Synthèse de l’information écologique pour les plans généraux d’aménagement forestier de l’UAF 62-51 (en accord avec la Stratégie de protection des forêts). CERFO. Rapport 2004-06. 55 p. + 7 annexes.

Au cours de l’année 2001, le Centre collégial de transfert de technologie en foresterie (CERFO) en collaboration avec Ressources Forestières Biotiques a réalisé une synthèse de l’information écologique de l’aire commune 062-01 de la forêt publique. Durant l’année 2002, les limites du contour de cette aire commune ont été modifiées substantiellement, lors de la création des nouvelles unités d’aménagement forestier. La superficie totale est alors passée de 110 107 ha à 253 639 ha, donnant naissance à l’unité d’aménagement forestier 062-51. L’ajout de près de 145 000 ha provient principalement de l’ancienne aire commune 062-02.

La présente étude consiste à effectuer, dans un premier temps, une mise à jour de l’information écologique pour les nouvelles superficies de l’unité d’aménagement forestier 062-51, et ce, en fonction des éléments d’information contenus à l’intérieur du document « Synthèse de l’information écologique pour les plans généraux d’aménagement forestier de l’aire commune 062-01 » (CERFO, 2001). Cette mise à jour implique la production d’une nouvelle carte de la synthèse écologique du territoire et d’une nouvelle sère physiographique.

Le deuxième volet de cette étude vise à proposer des séries d’aménagement en fonction des différentes caractéristiques du cadre écologique synthèse identifiées pour l’ancienne aire commune 62-01, tels que le potentiel forestier des stations, les contraintes d’accessibilité ou de traficabilité, l’évolution naturelle avec ou sans perturbation anthropique et les priorités d’aménagement retenues par les principaux intervenants forestiers régionaux.

Des organigrammes de traitements sylvicoles par production prioritaire sont également proposés, de manière à rattacher chaque série à des propositions de traitements qui parfois diffèrent des traitements officiels provenant du Manuel d’aménagement forestier. Ces organigrammes comprennent en effet la plupart du temps les traitements préconisés par le Manuel, mais également d’autres propositions de traitements, peut-être parfois un peu avant-gardistes, mais qui restent des possibilités intéressantes pour produire telle ou telle essence.

Enfin, une liste relativement complète des projets financés par le MRNFP (Volet 1) depuis 1995 a été complétée pour la région de Montréal (région 06), et triée en fonction de plusieurs critères (le promoteur principal, le sujet de l’étude, le traitement, etc.). Ce travail a pour objectif ultime de réunir les projets de recherche qui ont apporté des conclusions intéressantes concernant l’utilisation d’un traitement sylvicole en particulier, de manière à bonifier ultérieurement les propositions de traitements associées aux séries.

Synthèse de l’information écologique pour les plans généraux d’aménagement forestier de l’unité d’aménagement forestier 62-52 (en accord avec la Stratégie de protection des forêts). CERFO. Rapport 2004-07. 51 p. + 7 annexes.

Au cours de l’année 2001, le Centre collégial de transfert de technologie en foresterie (CERFO), en collaboration avec Ressources Forestières Biotiques, a réalisé une synthèse de l’information écologique de l’aire commune 062-02 de la forêt publique. Durant l’année 2002, les limites du contour de cette aire commune ont été modifiées substantiellement, lors de la création des nouvelles unités d’aménagement forestier. La superficie totale est alors passée de 414 619 ha à 267 463 ha, donnant naissance à l’unité d’aménagement forestier 062-52. La suppression de près de 150 000 ha a entraîné le transfert de ces superficies vers la nouvelle UAF 062-51 principalement.

La présente étude consiste à effectuer, dans un premier temps, une mise à jour de l’information écologique pour les nouvelles superficies de l’unité d’aménagement forestier 062-52, et ce, en fonction des éléments d’information contenus à l’intérieur du document « Synthèse de l’information écologique pour les plans généraux d’aménagement forestier de l’aire commune 062-02 » (CERFO, 2001). Cette mise à jour implique la production d’une nouvelle carte de la synthèse écologique du territoire et d’une nouvelle sère physiographique.

