Effets de différentes modalités de CPI sur l’installation et la survie du thuya en peuplement mixte – Installation du dispositif et suivi après intervention. (CERFO). Rapport 2016-08. 133 pages + 11 annexes.

Ce rapport présente les résultats d’implantation d’un dispositif expérimental visant à tester l’effet de différentes modalités de coupes progressives irrégulières (CPI) sur l’installation et la survie de la régénération du thuya dans des peuplements mixtes. Ce projet représente, en effet, l’opportunité d’appliquer sur le terrain, pour l’une des premières fois si ce n’est pas la première, plusieurs des recommandations formulées dans le nouveau Guide sur la sylviculture du thuya.

L’analyse fine d’images aériennes jumelée à des visites sur le terrain a permis d’identifier 3 secteurs intéressants dans la région de Chaudière-Appalaches, constitués de peuplements mixtes avec présence de tiges de thuya marchandes. Un total de 97 tiges de thuya ont été identifiées et localisées. Ces tiges de thuya constituent le centre des micropeuplements de 15 m de rayon, qui représentent les unités expérimentales de référence du dispositif expérimental. Cette approche par micropeuplement a été retenue suite aux recommandations formulées dans le Guide sur la sylviculture du thuya. Des modalités de récolte ont ensuite été appliquées à petite échelle dans chaque micropeuplement, en vue de favoriser l’installation de nouveaux semis.

Elles consistent à toujours conserver un thuya semencier (qui constitue le centre du micropeuplement) et à ouvrir partiellement le couvert autour du thuya de référence, en abaissant le pourcentage de couvert résiduel à une valeur approximative de 50 %, selon les règles d’espacement des tiges résiduelles par l’application d’un martelage positif. Des modalités de préparation de terrain ont aussi été appliquées à l’échelle des micropeuplements, en vue de perturber le sol et de créer un lit de germination favorable à la germination des semences de thuya. Des modalités de lutte contre le broutage ont finalement été testées, en déposant sur le parterre de coupe préparé des têtes de houppiers, qui créeront une obstruction aux cervidés pendant la période d’installation des nouveaux semis. Le dispositif expérimental comprend en tout 4 traitements différents :

1. CPIstandard (traitement planifié par le MFFP, soit CPEIR – coupe progressive d’ensemencement irrégulière ou CJ-coupe de jardinage) ;

2. Approche par micropeuplement (CPImp) sans préparation de terrain ;

3. CPImp avec préparation de terrain ;

4. CPImp avec préparation de terrain et avec houppiers déposés au sol. Chaque traitement comprend entre 21 et 28 micropeuplements distribués dans 3 secteurs. Un martelage positif et négatif a été fait dans chaque micropeuplement afin de s’assurer de l’application stricte des modalités de récolte souhaitées.

Les 97 micropeuplements ont fait l’objet d’un inventaire du bois sur pied et de la régénération après intervention et préparation terrain. Cet inventaire a permis de dresser le portrait moyen des 4 traitements dans chaque secteur. Les analyses ont été réalisées sur 92 micropeuplements.

Des modalités de récolte (ouverture partielle du couvert à partir d’espacement des tiges (CPImp)) ont été appliquées à petite échelle dans chaque micropeuplement, en vue de favoriser la croissance des tiges résiduelles et l’installation de nouveaux semis. L’analyse des résultats a montré que les modalités de martelage ont permis de maintenir des semenciers de THO tout en récoltant un peu plus de thuya que dans le traitement standard. L’application de ces modalités de martelage a également permis de conserver un couvert protecteur d’environ 50 %, sauf pour les micropeuplements composés de petites tiges (10-22 cm) pour lesquels l’espacement moyen des tiges était trop grand et devra être adapté dans le futur. Des modalités de préparation de terrain ont aussi été appliquées dans les micropeuplements, afin de perturber le sol et de créer ainsi un lit de germination favorable à la germination des semences de thuya. Des modalités de lutte contre le broutage ont également été testées, en déposant sur le parterre de coupe préparé des têtes de houppiers, qui créeront une obstruction aux cervidés pendant la période d’installation des nouveaux semis. Les résultats ont démontré que les différentes préparations terrain ont effectivement permis de créer différentes conditions de microsites en plus de diminuer les essences compétitrices. L’application de ces modalités de préparation terrain directement lors des opérations de récoltes permettrait des économies, mais demanderait d’utiliser d’autres méthodes d’exploitation et devrait être réalisée à la fin de l’été pour être coordonnée avec la pluie de semences.

