Catalogue de diagrammes de densité pour les principales essences forestières du Québec

Ce catalogue accompagne la chronique que le CERFO a publiée dans le journal Le Monde forestier en avril 2018, intitulée « Les guides de densité pour gérer les éclaircies et les coupes progressives ».

Sont présentés dans ce document :

• La chronique qui explique à quoi servent les outils de gestion de la densité et comment les utiliser ;

• Des diagrammes de densité pour les principales essences forestières retrouvées au Québec, en peuplements purs ou mélangés ;

• La présentation du logiciel SDMD (Stand Density mangement Diagram) qui permet de faire les mêmes calculs que sur les diagrammes de densité papier.

• Les références bibliographiques consultées.

À noter que plusieurs graphiques ont parfois été produits pour une même essence.

Les guides de densité pour gérer les éclaircies et les coupes progressives

Poursuivant sa série de chroniques sur la boite à outils du sylviculteur, le CERFO s’intéresse à des outils de gestion de la densité de tiges, simples et performants, qui permettent de gérer le prélèvement dans les éclaircies et le couvert protecteur dans les coupes progressives. En effet, l’utilisation d’un pourcentage de surface terrière comme seule référence s’avère souvent inappropriée pour ces deux tâches : cette approche ne considère pas l’état du couvert d’origine et l’espace occupé par la cime peut différer d’une espèce à l’autre, pour une même surface terrière.

Article paru dans le Monde forestier du mois d’avril 2018

Catalogue de diagrammes de densité pour les principales essences forestières du Québec

Ce catalogue accompagne la chronique que le CERFO a publiée dans le journal Le Monde forestier en avril 2018, intitulée « Les guides de densité pour gérer les éclaircies et les coupes progressives ».

Sont présentés dans ce document :

• La chronique qui explique à quoi servent les outils de gestion de la densité et comment les utiliser ;

• Des diagrammes de densité pour les principales essences forestières retrouvées au Québec, en peuplements purs ou mélangés ;

• La présentation du logiciel SDMD (Stand Density mangement Diagram) qui permet de faire les mêmes calculs que sur les diagrammes de densité papier.

• Les références bibliographiques consultées.

À noter que plusieurs graphiques ont parfois été produits pour une même essence.

Plantation de cerisiers tardifs dans un contexte d’aménagement intensif (Deuxième année). CERFO. Rapport 2014-05. 25 pages + 1 annexe.

Dans le rapport pour la CRÉ de l’Outaouais sur l’intensification des pratiques sylvicoles, le CERFO proposait notamment l’exploration de la plantation de feuillus nobles, dont le cerisier tardif, qui présente l’une des plus hautes valeurs sur les marchés. Ainsi, conformément à la volonté régionale d’intensifier la pratique sylvicole, un dispositif expérimental a été mis sur pied au printemps 2012 dans le secteur du lac Pinto, afin de déterminer la densité optimale à utiliser pour la plantation de cerisier tardif, dans la perspective d’un éventuel déploiement à plus grande échelle. Le but est de déterminer la densité permettant d’optimiser la croissance et la production de bois d’œuvre de qualité, tout en minimisant les investissements des 20 premières années en appliquant une gestion du risque basée sur une forte densité, afin de contrer les effets des pertes occasionnées par le broutage et la compétition interspécifique. Le choix de tester les plantations à haute densité à cet effet a été effectué en accord avec le MRN.

Les densités initiales visées étaient de 3 333, 4 444 et 6 666 tiges/ha, celles ayant effectivement été reboisées étaient de 3 267, 4 292 et 6 144 tiges/ha et lors de ce mesurage après 2 saisons de croissance, les densités étaient de 2 531, 4 322 et 5 952 tiges/ha. En se basant sur l’observation des arbres étude, après deux saisons de croissance, on observe moins de 2 % de mortalité et une hauteur moyenne de 63 cm pour les cerisiers tardifs plantés. Les autres essences commerciales et les essences de compétition sont présentes en grande quantité sur le site. La compétition est composée principalement du cerisier de Pennsylvanie et du peuplier à grandes dents. Les proportions de tiges non libres de croître sont similaires dans tous les traitements (env. 60 %), ce qui fait que le nombre de tiges libres de croître est proportionnel à la densité de plantation. De manière générale, avec plus de 1000 tiges à l’hectare toujours libres de croître et la difficulté technique de réaliser une telle intervention à ce stade de développement, aucun dégagement n’est prescrit pour l’instant. Le broutage est très important, et ce, de manière équivalente dans tous les traitements, avec un peu plus de 60 % des tiges touchées. Il est recommandé de faire un suivi de cette plantation en août 2016 (soit après 5 ans de croissance) afin de poursuivre l’évaluation de l’impact de la compétition et du broutage sur la croissance du cerisier tardif.

Plantation de cerisiers tardifs dans un contexte d’aménagement intensif. CERFO. Rapport 2012-18. 27 p. + 4 annexes.

Dans le rapport pour la CRÉ-O sur l’intensification des pratiques sylvicoles de l’Outaouais, le CERFO avait notamment proposé l’exploration de la plantation de feuillus nobles, dont le cerisier tardif, qui présente l’une des plus hautes valeurs sur les marchés. Ainsi, conformément à la volonté régionale d’intensifier la pratique sylvicole, un dispositif expérimental a été mis sur pied, dans le secteur du Lac Pinto, afin de déterminer la densité optimale à utiliser pour la plantation de cerisier tardif, dans la perspective d’un éventuel déploiement à plus grande échelle. Le but est de déterminer la densité permettant d’optimiser la croissance et la production de bois d’œuvre de qualité, tout en minimisant les investissements des 20 premières années en appliquant une gestion du risque basée sur une forte densité, afin de contrer les effets des pertes par le broutage et la compétition interspécifique. Le choix de tester les plantations à haute densité à cet effet a été effectué en accord avec le MRN.