Le deuxième volet de cette étude vise à proposer des séries d’aménagement en fonction des différentes caractéristiques du cadre écologique synthèse identifiées pour l’ancienne aire commune 62-02, tels que le potentiel forestier des stations, les contraintes d’accessibilité ou de traficabilité, l’évolution naturelle avec ou sans perturbation anthropique et les priorités d’aménagement retenues par les principaux intervenants forestiers régionaux.

Des organigrammes de traitements sylvicoles par production prioritaire sont également proposés, de manière à rattacher chaque série à des propositions de traitements qui parfois diffèrent des traitements officiels provenant du Manuel d’aménagement forestier. Ces organigrammes comprennent en effet la plupart du temps les traitements préconisés par le Manuel, mais également d’autres propositions de traitements, peut-être parfois un peu avantgardistes, mais qui restent des possibilités intéressantes pour produire telle ou telle essence.

Enfin, une liste relativement complète des projets financés par le MRNFP (Volet 1) depuis 1995 a été complétée pour la région de Montréal (région 06), et triée en fonction de plusieurs critères (le promoteur principal, le sujet de l’étude, le traitement, etc.). Ce travail a pour objectif ultime de réunir les projets de recherche qui ont apporté des conclusions intéressantes concernant l’utilisation d’un traitement sylvicole en particulier, de manière à bonifier ultérieurement les propositions de traitements associées aux séries.

Synthèse de l’information écologique pour les plans généraux d’aménagement forestier de l’aire commune 062-02. CERFO.Rapport 2001-13. 54 p. + 5 annexes.

À l’heure actuelle, les aménagistes manquent de connaissances sur la localisation des sites fragiles, des sites à hauts potentiels forestiers, la dynamique végétale et les rendements forestiers. Dans le but (1) de minimiser les impacts environnementaux, (2) d’optimiser la planification forestière et le coût des interventions en milieu forestier, et (3) d’orienter les choix d’aménagement et de sylviculture, un cadre écologique forestier a été construit pour le territoire de l’aire commune 062-02, à partir des données cartographiques du 3e inventaire forestier décennal. Ce cadre écologique forestier a été établi à partir de la synthèse des données de pente, dépôts de surface et drainage, ce qui a permis par la suite d’estimer et de cartographier les sites fragiles et les secteurs qui présentent certaines contraintes de traficabilité. Un potentiel forestier relatif primaire a également été déterminé.

Ainsi, la grande majorité du territoire (60 % de la superficie totale de l’aire commune) ne présente aucune contrainte de traficabilité ainsi qu’aucun risque d’exploitation forestière. Les deux principaux risques présents dans cette région sont le décapage du sol et le chablis que l’on retrouve sur les sols minces et les affleurements rocheux sur 16 % du territoire (essentiellement localisé au sud de l’aire commune). Suivent ensuite sur 7 % de l’aire commune, répartis sur l’ensemble du territoire, des risques d’orniérage sur les milieux humides à très humides où la solidité est affectée. Enfin, 4 % du territoire, correspondant aux pentes de plus de 30 % d’inclinaison, présentent des contraintes d’accessibilité, ainsi que des risques importants d’érosion. Ces pentes sont principalement situées à l’extrémité sud de l’aire commune. En ce qui concerne le potentiel forestier relatif primaire, la moitié de l’aire commune, est occupée par des sites de potentiel élevé (bon à très bon). Suivent ensuite les sites de potentiel primaire modéré, sur 26 % de la superficie totale. Les sites de potentiel faible à très faible sont vraiment minoritaires, puisqu’ils occupent seulement 9 % du territoire. À partir de la définition et de la cartographie des différents risques et contraintes présents sur le territoire, des mesures concernant un plan de protection ont été proposées.

Par la suite, une sère physiographique synthèse spécifique à l’aire commune a été générée. Cette sère, construite à partir des données cartographiques du 3e inventaire forestier décennal de l’aire commune et des sères physiographiques que le MRNQ produit par sous-région écologique, représente les principales stations forestières présentes sur l’aire commune. Chaque station forestière (famille de types écologiques) est définie par les principales conditions de dépôt, drainage et pente recensées, les essences forestières dominantes et groupements forestiers présents, les risques et contraintes d’exploitation, et la valeur relative du potentiel forestier bonifié, qui prend en considération la présence de la végétation. Des propositions de séries d’aménagement avec leurs objectifs de production (essences principales et secondaires à favoriser), leurs scénarios sylvicoles, leur potentiel forestier relatif ainsi que les risques et contraintes d’exploitation qui sont à prévoir sont finalement suggérées.

