Introduction d’une nouvelle intervention sylvicole ultra intensive en forêt feuillue – Suivi après trois saisons de croissance et effet de l’amendement des sols. CERFO. Rapport 2011-09. 53 p. + 3 annexes.

Dans les prochains plans d’aménagement forestier, l’intensification des pratiques sylvicoles devra être prise en considération comme stratégie pour augmenter la production ligneuse en volume et en qualité. Une stratégie envisageable pour atteindre ces deux objectifs est la plantation d’essences nobles.

Le but de ce projet consiste à comparer la croissance de plants à croissance ultra rapide (RPM) avec celle des plants conventionnels. Par leur croissance rapide, ces plants présentent l’avantage potentiel d’échapper rapidement à la prédation et à l’oppression des essences compétitrices. Les objectifs de ce projet consistent donc à (1) comparer la survie et la croissance des plants RPM à ceux traditionnellement mis en terre au Québec; (2) évaluer l’impact de l’utilisation de protecteurs de plants en forêt sur la croissance et la survie des plants; (3) évaluer la densité et la présence de la compétition autour des plants; (4) évaluer l’effet de l’ajout de résidus calciques papetiers sur la croissance des plants et sur l’état de la compétition; (5) comparer la capacité des plants à utiliser les éléments minéraux présents dans le sol; (6) comparer la disponibilité des éléments nutritifs pour les plants en fonction de la préparation de terrain et l’ajout de résidus calciques papetiers.

Un dispositif expérimental couvrant une superficie de 2 ha portant sur la plantation de bouleaux jaunes et d’érables à sucre a été établi à l’été 2008 à Windsor sur les terres de l’usine Domtar. Au printemps 2008, une préparation de terrain a été réalisée, formant 400 buttes par hectare sur lesquelles les arbres ont été plantés. Des mesures initiales (hauteur et diamètre à hauteur de souche (DHS)) ont été effectuées immédiatement après la plantation et à la fin de la saison de croissance (28 octobre 2008). En 2009, Domtar a procédé à un épandage de résidus calciques papetiers sur la moitié des unités expérimentales. En 2010, les mesures de hauteur et de DHS ont été répétées afin de mesurer les accroissements des plants après trois saisons de croissance. De plus, l’état des protecteurs a été évalué pour vérifier leur résistance en milieu forestier. Pour les protecteurs toujours en place en 2010, l’impact du protecteur sur la tige qu’il protégeait a été noté (intacte, pliée, cassée, couchée au sol ou morte). Enfin, des analyses de sol et des analyses foliaires ont été réalisées.

Après trois saisons de croissance, la survie des érables à sucres est meilleure que celle des bouleaux jaunes. Les résultats démontrent que l’utilisation de plants RPM sur ce site n’a pas permis d’éviter le broutage et que l’érable à sucre est autant brouté que le bouleau jaune. De plus, l’utilisation de protecteurs de plants en milieu forestier n’a pas permis d’assurer une protection adéquate des plants. En effet, leur capacité à résister aux conditions forestières (broutage intense et neige) peut être remise en question puisque seulement 19 % étaient toujours bien en place en 2010. L’installation altérée des protecteurs engendre des risques importants de blessures aux plants. Actuellement, il ne reste qu’un très faible nombre de plants sans trace de broutage et sans blessure engendrée par les protecteurs (83 plants sur 563). Les érables à sucre RPM amendés ont démontré un meilleur accroissement que les érables à sucre RPM non amendés. Bien que les différences ne soient pas significatives statistiquement, les bouleaux jaunes conventionnels et les bouleaux jaunes RPM présentent également de meilleurs accroissements sur un site amendé. De plus, les plants RPM présentent des accroissements en DHS supérieurs à ceux des plants conventionnels (différence significative seulement pour l’érable à sucre RPM). La croissance des plants a potentiellement été influencée par les conditions de sol. Les analyses indiquent des concentrations très élevées en aluminium et un PH inférieur à 6.0 en moyenne, engendrant probablement des problèmes pour la nutrition végétale en phosphore. L’amendement des sols a permis d’augmenter la présence de calcium. Par contre, dans le cas de ce dispositif, la préparation de terrain par buttes a réduit de façon significative la capacité d’échange cationique. Aussi, les analyses foliaires démontrent que les plants RPM n’ont pas une plus grande capacité d’absorption des nutriments. On peut penser qu’ils ont cependant une plus grande capacité d’utilisation des nutriments. Enfin, l’amendement semble augmenter le pourcentage de recouvrement par les essences compétitrices mais pas la densité des tiges.

