Détermination des conditions de réussite de la CPE dans les peuplements à dominance résineuse de la forêt mixte – Dispositif du lac Belette – Suivi après dégagement de la régénération-2009. CERFO. Rapport 2010-27. 46 p. + 3 annexes

Dans les aires communes de la Mauricie, plusieurs peuplements forestiers dégradés possèdent une structure et une qualité qui soulèvent plusieurs interrogations quant au choix de la méthode à utiliser pour les traiter. Un dispositif de comparaison de traitements a été installé en 1999 dans les peuplements mixtes à dominance résineuse de la région du Bas-St-Maurice près du Lac Belette dans la réserve de Mastigouche (Blouin et al., 2000).

Ce dispositif vise à comparer six traitements sylvicoles afin d’en évaluer la portée réelle sur la composition de la régénération. Ces traitements sont : un témoin, la coupe progressive d’ensemencement par pied d’arbre, les coupes progressives d’ensemencement par trouées (1H, 1,5H et 2H) et la coupe avec protection de la régénération.

Lors du portrait après 5 ans, les résultats indiquaient que l’érable rouge et le sapin baumier sont les essences commerciales les plus fortement représentées dans l’ensemble des traitements. Le scarifiage dans les trouées a favorisé l’installation et le développement des épinettes et des bouleaux alors que l’érable à sucre s’accommode mieux des sites moins perturbés. C’est dans la coupe progressive d’ensemencement que les plus fortes densités de gaules d’épinette et de bouleau jaune ont été observées (tiges préétablies protégées). Il y a moins de compétition d’érable à épis et de Pennsylvanie dans les trouées scarifiées. Toutefois, on y retrouve un grand nombre de gaules de cerisier de Pennsylvanie de forte taille.

Une opération de dégagement s’est déroulée, 9 ans après la préparation de terrain, afin d’éliminer les tiges d’essences compétitrices et d’essences moins désirées, comme l’érable à épis, l’érable de Pennsylvanie, le cerisier de Pennsylvanie, l’érable rouge et le peuplier faux-tremble. Les résultats démontrent que le bouleau jaune et le sapin baumier sont maintenant les essences les plus fortement représentées dans la plupart des traitements. Le scarifiage dans les trouées continue de favoriser la présence du bouleau jaune et de l’épinette rouge. Absentes des trouées lors du suivi après 5 ans, les gaules de bouleau jaune sont maintenant représentées en plus forte densité dans toutes les trouées scarifiées que dans la CPE et la CPRS (tiges préétablies protégées). Le peuplier est présent à l’état de trace et ce, dans un seul traitement. Quant à lui, l’érable rouge a considérablement diminué en termes de proportion dans l’ensemble des traitements.

L’analyse sur les tiges d’avenir a permis de démontrer que la hauteur moyenne nécessaire pour l’obtention de la liberté de croître est inférieure dans les trouées, en général, que dans les traitements où la régénération préétablie a été protégée. Dans les trouées scarifiées, c’est le bouleau jaune qui occupe la plus grande proportion parmi les tiges d’avenir.

Il apparaît essentiel de continuer les suivis afin de valider les effets à court terme et à plus long terme de l’opération de dégagement sur les essences commerciales. Il sera notamment intéressant de documenter davantage l’évolution de la densité et du coefficient de distribution, de l’accroissement de la cime, de la hauteur et du diamètre.

Détermination des conditions de réussite de la CPE dans les peuplements à dominance résineuse de la forêt mixte – Suivi après 5 ans. CERFO. Rapport 2006-12. 34 p. + 2 annexes

Dans les aires communes de la Mauricie, plusieurs peuplements forestiers dégradés possèdent une structure et une qualité qui soulèvent plusieurs interrogations quant à la méthode de les traiter pour augmenter la quantité future de bois d’œuvre tout en assurant une régénération qui assure le renouvellement du peuplement.

C’est dans cette optique qu’un dispositif de comparaison de traitements fut installé en 1999 dans les peuplements mixtes à dominance résineuse sur type écologique MJ22 dans la région du BasSt-Maurice près du Lac Belette dans la réserve de Mastigouche (Blouin et al., 2000). Ce dispositif vise à comparer huit traitements sylvicoles afin d’en évaluer la portée réelle sur la composition de la régénération. Ces traitements sont : la coupe progressive d’ensemencement par pieds d’arbre, les coupes progressives d’ensemencement par trouées (1H, 1,5H et 2H), la coupe avec protection de la régénération et des sols et les aires de croissance (0,25 ha, 0,5 ha et 1 ha).