Synthèse de l’information écologique pour les plans généraux d’aménagement forestier de l’aire commune 062-01. CERFO. Rapport 2001-14. 46 p. + 5 annexes.

À l’heure actuelle, les aménagistes manquent de connaissances sur la localisation des sites fragiles, des sites à hauts potentiels forestiers, la dynamique végétale et les rendements forestiers. Dans le but (1) de minimiser les impacts environnementaux, (2) d’optimiser la planification forestière et le coût des interventions en milieu forestier, et (3) d’orienter les choix d’aménagement et de sylviculture, un cadre écologique forestier a été construit pour le territoire de l’aire commune 062-01, à partir des données cartographiques du 3e inventaire forestier décennal. Ce cadre écologique forestier a été établi à partir de la synthèse des données de pente, dépôts de surface et drainage, ce qui a permis par la suite d’estimer et de cartographier les sites fragiles et les secteurs qui présentent certaines contraintes de traficabilité. Un potentiel forestier relatif primaire a également été déterminé.

Ainsi, la grande majorité du territoire (60 % de la superficie totale de l’aire commune) ne présente aucune contrainte de traficabilité ainsi qu’aucun risque d’exploitation forestière. Les deux principaux risques présents dans cette région sont le décapage du sol et le chablis, que l’on retrouve sur les sols minces et les affleurements rocheux sur 38 % du territoire (localisé au sud et au nord-est de l’aire commune). Suivent ensuite sur 16 % de l’aire commune, essentiellement concentrées au sud et au nord-est de l’aire commune, des contraintes d’accessibilité, ainsi que des risques importants d’érosion sur les pentes de plus de 30 % d’inclinaison. Enfin, 5 % du territoire, correspondant aux milieux humides à très humides où la solidité est affectée, présentent des risques d’orniérage. En ce qui concerne le potentiel forestier relatif primaire, la classe la plus fréquemment observée est la classe de potentiel élevé (bon à très bon), que l’on retrouve sur 41 % de l’aire commune. Suivent ensuite les sites de potentiel primaire modéré, sur 29 % de la superficie totale. Enfin, les sites de potentiel faible à très faible sont également présents sur une partie non négligeable du territoire (22 %). À partir de la définition et de la cartographie des différents risques et contraintes présents sur le territoire, des mesures concernant un plan de protection ont été proposées.

Par la suite, une sère physiographique synthèse spécifique à l’aire commune a été générée. Cette sère, construite à partir des données cartographiques du 3e inventaire forestier décennal de l’aire commune et des sères physiographiques que le MRNQ produit par sous-région écologique, représente les principales stations forestières présentes sur l’aire commune. Chaque station forestière (famille de types écologiques) est définie par les principales conditions de dépôt, drainage et pente recensées, les essences forestières dominantes et groupements forestiers présents, les risques et contraintes d’exploitation, et la valeur relative du potentiel forestier bonifié, qui prend en considération la présence de la végétation. Des propositions de séries d’aménagement avec leurs objectifs de production (essences principales et secondaires à favoriser), leurs scénarios sylvicoles, leur potentiel forestier relatif ainsi que les risques et contraintes d’exploitation qui sont à prévoir sont finalement suggérées.

Intégration de l’information écologique à la connaissance forestière du territoire des MRC Matawinie, Montcalm et d’Autray- Rapport final – volet II

Cette étude met en évidence l’importance et l’utilité d’un cadre écologique de référence, comme outil pour (1) optimiser la planification forestière et le coût des interventions en milieu forestier, (2) minimiser les impacts environnementaux, et (3) aider à la planification de l’aménagement du territoire. Le cadre écologique de référence a été construit à partir du système hiérarchique de classification écologique du MRNQ, des données de dépôts de surface, pente et drainage et régime hydrique.

Ce cadre a permis tout d’abord de localiser et de mettre en évidence l’importance des portions du territoire de la région administrative de Lanaudière qui présentent des risques et contraintes pour l’exploitation forestière et l’aménagement du territoire. La majorité du territoire étudié ne présente aucune contrainte d’exploitation (51 % de la superficie totale), et la principale contrainte rencontrée dans cette région (elle couvre 21 % du territoire) est la faible épaisseur du sol, entraînant des risques de décapage de ce dernier. Le cadre écologique de référence a également permis d’attribuer un potentiel forestier relatif à chaque portion de territoire. La majorité des terres de la région administrative de Lanaudière ont un potentiel modéré (48 % de la superficie de la région étudiée), suivi respectivement par les classes de faible potentiel, et de bon à très bon potentiel.