Avant d’utiliser des plants RPM en milieu forestier, d’autres études devront être menées sur des stations plus riches et moins affectées par le broutage. Pour la région de l’Estrie, il est recommandé d’effectuer des analyses de sol préalablement à la mise en place d’une plantation de feuillus nobles pour s’assurer du bon potentiel du site.

Essais de traitements sylvicoles et de modalités d’interventions dans l’érablière à bouleau jaune de Lanaudière – Troisième année. CERFO. Rapport 2011-05. 104 pages + 6 annexes.

Les peuplements feuillus et mixtes posent un réel défi sylvicole pour atteindre les objectifs du développement durable (maintien de l’intégrité de l’environnement, équité sociale et efficience économique). En effet, les interventions sylvicoles qui ont été réalisées ont souvent engendré des problèmes d’installation de la régénération, de production de tiges de qualité et de rentabilité économique.

Le but du projet consiste donc à trouver des solutions plus efficaces pour traiter les érablières à bouleau jaune de Lanaudière et pour créer des conditions environnementales adéquates pour installer efficacement la régénération en bouleau jaune et optimiser sa croissance. Trois objectifs sont poursuivis : (1) améliorer les méthodes de travail pour préparer la prescription sylvicole; (2) rechercher des traitements et des modalités plus performantes; (3) appliquer les traitements et les modalités prescrites afin de vérifier leur application opérationnelle.

La méthode de la démarche de diagnostic et prescription sylvicole (2008) a été appliquée sur un secteur du Lac de la Tête dans Lanaudière. La réalisation du martelage et des opérations (2009) a permis de vérifier la faisabilité opérationnelle des traitements prescrits. Les suivis du martelage (2010), des opérations (2010) et du scarifiage (2011) ont été réalisés afin de vérifier s’ils permettaient de créer des conditions favorables pour le bouleau jaune. Les impacts potentiels sur les rendements, la croissance, la régénération et économiques (ASEF) ont été évalués.

Dans le cadre de cette démarche, le territoire a été subdivisé en 9 strates. Les traitements suivants ont été retenus : la coupe progressive irrégulière, la coupe de jardinage par lisières, la coupe progressive d’ensemencement, l’éclaircie, la coupe avec réserve de semenciers et la coupe avec protection de la régénération et des sols. Un cas-type de la démarche est présenté et illustre les étapes à suivre : utilisation des données cartographiques pour formation des unités de travail à partir de la cartographie; utilisation de statistiques pour l’évaluation de la variabilité des données; utilisation de peuplements cibles; formulation de problèmes à résoudre; formulation d’options; argumentation des options et des choix retenus; formulation d’une prescription à partir du choix; suivi. La démarche de diagnostic sylvicole a le potentiel d’améliorer les méthodes de travail pour préparer la prescription sylvicole car elle s’appuie sur un grand nombre de paramètres décisionnels permettant de bâtir une argumentation rigoureuse et structurée. De plus, elle permet de mettre en perspective les problèmes et les solutions possibles. Elle présente les avantages suivants : structurée, logique, vérifiable, rigoureuse, objective, souple, holistique.

Pour réaliser une bonne gestion de la lumière, la notion de distance entre les arbres résiduels doit être intégrée. En effet, l’utilisation unique du CFC comme priorité de récolte engendre plusieurs désavantages car elle occasionne un prélèvement constituant un peuplement résiduel trop dense par endroits ou trop ouvert à d’autres.

À la suite de l’application de la démarche sylvicole, on constate qu’une bonne proportion du territoire à l’étude devrait être traitée par CPI (CPI : 401 ha et CPI_M : 62,9 ha) pour favoriser le bouleau jaune. Cette intervention « proche de la nature » permet de s’adapter à l’irrégularité des peuplements en place et de créer les conditions favorables à la fois pour l’installation et la croissance du bouleau jaune. La CPI permet de favoriser l’installation et la croissance d’essences semi-tolérantes en mélange avec d’autres essences et contribue ainsi au maintien et même l’amélioration1 de la composition de certains peuplements. En plus des avantages sylvicoles et de la capacité à répondre à certains enjeux de biodiversité, la CPI peut avoir un impact positif sur les calculs de possibilité et être économiquement plus rentable que le jardinage dans certains cas.