Cette étude a démontré qu’il était faisable opérationnellement d’introduire, dans le cadre des opérations couramment planifiées, des modalités particulières réalisées à petite échelle, pour favoriser la présence du thuya après la récolte dans les peuplements mixtes. Le réseau de placettes permanentes qui a été installé à l’automne 2015 servira à suivre dans le temps l’évolution du couvert résiduel ainsi que l’installation et la survie de la régénération en thuya et en autres essences longévives.

Effets de différentes modalités de CPI sur l’installation et la survie de thuya en peuplement mixte – Rapport d’étape

Ce rapport d’étape dresse l’état d’avancement des travaux d’implantation d’un dispositif expérimental visant à tester l’effet de différentes modalités de CPI sur l’installation et la survie de la régénération du thuya dans des peuplements mixtes. Ce projet représente en effet l’opportunité d’appliquer sur le terrain, pour l’une des premières fois si ce n’est la première, plusieurs des recommandations formulées dans le nouveau Guide sur la sylviculture du thuya.

L’analyse fine d’images aériennes jumelée à des visites sur le terrain ont permis d’identifier 3 secteurs intéressants dans la région de Chaudière-Appalaches, constitués de peuplements mixtes avec présence de tiges de thuya marchandes. Un total de 97 tiges de thuya a été identifié et localisé. Ces tiges de thuya constituent le centre des micropeuplements de 15 m de rayon, qui représentent les unités expérimentales de référence du dispositif expérimental. Cette approche par micropeuplement a été retenue suite aux recommandations formulées dans le Guide sur la sylviculture du thuya. Des modalités de récolte ont ensuite été appliquées à petite échelle dans chaque micropeuplement, en vue de favoriser l’installation de nouveaux semis.

Elles consistent à toujours conserver un thuya semencier (qui constitue le centre du micropeuplement) et à ouvrir partiellement le couvert autour du thuya de référence, en abaissant le pourcentage de couvert résiduel à une valeur approximative de 50 %, selon les règles d’espacement des tiges résiduelles fournies. Des modalités de préparation de terrain ont aussi été appliquées à l’échelle des micropeuplements, en vue de perturber le sol et de créer un lit de germination favorable à la germination des semences de thuya. Des modalités de lutte contre le broutage ont finalement été testées, en laissant sur le parterre de coupe des têtes de houppiers, qui créeront une obstruction aux cervidés pendant la période d’installation des nouveaux semis. Le dispositif expérimental comprend en tout 4 traitements différents : (1) Témoin (traitement planifié par le MFFP, soit CPEIR –coupe progressive d’ensemencement irrégulière ou CJ-coupe de jardinage), (2) Approche par micropeuplement, sans préparation de terrain et sans houppiers, (3) Approche par micropeuplement, avec préparation de terrain et sans houppiers, (4) Approche par micropeuplement, avec préparation de terrain et avec houppiers laissés au sol. Chaque traitement comprend entre 21 et 28 micropeuplements. Un martelage positif et négatif a été fait dans chaque micropeuplement afin de s’assurer de l’application stricte des modalités de récolte souhaitées.

Durant l’automne 2014, les 97 micropeuplements ont fait l’objet d’un inventaire du bois sur pied et de la régénération. Cet inventaire a permis de dresser le portrait moyen des 4 traitements avant intervention dans chaque secteur. Cette étude représente donc l’occasion d’évaluer la faisabilité opérationnelle d’introduire, dans le cadre des opérations couramment planifiées, des modalités particulières réalisées à petite échelle, pour favoriser la présence du thuya après la récolte dans les peuplements mixtes.

