviculture.

Parallèlement à l’élaboration de ces fiches, une grille d’aide à la sélection de traitements sylvicoles a été produite et documentée par famille de stades de développement ou de structure. Ainsi, après avoir choisi la production prioritaire parmi la liste des productions recommandées dans chaque fiche synthèse, l’utilisateur de la forêt se réfère à cette grille qui propose une gamme de traitements sylvicoles en fonction, entre autres, de l’objectif de production, l’écologie du site (par le biais des risques, contraintes et qualité de la station), et de certaines variables dendrométriques (capital forestier en croissance, vigueur…). Cette grille est le fruit d’un travail de synthèse important réalisé à partir d’une version préliminaire du guide produite lors de la phase 1, et qui a été soumise à plusieurs experts québécois en sylviculture et intervenants du milieu forestier. Ces grilles font également référence aux instructions relatives en vigueur. La grille d’aide à la sélection de traitements sylvicoles, comme son nom l’indique, doit aider le choix d’un traitement sylvicole, et non remplacer la démarche diagnostique complète de l’ingénieur forestier.

Enfin, une analyse de la synthèse écologique a été réalisée à l’échelle des chantiers de récolte (3,5 km2 ), de façon à répondre à certains besoins spécifiques à la planification forestière : une cote globale de risques et contraintes a été appliquée à chaque cellule de 3,5 km2 , ainsi qu’une recommandation sur la saison de récolte.

Pour finir, il est important de voir ce guide comme un work in progress. En effet, il a été réalisé en fonction des informations disponibles au moment de sa conception. Il revient donc maintenant aux utilisateurs de la forêt de se l’approprier, d’y compléter les informations qui étaient manquantes au moment de la conception et d’effectuer le suivi de son application (monitorage), afin de l’améliorer périodiquement.

Guide sylvicole pour l’unité de gestion 31 située dans les sous-domaines bioclimatiques de la sapinière à bouleau jaune de l’Ouest et de la sapinière à bouleau blanc de l’Est – Rapport Final – 3458. CERFO. Rapport 2005-05. 239 p.

La présente étude a pour objet l’élaboration d’un guide sylvicole, adapté aux particularités du territoire d’étude, soit la forêt publique de l’unité de gestion de Portneuf (31). Un tel outil a pour objectif d’aider les utilisateurs de la forêt (agents du MRNF et bénéficiaires de CAAF) à incorporer la dimension écologique au processus de planification forestière et au diagnostic sylvicole. Plus précisément, il permet, en tenant compte des conditions écologiques présentes, d’identifier les aptitudes et contraintes des différentes stations forestières, d’évaluer les rendements qui peuvent être anticipés et enfin, de proposer des objectifs de production et des stratégies sylvicoles, adaptés aux conditions du milieu. Ce guide s’adresse donc aux sylviculteurs, aux aménagistes, ainsi qu’au personnel terrain œuvrant sur l’unité de gestion Portneuf et fournira une base pour optimiser leurs interventions, tout en permettant de sauvegarder l’intégrité des sites et, éventuellement, d’améliorer la qualité de la forêt.

La préparation du présent guide a été entreprise en 2002, en coordination avec le ministère des Ressources naturelles et de la Faune du Québec, autant au niveau de l’unité de gestion de Portneuf, qu’à celui de la direction des Inventaires forestiers. Une version préliminaire du guide a été produite en 2003 (Phase 1). La version finale du guide sylvicole est présentement dans ce rapport. Ce guide sylvicole est également disponible en version de poche pour les utilisateurs sur le terrain. L’information qui y est présentée est davantage synthétisée et vulgarisée, rendant le document plus convivial.

Le territoire de l’unité de gestion 31 couvrant des domaines bioclimatiques aussi diversifiés que l’érablière à bouleau jaune et la sapinière à bouleau blanc, il a été décidé de séparer le territoire en deux secteurs : la portion méridionale (principalement l’érablière à bouleau jaune et la sapinière à bouleau jaune) et la portion septentrionale (sapinière à bouleau blanc). Vingt stations, décrites dans autant de fiches, formées de regroupements de types écologiques caractérisent la portion méridionale de l’unité de gestion et 16 la portion septentrionale. Ces fiches présentent une description synthétique des caractéristiques permanentes du milieu (pente, dépôt de surface, drainage), de la composition végétale de la station (groupes d’espèces indicatrices en fonction du potentiel forestier relatif et du régime hydrique, espèces arborescentes, stades évolutifs présents, caractéristiques dendrométriques), et des potentiels et contraintes (potentiel forestier, de régénération, de compétition, effet de la station sur la susceptibilité au chablis, sur la vulnérabilité à la TBE, fragilité, traficabilité). Elles proposent également des groupes de production prioritaire et des éléments pouvant guider la sylviculture.

Parallèlement à l’élaboration de ces 36 fiches, une grille d’aide à la sélection de traitements sylvicoles a été produite et documentée par famille de stades de développement ou de structure. Ainsi, après avoir choisi la production prioritaire parmi la liste des productions recommandées dans chaque fiche synthèse, l’utilisateur de la forêt se réfère à cette grille, qui propose une gamme de traitements sylvicoles, en fonction entre autres de l’objectif de production, l’écologie du site (par le biais des risques, contraintes et qualité de la station), et de certaines variables dendrométriques (capital forestier en croissance, vigueur…). Cette grille est le fruit d’un travail de synthèse important réalisé à partir d’une version préliminaire du guide produite lors de la phase 1, et qui a été soumise à plusieurs experts québécois en sylviculture et intervenants du milieu forestier. Ces grilles font également référence aux instructions relatives en vigueur. La grille d’aide à la sélection de traitements sylvicoles, comme son nom l’indique, doit aider le choix d’un traitement sylvicole, et non remplacer la démarche diagnostique complète de l’ingénieur forestier.

Enfin, il est important de voir ce guide comme un work in progress. En effet, il a été réalisé en fonction des informations disponibles au moment de sa conception. Il revient donc maintenant aux utilisateurs de la forêt de se l’approprier, d’y compléter les informations qui étaient manquantes au moment de la conception et d’effectuer le suivi de son application (monitorage), afin de l’améliorer périodiquement.