Prescriptions et diagnostics sylvicoles. CERFO. Rapport 2010-19. 27 p. + 3 annexes.

Aujourd’hui, la régénération de pins blancs (PIB) et de chênes rouges (CHR) est souvent absente ou déficiente dans plusieurs peuplements de l’ouest du Québec. La raréfaction des ces essences est devenue un enjeu de biodiversité qu’il faut considérer dans le cadre d’interventions sylvicoles

Ce projet a été réalisé à la Forêt Paul-Gérard Lajoie localisée à l’intérieur des limites des municipalités de Bouchette et de Gracefield, dans le sous-domaine de l’érablière à tilleul de l’ouest. Il consiste à réaliser les diagnostics et les prescriptions sylvicoles sur 59 ha de cette forêt.

Les objectifs sont :

1) Évaluer l’efficacité de certaines modalités dans le cadre de traitements sylvicoles pour régénérer des essences désirées semi-tolérantes ou intolérantes à l’ombre, notamment le chêne rouge (CHR) et le pin blanc (PIB) en forêt feuillue de structure irrégulière ;

2) Suivre les effets réels (régénération et bois sur pied) des différentes modalités de la coupe progressive irrégulière (CPI) ;

3) Déterminer les modalités pour restaurer la présence de chêne rouge (CHR) et de pin blanc (PIB) dans un procédé de régénération par CPI et optimiser l’utilisation de ce procédé ;

4) Fournir un exemple local pour la justification de l’adoption d’une telle stratégie dans la planification de l’aménagement.

Dans le cadre de ce projet, des inventaires terrain et une photo-interprétation fine ont été réalisés afin de préciser les paramètres décisionnels et être en mesure d’effectuer des regroupements homogènes de peuplements. Huit secteurs homogènes ont ainsi été définis. La méthode de diagnostic sylvicole (OIFQ, 2009) a été appliquée pour sept de ces regroupements (secteur RC38 exclu) dans le but de réaliser les prescriptions sylvicoles.

Une CPI, comprenant des modalités différentes adaptées aux exigences des sites (drainage, type écologique, pente) et des essences cibles (exigences de régénération, de croissance, longévité) pour les sept secteurs a été prescrite.

Avant la réalisation des travaux de martelage et de récolte, une étape préalable de formation du personnel terrain sera nécessaire. Pendant la réalisation des ces activités, un encadrement sur le terrain devrait également être disponible. Enfin, un suivi des interventions est recommandé afin d’obtenir le portrait du peuplement immédiatement après la récolte qui sera utilisé comme base de comparaison pour les suivis à plus long terme. Ceux-ci viseraient à qualifier l’efficacité des interventions pour régénérer et favoriser la croissance des essences ciblées.

Suivi après martelage et après intervention de traitements sylvicoles dans les érablières à bouleau jaune de Lanaudière. CERFO. Rapport 2010-11. 98 p. + 2 annexes.

Dans la région de Lanaudière, l’aménagement du bouleau jaune a progressé depuis le dépôt du PGAF de 2000. Des premiers ajustements ayant pour souci de régénérer les peuplements ont été effectués sans toutefois permettre d’atteindre les résultats escomptés. Plusieurs travaux de recherche, de suivi et d’observation ont été faits afin de trouver des traitements et modalités adaptés à la réalité des peuplements de la région. Ces travaux visent à déterminer les actions les plus valables afin de produire du bouleau jaune de qualité « sciable » à un coût acceptable et réaliste.

Le présent projet fait suite à la démarche de diagnostic sylvicole pratiquée en 2007 et présente les résultats du suivi réalisé dans le secteur du lac de la Tête en 2008 et 2009. Les traitements étudiés sont la coupe de jardinage par lisières (CJ_lis), les coupes progressives irrégulières (CPI), les coupes progressives (CPE), l’éclaircie commerciale (ECL), la coupe avec protection de la régénération et des sols (CPRS) et des travaux de préparation de terrain (CRS/prep).