Les prochaines étapes consisteront à réaliser les opérations de récolte et de préparation de terrain (printemps-été 2015). Le réseau de placettes permanentes sera complété à l’automne 2015, afin de suivre dans le temps l’évolution du couvert résiduel ainsi que l’installation et la survie de la régénération du thuya et des autres essences longévives.

Essai de coupe progressive irrégulière dans un peuplement mixte de la sapinière à bouleau jaune (Dispositif du Lac Turcotte, La Tuque) – Suivi de la régénération. CERFO. Rapport 2010-29. 37 p. + 4 annexes.

Un essai visant à comparer deux types de coupes progressives irrégulières et la coupe sélective mixte de résineux à bouleau du Manuel d’aménagement forestier (MRNFP 2004) à un témoin a été établi en 2007-2008. Le projet vise à optimiser le rendement forestier par la mise en application du procédé de régénération par la coupe progressive irrégulière dans des peuplements mixtes de structure irrégulière de la région écologique (4c-M) des Hautes-Collines du Lac Édouard (Moyen St-Maurice) afin de favoriser l’épinette rouge (Picea rubens [Sarg.]) et le bouleau jaune (Betula alleghaniensis [Britton]).

Un inventaire un an après intervention de préparation de terrain a été réalisé à l’automne 2009 pour mesurer la régénération. Le dispositif de recherche permettra d’assurer le suivi de l’évolution de la régénération dans le temps et de comparer entre eux les différents traitements sylvicoles.

Les résultats démontrent que les travaux de préparation de terrain ont permis d’augmenter la présence du bouleau jaune. Les coupes progressives irrégulières se sont avérées être les plus efficaces pour régénérer cette essence avec une présence de plus de 12 500 tiges par hectare dans 55 % et plus des placettes de 4 m2 . La coupe progressive offre les conditions climatiques et la luminosité optimale pour le bouleau jaune (van der Kelen et Lessard 2004). Le bouleau jaune s’est installé de préférence sur les sites où le sol avait été perturbé.

Les différentes interventions sylvicoles n’ont pas permis l’installation de l’épinette rouge de façon satisfaisante pour l’instant. Il faut noter que le coefficient de distribution des semis d’épinette rouge dans les témoins n’est que de 7 % en moyenne. La susceptibilité élevée de l’épinette rouge à la sécheresse des couches superficielles du sol est une des hypothèses pour expliquer l’insuccès des différents traitements à régénérer cette essence. Il peut y avoir un délai dans l’installation de cette essence et des suivis seront nécessaires pour voir l’évolution de l’installation de l’épinette rouge.

À moyen terme, il faudra vérifier la survie de la régénération en essences désirées. Ce suivi permettra de déterminer la pertinence d’effectuer des travaux de contrôle de la végétation compétitrice. Il sera également très important de suivre l’évolution de la régénération par rapport au broutage du chevreuil et trouver des solutions si celui-ci devient problématique.

Essai de coupe progressive irrégulière dans un peuplement mixte de la sapinière à bouleau jaune (Dispositif du lac Turcotte, La Tuque) – Suivi après intervention. CERFO. Rapport 2010-13. 70 p.

La structure actuelle de certaines forêts mélangées au Québec est très particulière. Celle-ci s’est développée suite à des interventions répétées, parfois abusives, et des perturbations naturelles. Elle est souvent constituée de groupes d’arbres dont la composition, la qualité et le niveau de maturité sont variables. Dans les peuplements mixtes à résineux et feuillus intolérants ou semi-tolérants, l’application des modèles traditionnels de récolte présente plusieurs difficultés. D’une part, les CPRS favorisent l’arrivée hâtive de la compétition sur les stations riches et par le fait même, retardent l’implantation ou la croissance des essences désirées en régénération, notamment en bouleau jaune et épinette. D’autre part, le jardinage par pied d’arbre n’apparaît pas comme la panacée quant aux exigences écologiques des espèces concernées.