À partir de la définition et de la cartographie des zones homogènes d’aménagement provenant du cadre écologique de référence (une zone homogène d’aménagement correspond aux portions d’un territoire ayant un même potentiel forestier relatif, et présentant les mêmes risques et contraintes d’exploitation), des mesures concernant un plan de protection ont été proposées. Enfin, en combinant la couverture forestière au cadre écologique de référence, des séries d’aménagement ont été élaborées. Ces dernières peuvent avoir leur propre objectif de production (essence à favoriser), leur propre scénario sylvicole et leur propre rendement. Des stratégies de remise en production des friches ont aussi été proposées, et en particulier des recommandations sur le choix des essences pour la plantation par zone homogène d’aménagement. Certaines des espèces de compétition fréquemment rencontrées ont également été caractérisées par type écologique, de manière à prévoir l’importance des travaux d’entretien qui devront être nécessaires, pour assurer la survie et la bonne croissance des semis ou des plants.

Enfin, il est important de prendre conscience des limites du cadre écologique de référence présenté dans le cadre de cette étude, essentiellement dues au manque de précision des données utilisées lors de sa construction (cartes du drainage, des pentes, dépôts de surface, etc.). De plus, ce cadre est en constante évolution, et peut être sujet à toute amélioration, dès qu’une nouvelle source de données plus précises est disponible pour son élaboration.

Intégration de l’information écologique à la connaissance forestière du territoire des MRC Brome-Missisquoi, la Haute-Yamaska, Acton, le Haut-Saint-Laurent, le Haut-Richelieu et les Maskoutains. CERFO. Rapport 2000-06. 211 pages.

Cette étude met en évidence l’importance et l’utilité d’un cadre écologique de référence, comme outil pour (1) optimiser la planification forestière et le coût des interventions en milieu forestier, (2) minimiser les impacts environnementaux, et (3) aider à la planification de l’aménagement du territoire. Le cadre écologique de référence a été construit à partir du système hiérarchique de classification écologique du MRNQ, des données de dépôts de surface, de pente et de régime hydrique.

Il a permis tout d’abord de localiser et de mettre en évidence l’importance des portions du territoire de la région administrative de la Montérégie qui présentent des risques et contraintes pour l’exploitation forestière et l’aménagement du territoire. La principale contrainte d’exploitation rencontrée dans cette région (elle couvre 73 % du territoire) est l’humidité du sol, qui entraîne des risques d’orniérage, ainsi que des contraintes de solidité du sol lors du débardage des bois. Le cadre écologique de référence a également permis d’attribuer un potentiel forestier à chaque portion de territoire. La majorité des terres de la région administrative de la Montérégie ont un potentiel modéré (63 % de la superficie de la région étudiée).

À partir de la définition et de la cartographie des zones homogènes d’aménagement provenant du cadre écologique de référence (une zone homogène d’aménagement correspond aux portions d’un territoire ayant un même potentiel forestier et présentant les mêmes risques et contraintes d’exploitation), des mesures concernant un plan de protection ont été proposées. Enfin, en combinant la couverture forestière au cadre écologique de référence, des séries d’aménagement ont été élaborées. Ces dernières peuvent avoir leur propre objectif de production (essence à favoriser), leur propre scénario sylvicole et leur propre rendement. Des stratégie de remise en production des friches ont aussi été proposées, et en particulier des recommandations sur le choix des essences pour la plantation par zone homogène d’aménagement. Certaines des espèces de compétition fréquemment rencontrées ont également été caractérisées par type écologique, de manière à prévoir l’importance des travaux d’entretien qui devront être nécessaires, pour assurer la survie et la bonne croissance des semis ou des plants.

Enfin, il est important de prendre conscience des limites du cadre écologique de référence, essentiellement dues au manque de précision des données utilisées lors de sa construction (cartes du drainage, des pentes, dépôts de surface, etc.). De plus, ce cadre est en constante évolution, et peut être sujet à toute amélioration, dès qu’une nouvelle source de données plus précises est disponible pour son élaboration.