Ces travaux constituent des innovations quant aux méthodes utilisées pour produire du bois de qualité. La première réside dans la méthode diagnostique utilisée qui a permis de raffiner les prescriptions sylvicoles et de les adapter à la réalité des peuplements ciblés par le plan d’aménagement forestier 2008-2009 de la compagnie Simon Lussier Ltée. La seconde réside dans le déploiement d’un nouveau régime sylvicole de la futaie irrégulière, reconnu pour sa performance, pour le maintien de certains attributs écosystémiques et pour sa capacité à optimiser les forces naturelles de production. Enfin, les modalités visaient à favoriser l’installation de la régénération ou la croissance des arbres d’avenir selon les traitements de manière à optimiser la superficie productive.

Le présent rapport présente les résultats du suivi après martelage et après intervention, le prélèvement prévu et réalisé, les prescriptions sylvicoles, les modalités d’application sur le terrain ainsi que les considérations quant aux suivis des interventions et à l’évaluation de leurs impact.

La CPI dans le Bas-St-Laurent : Un exemple de formation sur mesure vers une échelle d’intervention opérationnelle

Afin de maintenir en permanence sur le parterre de coupe, une quantité de forêts mûres et surannées déterminée en fonction de l’écologie régionale (objectif de protection et de mise en valeur des ressources du milieu forestier (OPMV)4), Bois d’oeuvre Cédrico et le Centre de transfert de technologie en foresterie (CERFO) ont développé une approche novatrice de pratiques sylvicoles adaptées. Il s’agit, entre autres, d’adapter les modalités des coupes progressives irrégulières, dans des peuplements mixtes, ciblés pour leur potentiel à présenter des attributs de vieilles forêts.

Article paru dans le Monde forestier du mois de décembre 2009

Introduction d’une nouvelle intervention sylvicole d’aménagement forestier feuillu ultra intensif. CERFO. Rapport 2009-06. 35 p. + 4 annexes.

Un dispositif de recherche a été établi à l’été 2008 pour évaluer l’effet des systèmes racinaires transformés mécaniquement (RPM) sur la croissance des espèces plantées. Le dispositif comporte deux secteurs, l’un à Denholm et l’autre à Bouchette. Chaque secteur comporte cinq blocs composés de quatre unités expérimentales. Chaque bloc contient une unité expérimentale de chêne rouge, de chêne rouge RPM, de pin blanc et de pin blanc RPM.

Les chênes rouges dont le système racinaire a été modifié (RPM) s’accroissent plus rapidement en diamètre que les chênes rouges réguliers. Pour les pins blancs, le système racinaire transformé a entraîné des croissances en diamètre inférieures. Les différences d’âge entre les pins blancs réguliers et les pins blancs RPM accompagnés de la faible dimension des pins blancs au moment de l’implantation pourraient expliquer en partie ce phénomène. Pour la croissance en hauteur, les chênes rouges ont présenté des accroissements légèrement supérieurs aux chênes rouges RPM. Concernant les pins blancs, aucune différence n’a été observée. Dans l’ensemble, les faibles accroissements sont en grande partie attribuables à la plantation tardive effectuée en juillet.

Les chênes rouges traditionnels sont plus affectés par le broutage que les chênes rouges RPM. Pour le moment, il est impossible de dire pourquoi cette situation a été observée. Les chênes rouges sont plus affectés par le broutage que les pins blancs. D’autre part, il a été démontré que les pins blancs RPM subissaient une compétition pour la lumière plus élevée que celle observée chez les pins blancs. Finalement, ces résultats devront être validés sur une période d’étude plus longue afin de caractériser la performance des plants RPM.

Introduction d’une nouvelle intervention sylvicole ultra intensive en forêt feuillue. CERFO. Rapport 2009-04. 33 p. + 2 annexes.

Un dispositif de recherche a été établi à l’été 2008 dans une plantation de feuillues nobles pour évaluer l’effet des systèmes racinaires transformés mécaniquement (RPM) sur la croissance des espèces plantées. Le dispositif comporte cinq blocs et seize unités expérimentales dans lesquels des plants d’érable à sucre, d’érable à sucre RPM, de bouleau jaune et de bouleau jaune RPM sont répartis.

Les érables à sucre dont le système racinaire a été modifié (RPM) s’accroissent plus rapidement en hauteur et en diamètre que les plants à racines nues. Pour les bouleaux jaunes, le système racinaire transformé (RPM) a entraîné des croissances en hauteur supérieures, mais pas nécessairement en diamètre par rapport aux bouleaux jaunes en récipients.