Appartenant au régime de la futaie irrégulière, la coupe progressive irrégulière est un ensemble d’interventions qui constituent un compromis entre les coupes totales et progressives classiques et les coupes jardinatoires afin d’assurer la régénération de façon non homogène. Bien que connue et pratiquée depuis plus d’un siècle par les forestiers européens (femelschlag en Suisse, régénération lente par trouées en France, irregular shelterwood cutting en Angleterre), les modalités d’intervention tenant compte de la réalité écologique et opérationnelle québécoise demeurent à développer.

Le projet vise à optimiser le rendement forestier par la mise en application du procédé de régénération par la coupe progressive irrégulière dans des peuplements mixtes de structure irrégulière de la région écologique (4c-M) des Hautes-Collines du Lac Édouard (Moyen St-Maurice) afin de favoriser l’épinette rouge et le bouleau jaune. Plus spécifiquement, le projet vise à identifier les caractéristiques des peuplements qui se prêtent le mieux à la coupe progressive irrégulière, à déterminer les modalités d’intervention (pied d’arbre ou trouées) les mieux adaptées, à déterminer la méthode de planification des interventions (martelage, consignes aux opérateurs et positionnement des trouées), à installer un dispositif de suivi des effets réels (régénération et bois sur pied) des traitements, et à diffuser les résultats aux partenaires et différents paliers décisionnels de l’industrie et du MRNF.

Dans les secteurs d’intervention du Lac Turcotte, un dispositif de comparaison de traitements a été implanté sur une superficie de 183 ha. La coupe progressive irrégulière uniforme est comparée à la coupe progressive irrégulière par trouées et à un témoin sans intervention. La coupe progressive irrégulière uniforme a permis aux marteleurs d’acquérir une nouvelle expérience par la réalisation d’un martelage positif. Cette approche est appréciée des marteleurs car elle leur permet de visualiser la forêt selon la perspective du peuplement résiduel. Dans le cas de la coupe progressive irrégulière par trouées, une méthode originale de points de repère et de localisation des trouées en fonction de l’état du peuplement a été appliquée avec succès.

Les prochaines étapes viseront à documenter le suivi des interventions et de la régénération. Elles permettront de faire des recommandations quant à la mise en application des traitements à une plus grande échelle.

La CPI dans le Bas-St-Laurent : Un exemple de formation sur mesure vers une échelle d’intervention opérationnelle

Afin de maintenir en permanence sur le parterre de coupe, une quantité de forêts mûres et surannées déterminée en fonction de l’écologie régionale (objectif de protection et de mise en valeur des ressources du milieu forestier (OPMV)4), Bois d’oeuvre Cédrico et le Centre de transfert de technologie en foresterie (CERFO) ont développé une approche novatrice de pratiques sylvicoles adaptées. Il s’agit, entre autres, d’adapter les modalités des coupes progressives irrégulières, dans des peuplements mixtes, ciblés pour leur potentiel à présenter des attributs de vieilles forêts.

Article paru dans le Monde forestier du mois de décembre 2009

Essai de coupe progressive irrégulière dans un peuplement mixte de la sapinière à bouleau jaune (La Tuque). CERFO. Rapport 2009-12. 42 p.

La structure actuelle de certaines forêts mélangées au Québec est très particulière. Celle-ci s’est développée suite à des interventions répétées, parfois abusives, et des perturbations naturelles. Elle est souvent constituée de groupes d’arbres dont la composition et la qualité sont variables ainsi que le niveau de maturité. Dans les peuplements mixtes à résineux et feuillus intolérants ou semi-tolérants, l’application des modèles traditionnels de récolte présente plusieurs difficultés. D’une part, les CPRS favorisent l’arrivée hâtive de la compétition sur les stations riches et par le fait même, retardent l’implantation ou la croissance des essences désirées en régénération, notamment en bouleau jaune et épinette. D’autre part, le jardinage par pied d’arbres n’apparaît pas comme la panacée quant aux exigences écologiques des espèces concernées.