Le présent document vise à dresser le portrait 5 ans après la réalisation des interventions de récolte du bois sur pied et des travaux de préparation de terrain. Les résultats indiquent que l’érable rouge et le sapin baumier sont les essences commerciales les plus fortement représentées dans l’ensemble des traitements. Le scarifiage dans les trouées favorise l’installation et le développement des épinettes, des bouleaux et des peupliers alors que l’érable à sucre s’accommode mieux des sites moins perturbés. C’est dans la coupe progressive d’ensemencement que l’on observe les plus fortes densités de gaules d’épinette et de bouleau jaune (tiges préétablies protégées) et le peuplier y est faiblement représenté. Il y a moins de compétition d’érable à épis et de Pennsylvanie dans les trouées scarifiées, on y retrouve toutefois un grand nombre de gaules de cerisier de Pennsylvanie de forte taille.

L’étude de la relation entre l’âge et la hauteur des semis de sapin et d’épinette permet de confirmer l’importance de la mise en lumière pour favoriser la croissance en hauteur et le développement du plein potentiel des sites en voies de régénération. Afin de contrôler la composition future et de minimiser la compétition de ces peuplements en régénération, des interventions de dégagement seront à prévoir au cours de la prochaine année. Des travaux de suivi sont également recommandés afin de continuer à quantifier l’effet des interventions.

Ainsi, il est primordial de comprendre qu’il est obligatoire de mettre en application des scénarios d’aménagement intensif sur les types écologiques les plus fertiles dans le contexte où l’on désire bénéficier du plein potentiel d’accroissement de ces types de peuplements mixtes à dominance résineuse.

Détermination des conditions de réussite de la CPE dans les peuplements à dominance résineuse de la forêt mixte (dispositif du lac Belette) – Suivi après 2 ans. CERFO. Rapport 2003-13. 31 p. + 5 annexes.

Dans les peuplements forestiers mixtes de l’érablière à bouleau jaune, une régénération déficiente en bouleau jaune et en épinette rouge est fréquemment observée. Le dispositif du lac Belette est situé dans la Réserve faunique Mastigouche (Aire commune 41-02) dans un peuplement mélangé à dominance résineuse (RBj) dont le type écologique dominant est MJ22 (MJ25). Ce dispositif vise à comparer l’installation de la régénération dans une coupe progressive d’ensemencement (CPE) par pied d’arbre, dans des trouées de 1 à 2 fois la hauteur des arbres (500 à 1400 m²), avec ou sans scarifiage, et dans une CPRS de 1 ha.

Deux années après traitement, la régénération est abondante dans tous les traitements (78 à 95 %). Cependant, le bouleau jaune est plus abondant (> 15 000 tiges/ha) et mieux distribué (59 à 72 %) dans les trouées de 500 m². Les traitements n’ont pas eu d’effets significatifs sur l’épinette rouge qui est plutôt rare (2 à 15 %), surtout suite à la préparation de terrain. Cependant, les résineux sont plus abondants (8 000 tiges/ha) et mieux distribués (75 %) dans la CPE par pied d’arbre que dans les autres traitements, sauf pour le témoin. Quant à la compétition, elle est réduite par la préparation de terrain et par le maintien d’un couvert partiel (CPE) ou par la création de petites ouvertures (500 m²).

Les résultats suggèrent que le meilleur procédé de régénération du bouleau jaune et de maintien des semis préétablis d’épinette rouge, parmi ceux à l’essai, pourrait être la coupe progressive irrégulière ou par très petites trouées scarifiées (maximum 500 m², une fois la hauteur des arbres). Des trouées non scarifiées pourraient être réalisées pour favoriser le développement de la régénération préétablie en épinette rouge. De plus, des trouées scarifiées pourraient permettre d’arracher la compétition (érable à épis) et de créer des conditions favorables à l’installation du bouleau jaune. Le suivi prévu en 2006 devrait permettre de valider ces hypothèses et de préciser les besoins de dégagement.

Détermination des conditions de réussite de la CPE dans les peuplements à dominance résineuse de la forêt mixte – Suivi après intervention. CERFO. Rapport 2001-08. 31 p.