Les bouleaux jaunes sont plus affectés par le broutage que l’érable à sucre. Cependant, ce constat ne s’applique pas aux érables à sucre RPM. Les protecteurs de croissance contribuent à réduire les dommages causés sur les tiges. Il y a 30 % des tiges avec protecteur qui n’ont pas de défaut et ce ratio diminue à 10 % pour les tiges qui n’ont pas de protecteurs. Cependant, ces résultats devront être validés sur une période d’étude plus longue afin de caractériser la résistance des protecteurs de croissance aux effets de l’hiver et des cervidés. Finalement, à court terme, le type de sol n’a eu aucune influence sur le rendement des espèces.

Dispositif expérimental de régénération du pin blanc par coupes progressives – Rapport des activités 2007

Au cours du XXe siècle, les développements technologiques (transport, récolte, etc.) ont facilité l’accessibilité aux massifs forestiers tant pour la protection contre les feux que pour les interventions sylvicoles (Bouillon, 2003). Ces développements ont affecté la dynamique naturelle des pinèdes blanches. En effet, les suivis de la régénération dans les travaux effectués au cours des dernières années confirment l’absence quasi-totale de régénération de pins blanc et rouge dans les strates à production prioritaire de pin et ces observations ont suscité un questionnement quant à la stratégie à adopter afin de préserver la vocation de ces superficies.

C’est dans ce contexte que la compagnie Commonwealth Plywood Ltée et le ministère des Ressources naturelles et de la Faune, en collaboration avec le CERFO, ont mis en place un important dispositif de comparaison de traitements depuis 2004. Ce dispositif a pour objectif de comparer et d’identifier les procédés de récolte et de régénération favorables aux pins blanc et rouge.

Le dispositif situé dans le secteur Alexandre au nord de Fort-Coulonge comprend 96 ha traités par coupe progressive uniforme (CPU) ontarienne, 12 ha par coupe progressive d’ensemencement du Québec (CPF), 20 ha en éclaircie commerciale de feuillus et de pins (ECF) du Québec et 17 ha en superficie témoin (TEM) non traitée, pour un grand total de 145 ha.

Les interventions de récolte ont été réalisées en 2005 alors que des travaux de préparations de terrain et de reboisement lors d’une mauvaise année semencière ont été réalisés au printemps 2006. Les travaux de préparation de terrain en vue de l’ensemencement naturel lors d’une bonne année semencière ont été réalisés à l’été 2007.

La pluie de semences a été abondante avec l’équivalant de 300 000 à 1 000 000 de semences à l’hectare durant le mois de septembre 2007.

C’est le suivi de ces travaux au cours des prochaines années qui permettra de documenter des scénarios sylvicoles adaptés et applicables aux peuplements de pin blanc et rouge de l’Outaouais.

Établissement des mesures d’harmonisation dans les secteurs d’intervention à vocations particulières. CERFO. Rapport 2003-16 volet 1 / 43-12-09.

Actuellement, certains secteurs de l’aire commune 43-20 font l’objet d’ententes spécifiques avec d’autres utilisateurs du milieu. Ces ententes prévoient des modalités particulières d’intervention (préservation du paysage, maintien d’une diversité de stades et de peuplements, maintien d’un pourcentage de couverture) en fonction des besoins de ces utilisateurs.

Les peuplements dominants qui composent ces secteurs sont les peuplements à pin gris (PGPG, PGE), les peuplements feuillus (BBPE, PEBB), les peuplements mixtes à bouleau blanc ou les peuplements mixtes à peuplier. Ces peuplements ont subi des catastrophes naturelles, comme la tordeuse des bourgeons de l’épinette, des chablis ou des feux et leur structure est souvent irrégulière. Des espèces à longévité différente cohabitent.

Dans ces peuplements mixtes à résineux et feuillus intolérants, les modèles traditionnels de récolte présentent plusieurs difficultés. L’application des CPRS ne permet pas toujours d’assurer adéquatement la régénération désirée, notamment en épinettes, et crée des ouvertures trop grandes qui ne répondent pas aux besoins des peuplements et ne sont pas socialement acceptables.

Dans un tel contexte de diversité forestière et d’intérêts, il y a lieu de mieux définir la composition, la structure et la régénération des peuplements en présence que l’habituelle cartographie forestière avec ses superficies minimales. Les problématiques et les besoins sylvicoles seront définis plus précisément. Les prescriptions sylvicoles pourront mieux coller aux besoins.