Les plants de cerisier tardif ont été mis en terre au printemps 2012 et le mesurage initial du dispositif expérimental a été réalisé au début de l’été 2012. Les densités initiales visées étaient de 3 333, 4 444 et 6 666 tiges/ha. Les densités ayant effectivement été reboisées entre les andains et les sentiers de VTT correspondent à des densités globales de 3 267, 4 292 et 6 144 tiges/ha pour l’ensemble de la superficie désignée comme étant une plantation.

Le portrait initial du dispositif a été dressé et des considérations pertinentes pour les suivis futurs ont été mises en évidence.

Plantation de cerisiers tardifs dans un contexte de sylviculture intensive – Revue de littérature. CERFO. Rapport 2011-13. 28 p.

Cette revue de littérature traite de l’habitat naturel, des caractéristiques biologiques du cerisier tardif, de même que des éléments à considérer lors de l’établissement d’une plantation. Elle aborde brièvement les traitements sylvicoles qui seront probablement nécessaires pour mener avec succès la plantation à un stade futaie. Une attention particulière a été portée aux informations disponibles au Québec.

L’établissement de plantations de cerisier tardif répond à la fois à des objectifs économiques (bois de grande valeur) et à des objectifs écologiques (restauration, faune). Le site choisi pour l’établissement de telles plantations devra être protégé du vent, avoir un sol de texture moyenne et un bon drainage (classe 2 ou 3). Il est recommandé également de choisir un site qui se réchauffe hâtivement au printemps. La densité de plantation devra être suffisamment élevée pour éviter la formation de branches adventives. Il est préférable de détruire les arbres atteints du nodulier noir du cerisier sur le site. Il est aussi recommandé d’installer un système de protection contre les herbivores. La plantation en friche arbustive ou en friche forestière, de même que l’enrichissement ou la plantation en ambiance forestière nous semblent de bonnes options pour l’établissement de plantations de cerisier tardif.

Pour que les investissements soient rentables, un suivi attentif et régulier, tout comme l’application de divers traitements sylvicoles permettant de produire des arbres de grande valeur, apparaissent nécessaires. À moyen terme, il est souhaitable qu’un dispositif de recherche sur les plantations de cerisier tardif permette d’établir les conséquences sur les aspects environnementaux et fauniques, de même que de recommander une densité optimale de plantation en fonction de la qualité des tiges et de leur croissance. À long terme, un tel dispositif permettrait de combler les lacunes quant aux rendements qu’il est possible d’anticiper avec cette essence.

Suivi après 12 ans dans un dispositif de coupe progressive d’ensemencement du chêne rouge sur les sommets de l’aire commune 72-01. CERFO. Rapport 2009-22. 54 p. + 2 annexes.

Un dispositif de recherche de coupe progressive d’ensemencement du chêne rouge, établit en 1996 dans une érablière à feuillus tolérants dégradée de faible vigueur régénérée en hêtre, érable de Pennsylvanie et en érable à sucre (ErFt B1 Vin) du domaine bioclimatique de l’érablière à tilleul, a été remesuré en 2001 et en 2008. Ce dispositif comporte onze unités expérimentales dans lesquelles les effets de la coupe progressive d’ensemencement sur la régénération en chêne rouge, bouleaux, cerisier tardif et érable à sucre ont été étudiés en tenant compte de quatre niveaux de traitements de préparation de terrain et de cinq origines de semis.

Entre 2001 et 2008, les résultats ont démontré que des baisses importantes du coefficient de distribution et de la densité en chêne rouge ont été recensées dans tous les traitements de préparation de terrain et toutes les origines de semis. La compétition intra et interspécifique est sans nul doute responsable des diminutions observées. La densité de compétiteurs non commerciaux a baissé, mais pas nécessairement leur distribution, ce qui signifie que les espèces de compétition sont encore très présentes sur le site. Le hêtre à grandes feuilles et l’érable de Pennsylvanie sont les deux espèces de compétition les plus présentes dans le dispositif. La présence de semenciers est un élément qui influence la distribtution des espèces comme le chêne rouge, l’érable à sucre et l’érable rouge. Cependant, ceci ne s’applique pas aux autres espèces. La plantation combinée à la présence de semenciers comporte des densités et distributions supérieures aux autres méthodes de régénération et est certainement la meilleure méthode pour régénérer le chêne rouge.

Les traitements de préparation de terrain ont influencé la distribution moyenne et la densité de l’érable rouge, mais ils n’ont pas eux d’impacts significatifs sur les autres espèces. Ceci signifie qu’ils ne sont pas utiles pour contrer la présence des espèces non désirées. De plus, ils n’ont pas influencé la libre croissance des espèces désirées comme le bouleau jaune, le cerisier tardif et le chêne rouge. Cependant, ils ont eu un impact sur la hauteur moyenne. Finalement, le type de plants semés et le traitement de préparation de terrain n’ont pas influencé la libre croissance des semis. Il a été observé que les plants en récipients présentent une meilleure distribution sous couvert que les plants à racine nues. Cependant, cette tendance est difficile à valider puisque l’origine des semis (naturels ou plantés) sous couvert n’a pu être prise en compte dans l’inventaire.

Étant donné la diminution importante de la distribution et de la densité du chêne rouge et de la proportion de ces tiges présentement libres de croître, un dégagement aurait dû être pratiqué peu de temps après la coupe finale et permettre aux essences désirées de profiter d’une mise en lumière complète.