Dans les aires communes de la Mauricie, plusieurs peuplements forestiers dégradés possèdent une structure et une qualité qui soulèvent plusieurs interrogations sur la meilleure façon de les traiter. Jusqu’à récemment, la norme proposait d’utiliser la coupe d’amélioration ou la CPRS. Or, plusieurs réserves sont émises par des chercheurs et des praticiens quant aux améliorations apportées par ces types de coupe. En effet, plusieurs tiges rémanentes subsistent après coupe, entraînant à la fois un volume résiduel à dominance de pâte (qui poursuit sa croissance) et une obstruction à l’implantation d’un nouveau peuplement.

Pour tenter de remédier à ce problème, un projet de recherche fut mis en branle en 1999 à titre préventif face à la problématique des rémanents. Le projet visait à déterminer les conditions de réussite de différents traitements de coupe progressive classique et par trouées ainsi que des aires de croissance dans des peuplements mélangés à dominance résineuse (50 % à 75 % de résineux) de l’érablière à bouleau jaune. L’objectif poursuivi était de déterminer le meilleur traitement favorisant la régénération du bouleau jaune et de l’épinette rouge pour constituer des cohortes de retour de qualité et favoriser l’élimination progressive des tiges de qualité pâte.

Suite aux interventions, une préparation de terrain a été effectuée dans les aires de croissance et dans la moitié des trouées. Une débusqueuse munie d’un peigne a réalisé la scarification. Des paramètres techniques ont rendu impossible la scarification des secteurs de cpe. Les aires de croissance et certaines trouées sont reboisées avec des plants à forte dimension d’épinette blanche. Cette partie de l’étude est réalisée par monsieur Vincent Roy et son équipe de la direction de la recherche forestière, qui produiront un rapport indépendant à ce sujet.

En ne considérant pas le témoin, la surface terrière résiduelle moyenne est de 15,2 m2 /ha. Le nombre de gaules d’essences commerciales présentes dans le dispositif est de 1 400 tiges/ha dans les secteurs non scarifiés et de 160 dans les secteurs scarifiés. Les 2 secteurs sont dominés par les résineux, avec respectivement 1 142 et 135 gaules/ha de sapin baumier.

Toujours après intervention, les deux principales essences en régénération sont le sapin baumier et l’érable rouge, avec des coefficients de distribution de 35 et 36 % dans le secteur non scarifié et de 32 et 35 % dans le secteur scarifié. La principale compétition est causée par l’érable à épis avec un coefficient de distribution de 58 %.

Le dispositif de mesure mis en place à l’été 2000, servira de référence pour les suivis qui devront être réalisés après 1, 3 et 7 ans dans le dispositif, soit à l’automne 2001, 2003 et 2007. Ces suivis sont de première importance pour vérifier l’état et le développement de la régénération et de la compétition dans chacun des traitements mis à l’essai.

Détermination des conditions de réussite de la CPE dans les peuplements à dominance résineuse de la forêt mixte (aspect préventif). CERFO. Rapport 2000-04. 25 p. + 3 annexes.

Dans les aires communes de la Mauricie, plusieurs peuplements forestiers dégradés possèdent une structure et une qualité qui soulèvent plusieurs interrogations quant à la méthode de les traiter pour augmenter la quantité future de bois d’œuvre tout en assurant une régénération qui assure le renouvellement du peuplement. Jusqu’à maintenant, la norme proposait souvent d’utiliser la coupe d’amélioration ou la CPRS. Or plusieurs réserves sont émises par des chercheurs et des praticiens quant aux améliorations apportées par ces types de coupe. Il importe donc de déterminer quel type de coupe constitue la meilleure intervention pour répondre aux différentes interrogations soulevées.

C’est dans cette optique qu’un premier dispositif de comparaison de traitements fut installé en 1998 dans les peuplements mixtes à dominance feuillue (Lessard et al, 1999). À l’automne 1999, deux nouveaux dispositifs de comparaison de traitements furent installés dans les peuplements mixtes à dominance résineuse dans la région du Bas-St-Maurice. Ces dispositifs visent à comparer huit traitements sylvicoles et à en évaluer la productivité, de même que la portée réelle sur la composition de la régénération. Ces traitements sont : la coupe progressive d’ensemencement par pieds d’arbre, les coupes progressives d’ensemencement par trouées (1 H, 1,5 H et 2 H), la coupe avec protection de la régénération et des sols et les aires de croissance (0,25 ha, 0,5 ha et 1 ha).

Le présent document vise à dresser le portrait initial des dispositifs avant l’application des traitements. Les résultats des analyses préliminaires indiquent que tous les traitements présentent une composition semblable du bois sur pied et de la régénération sous forme de semis, mais qu’il existe quelques différences quant à la composition du gaulis entre certains traitements.