Parmi les outils disponibles, les coupes partielles, les procédés par coupes progressives, par semenciers et les petites coupes à blanc comme des parquets, des blocs ou des bandes sont à explorer. Des procédés comme le jardinage par bouquets ou par trouées ou encore la coupe progressive irrégulière (comprenant la CPPTM) pourraient également être étudiés puisqu’ils permettent de poursuivre différents objectifs et d’étaler la période de régénération, tout en conservant un couvert. À l’occasion, ces procédés permettent de combiner dans une seule prescription sylvicole, la réponse à plusieurs besoins. Plusieurs auteurs traitent de ces traitements spécifiques aux forêts inéquiennes ou irrégulières résineuses (Frank, 1973; Solomon et Frank, 1983; Schütz, 1989).

D’un point de vue faunique, la réponse aux interventions varie selon l’espèce, bien qu’en général les grandes coupes à blanc soient défavorables. Par exemple, alors que le cerf de Virginie affectionne les coupes progressives, la fauvette à gorge orangée préfère la futaie jardinée avec très courte rotation (5 à 10 ans).

Le projet vise à développer la mise en application de procédés de récolte assurant : le maintien de la productivité des sites, l’installation de la régénération désirée, un faible niveau de pertes engendrées par le chablis et le respect des besoins des autres utilisateurs. L’aire d’étude pour cette expérimentation couvre une superficie 298,8 hectares et est répartie en 4 secteurs. Ce rapport rappelle d’abord les objectifs, puis présentera la méthodologie retenue. Un portrait détaillé présente le secteur suite à l’analyse et à la synthèse des données de photo-interprétation fine et de sondage. Des prescriptions sylvicoles avec leurs argumentations sont proposées ainsi que quelques recommandations.

Mise en application des concepts d’échantillonnage et de statistique. CERFO. Rapport 2001-06.

Dans le cadre de la réalisation des interventions forestières sur les forêts publiques au Québec, les bénéficiaires de CAAF doivent rendre compte de ce qu’ils font et de la qualité de leurs travaux au ministère des Ressources Naturelles. Afin de guider les bénéficiaires dans ces démarches, le MRN publie et met à jour régulièrement deux documents de référence : les « Instructions relatives à l’application du règlement sur la valeur des traitements sylvicoles admissibles en paiement des droits » (MRN, 2000a) et la « Méthode d’échantillonnage pour les suivis des interventions forestières » (MRN, 2000b) . Il s’agit de documents ayant force de loi décrivant les procédures à suivre pour l’évaluation de la qualité des interventions forestières. Pour s’entendre, les bénéficiaires et les agents du Ministère doivent d’abord connaître et comprendre les démarches suggérées et savoir interpréter les résultats des compilations réalisées.

Ce document vise à faire un rappel sur les éléments de base de la théorie de l’échantillonnage et sur la réalisation de compilations statistiques.

Échantillonnage et précision des compilations-Étude de cas- Projet 8328

Dans le cadre de la réalisation des interventions forestières sur les forêts publiques au Québec, les bénéficiaires de CAAF doivent rendre compte de ce qu’ils font et de la qualité de leurs travaux au ministère des Ressources Naturelles. Afin de guider les bénéficiaires dans ces démarches, le MRN publie et met à jour régulièrement deux documents de référence : les « Instructions relatives à l’application du règlement sur la valeur des traitements sylvicoles admissibles en paiement des droits » (MRN, 2000a) et la « Méthode d’échantillonnage pour les suivis des interventions forestières » (MRN, 2000b) . Il s’agit de documents ayant force de loi décrivant les procédures à suivre pour l’évaluation de la qualité des interventions forestières. Pour s’entendre, les bénéficiaires et les agents du Ministère doivent d’abord connaître et comprendre les démarches suggérées et savoir interpréter les résultats des compilations réalisées.

Le présent rapport a été fait à la demande du bénéficiaire de CAAF Makibois inc. Il vise d’abord à faire un rappel sur les éléments de base de la théorie de l’échantillonnage et sur la réalisation de compilations statistiques. Par la suite, ces éléments seront mis en application pour l’évaluation de travaux de martelage en vue de coupe de jardinage dans le secteur 163 du Lac David.