Appartenant au régime de la futaie irrégulière, la coupe progressive irrégulière est un ensemble d’interventions qui constituent un compromis entre les coupes totales et progressives classiques et les coupes jardinatoires afin d’assurer la régénération de façon non homogène. Bien que connue et pratiquée depuis plus d’un siècle par les forestiers européens (femelschlag en Suisse, régénération lente par trouées en France, irregular shelterwood cutting en Angleterre), les modalités d’intervention avec la réalité écologique et opérationnelle québécoise demeurent à développer.

Le projet vise à optimiser le rendement forestier par la mise en application du procédé de régénération par la coupe progressive irrégulière dans des peuplements mixtes de structure irrégulière de la région écologique (4c-M) des Hautes Collines du Lac Édouard (Moyen St-Maurice) afin de favoriser l’épinette rouge et le bouleau jaune. Plus spécifiquement, le projet vise à identifier les caractéristiques des peuplements qui se prêtent le mieux à la coupe progressive irrégulière, à déterminer les modalités d’intervention (pied d’arbre ou trouées) les mieux adaptées, à déterminer la méthode de planification des interventions (martelage, consignes aux opérateurs et positionnement des trouées), à installer un dispositif de suivi des effets réels (régénération et bois sur pied) des traitements, et à diffuser les résultats aux partenaires et différents paliers décisionnels de l’industrie et du MRNF.

Dans les secteurs d’intervention du Lac Turcotte, un dispositif de comparaison de traitements a été implanté sur une superficie de 183 ha. La coupe progressive irrégulière uniforme est comparée à la coupe progressive irrégulière par trouées et à un témoin sans intervention. La coupe progressive irrégulière uniforme a permis aux marteleurs d’acquérir une nouvelle expérience par la réalisation d’un martelage positif. Cette approche est appréciée des marteleurs en leur permettant de visualiser la forêt selon la perspective du peuplement résiduel. Dans le cas de la coupe progressive irrégulière par trouées, une méthode originale de point de repère et de localisation des trouées en fonction de l’état du peuplement a été appliquée avec succès.

Les prochaines étapes viseront à documenter le suivi des interventions et de la régénération. Elles permettront de faire des recommandations quant à la mise en application à une plus grande échelle.

Installation de la régénération naturelle dans un peuplement mixte à dominance feuillue de la région de la Mauricie (suivi après un an). CERFO. Rapport 2000-03. 43 p.

Dans le domaine de l’érablière à bouleau jaune, les peuplements forestiers mixtes possèdent souvent une structure et une qualité qui soulèvent plusieurs interrogations quant aux régimes sylvicoles à utiliser pour maximiser la production de bois d’œuvre tout en assurant une régénération en essences désirées. En effet, dans ce type de peuplement, il est fréquemment observé que la régénération en bouleau jaune et en épinette rouge est déficiente, ce qui pose un certain questionnement sur la composition future de ces peuplements.

L’usage de systèmes utilisant les trouées est fréquemment évoquée pour pallier à ces problèmes. Ceux-ci permettent, notamment, de faciliter l’installation d’une régénération semi-tolérante tout en fournissant un environnement de croissance adéquat aux semis.

C’est dans le but d’évaluer l’efficacité de tels systèmes pour l’installation d’une régénération en nombre et en qualité adéquats qu’un projet visant à comparer différents systèmes de trouées et de parquets a été mis sur pied dans la réserve de Mastigouche, en Mauricie, dans un peuplement à dominance feuillue. En tout six traitements utilisant des trouées de 500 m² à 1 ha, ont été comparés en ce qui a trait à la distribution et à la densité de leur régénération respective.

Les résultats des inventaires, un an après intervention, indiquent que la régénération du bouleau jaune a été grandement favorisée par l’application des interventions sylvicoles, particulièrement dans les trouées, où la scarification a créé des lits de germination idéaux pour cette essence. Par ailleurs, l’épinette rouge ne semble pas avoir réagi significativement aux différents traitements, et ce, même si des lits de germination adéquats pour cette essence avaient été créés. Les suivis ultérieurs devraient permettre d’identifier quels traitements permettent un établissement à long terme en espèces désirées.